L’espérance de l’Eglise
« Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m’en serai allé, et que Je vous aurai préparé une place, je reviendrai.»
(Jean 14 : 2-3) « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel ».
(Actes 1: 11)
A Césarée de Philippe, après trois ans de ministère, Jésus déclara que c’est sur LUI, le ROCHER (roc) qu’il bâtirait son église. La Bible emploie ce mot, ROCHER, uniquement pour parler de Dieu (ou de Christ) et jamais de l’homme.
Il Je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon église… (Mt. 16: 18). C’était une promesse pour un jour à venir. Paul, dans sa lettre aux Ephésiens, la qualifie de mystère, caché dans les temps anciens, mais maintenant révélée par le St-Esprit (Ep. 1 : 22-23).
Jusqu’à la mort de Christ, Dieu avait concentré ses desseins et son oeuvre sur Israël. Depuis la crucifixion, toutes distinctions raciales et nationales ont disparu. Gentils (c’est-à-dire toutes les nations) et Juifs sont co-héritiers et membres d’un même corps (Ep. 3 : 6). L’ère chrétienne a commencé à la Pentecôte, quand l’Esprit-Saint est venu sur Juifs et Gentils, ainsi que le dira Pierre dans Ac. 11 : 15: « comme sur eux au commencement ». Pendant cette période (et jusqu’à ce jour), une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement « jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée » (Ro. 11 : 25). Tant que l’église n’est pas au complet, Israël est laissé de côté dans le programme divin. Les promesses de bénédictions qui lui ont été faites ne peuvent se réaliser tant que la parenthèse actuelle, c’est-à-dire l’accomplissement du plan de Dieu pour les autres nations, n’est pas terminée. Or , elle le sera par l’enlèvement de l’église chrétienne. Les premiers chrétiens avaient espéré que cette parenthèse serait brève, et que le Seigneur reviendrait rapidement pour établir son royaume terrestre (Ac. 3: 18-21). Plusieurs d’entre eux s’attendaient à ce qu’Il revienne de leur vivant! Mais ce ne fut pas le cas.
La Bible ne révèle pas la durée de l’ère chrétienne. Il y a cependant plusieurs passages bibliques qui nous montrent que la fin en est proche. La situation actuelle dans notre monde politique et religieux correspond à la description des « derniers temps » décrits dans II Ti. 3 : 1-5, par exemple. Cela confirme notre pensée.
L’espérance de l’église, c’est le retour de notre Seigneur Jésus-Christ. « Il fut élevé (au ciel) pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Ac. 1 : 9)… « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu montant au ciel » (Ac. 1 : 11). Paul dit aux Philippiens : « Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » (3 : 20). Il rappelle aux Thessaloniciens : « Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils » (I Th. 1 : 9, 10). La Bible ne donne pas de date exacte pour son retour pour chercher l’église, et elle ne donne pas de signe précis et particulier que nous pourrions rechercher.
Avant que le Seigneur revienne sur terre pour y régner comme Roi, une grande tribulation est annoncée, une période comme il n’y en a jamais eue dans l ‘histoire de ce monde (Mt. 24 : 21). Cette période de colère et de jugement s’abattra sur les non-croyants (Ro. 1 : 18, Ep. 2 : 3; 5: 6; Il Th. 1 : 8). Elle n’est pas pour le chrétien; il a été délivré de la colère de Dieu (1 Th. 1: 10; 5: 9; Ro. 5: 9). Cette terrible expression de courroux ( « 1e jour du Seigneur » ) surviendra « comme un voleur dans la nuit ». Les chrétiens sont tous « des enfants de lumière et des enfants du jour », ce qui permet de dire que ce jour ne viendra pas sur eux comme un voleur (I Th. 5 : 2-5). La colère de Dieu demeure sur ceux qui ne croient pas au Fils de Dieu (Jn 3 : 36), mais n’atteindra pas ceux qui lui appartiennent: La « grande » tribulation n’est pas pour les chrétiens.
La venue du Seigneur est pour l’égise une « bienheureuse espérance »: « attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ », une raison de consolation et de réconfort. « Encore un peu, un peu de temps; celui qui doit venir viendra et il ne tardera pas » (Hé. 10: 37). « Vous aussi, soyez patients, affermissez vos coeurs, car l’avènement du Seigneur est proche» (Ja.5 : 8).
« Voici, je vous dis un mystère: nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’oeil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » (I Co. 15 : 51, 52). Le Seigneur descendra dans les airs. Les morts en Christ ressusciteront les premiers, ensuite, les chrétiens vivants seront enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur et seront toujours avec lui. Dans l’Ancien Testament, ces promesses étaient un mystère caché, mais les apôtres les révélèrent. L’ère chrétienne s’achèvera au moment où tous ceux qui appartiennent à Jésus-Christ seront enlevés. C’est alors que Dieu renouera ses liens avec Israël et que toutes les prophéties irréalisées s’accompliront.
Suite à l’enlèvement de l’église, chaque chrétien comparaîtra devant le tribunal de Christ (II Co. 5: 9, 10) où il recevra une récompense selon sa vie ici-bas et une place bien précise. Le Seigneur a dit qu’il allait préparer une place dans la maison du Père (comme le fait un Juif pour sa future femme) et qu’il reviendra pour chercher son Epouse (Jn 14 : 2, 3). Après les noces de l’Agneau (Jésus) avec son église – suprême félicité de l’église – (Ap. 19 : 7), le Seigneur reviendra « en gloire » (selon le terme biblique), sur la terre et manifestera son Epouse au monde, comme étant l’objet de son amour.
C’est là notre espérance et bienheureuse attente.