Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

L’homosexualité

Cet article est extrait du Bulletin d’Information de la Fédération Evangélique de France, no 40 (2ème trim. 1989)

L’homosexualité est à l’ordre du jour. De fortes pressions sont exercées sur l’opinion publique afin de la faire considérer comme une attitude normale, donc légitime, au même titre que l’hétérosexualité.

Plus encore, ce qui est de nature à troubler, c’est de voir des personnes s’affichant comme chrétiennes, prendre position en faveur de l’homosexualité.

Qu’ est-ce que l’homosexualité?

Si l’hétérosexualité est l’attirance vers le sexe opposé, l’homosexualité est l’attirance sexuelle envers les individus du même sexe. Elle donne lieu le plus souvent à des relations sexuelles allant jusqu’à une vie de couple dans certains cas.

On lui donne parfois les noms plus raffinés d’homophilie ou d’inversion. La pédérastie désignait l’homosexualité à l’égard des enfants, mais le terme s’est généralisé et l’expression populaire « pédé » désigne tout homosexuel masculin.

L ‘homosexualité féminine est aussi pratiquée, mais en principe moins que parmi les hommes.

La prostitution homosexuelle, surtout masculine, est très répandue dans tous les pays.

La pratique homosexuelle remonte à la nuit des temps. Elle a été constatée chez tous les peuples. Elle jouissait d’une grande faveur dans la Grèce antique. Bien des « grands » de ce monde étaient ou sont homosexuels. Elle n’épargne pas le monde religieux au point que des prêtres ou des pasteurs célèbrent des cérémonies d’unions homosexuelles. Il existe d’ ailleurs, en divers pays, des églises homosexuelles, dont l’une est située à Paris, avec pasteur en titre.

Les homosexuels ont leur presse, et désormais leurs associations de défense. Ils luttent par tous les moyens, y compris politiques, afin d’obtenir la reconnaissance de leurs pratiques.

D’où vient l’homosexualité?

On a cru un certain temps que l’homosexualité avait une origine biologique: excès d’hormones féminines. Il n’en est rien, et ce fait est reconnu médicalement.

La tendance homosexuelle peut se révéler assez tôt dans l’enfance, mais elle peut se corriger si une éducation saine et intelligence est prodiguée, ce qui n’est pas toujours le cas. Certains parents ont favorisé cette tendance inconsciemment, ne serait-ce qu’en habillant leur enfant comme le sexe opposé.

L’adolescence est la période où l’homosexualité peut se déclarer et devenir une pratique.

Toutefois, il a été constaté que des hommes (ou femmes) d’âge mûr, après un temps de vie conjugale, sont devenus homosexuels.

L’homosexualité est-elle un péché?

Un fait est certain: d’une façon générale, l’opinion publique éprouve une certaine répugnance, allant parfois jusqu’au mépris, envers l’homosexualité considérée comme anormale. Cette attitude, sous la pression permissive des mass-media, tend à se modifier.

Désormais, on considère comme un progrès toute libéralisation à cet égard. Or ce n’est pas l’opinion publique qui peut nous amener à discerner ce qui est bien de ce qui est mal.

L’autorité exclusive en la matière est la Bible, Parole de Dieu.
Que dit-elle sur l’homosexualité?

La position de la Bible

Dès ses premières pages, la Bible révèle sans équivoque l’homosexualité comme un péché.

Les exemples cités en Genèse 19.5 et Juges 19.22 sont significatifs, de même que l’existence de prostitués (masculins) dénoncée par des textes tels que 1 Rois 14.24, 15.12, 22.47 ou 2 Rois 23.7.

Que cela plaise ou non à ceux qui prétendent que la Bible ne condamne pas l’homosexualité, il n’en est pas moins écrit: Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme, c’est une abomination (Lév 18.22).

En Israël, la peine de mort, ordonnée par Dieu, sanctionnait l’ accouplement homosexuel: Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable: ils seront punis de mort, leur sang retombera sur eux (Lév 20.13). Nous lisons également: Il n ‘y aura aucune prostituée parmi les filles d’Israël, et il n ‘y aura aucun prostitué parmi les fils d’Israël (Deut 23.17).

D’aucuns prétendent qu’il s’agissait là de prescriptions de l’ Ancienne Alliance qui seraient caduques dans la Nouvelle. C’est d’une part oublier que c’est par la loi que vient la connaissance du péché (Rom 3.20) et d’autre part vouloir ignorer les déclarations sans ambages de l’apôtre Paul: C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement (Rom 1.26- 27).

Ajoutons enfin que, selon 1 Cor 6.9-10, les efféminés sont cités parmi ceux qui n ‘hériteront par le Royaume de Dieu.

Est-ce à dire qu’il n’y a pas de salut possible pour les homosexuels? Certes non! Le salut est offert à quiconque se repent et se confie en Jésus-Christ mort et ressuscité.

Toutefois, la repentance implique la reconnaissance et la confession à Dieu du péché selon les termes mêmes de la Parole de Dieu, et la rupture avec ce péché. Ainsi, tout homosexuel, au même titre que tout être hurnain, est placé devant les mêmes conditions de salut.

La foi au sacrifice pleinement suffisant du Seigneur Jésus, et en son sang qui purifie de tout péché, est aussi à sa portée. Cela impliquera une rupture avec cet égarement qu’est l’homosexualité, mais aussi une vie de victoire sur le péché.

Bien des homosexuels ont connu une pleine délivrance au point que certains ont pu fonder un foyer selon le Seigneur.

Ajoutons enfin que le mépris, voire l’hostilité, envers les homosexuels n’est pas une attitude chrétienne. Là aussi les chrétiens sont appelés à haïr le péché en aimant le pécheur. Le Seigneur Jésus a dit: Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

Affranchi de l’homosexualité, tout homosexuel peut connaître cette vraie liberté.

C. L.
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page