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L’oeuvre de l’Esprit-Saint est constante et sans intermédiaires

Par W. Law
 Promesses n° 32, Avril-juin 1975
- Sujet: Dieu
Adapté de W. Law.

Si l’oeuvre de l’Evangile rend à l’homme, dans toute sa vérité, dans toute sa force, la vie et l’Esprit qu’il avait au commencement, il résulte de là clairement que tout, dans le temps présent, doit être I’oeuvre unique et directe du Saint-Esprit. En effet, si, au commencement, l’homme ne pouvait être saint que parce qu’il était issu du Saint-Esprit, il est certain qu’une fois déchu de sa nature première, et mort à cette nature, l’homme ne peut la retrouver que par l’opération de ce même esprit, au souffle duquel, jadis, il dut la vie sainte de Dieu. Sans l’inspiration directe de l’Esprit, l’homme ne redeviendra donc jamais «vivant pour Dieu », tout comme, sans elle, il ne fût pas devenu, au commencement, un être vivant fait à l’image et à a ressemblance de Dieu. On peut aller plus loin et dire que cette inspiration incessante n’est pas moins nécessaire au chrétien que la persévérance dans l’état de racheté. Car il est incontestable que la puissance qui donne la vie peut seule l’entretenir, ou, menacée, la préserver de sombrer. La force qui vous permet de faire un second pas, c’est celle qui vous a permis d’en faire un premier. Nulle vie ne peut conserver l’excellence qu’elle doit à la création ou à la rédemption que si elle demeure unie, pour en subir l’influence et coopérer avec lui, à l’Esprit qui l’a créée et rachetée, comme l’arbre demeure uni à sa racine. Toute branche d’arbre, si vigoureux soit son sujet, est condamnée à sécher et à mourir, dès qu’elle cesse, étant unie à la racine qui l’a produite, de recevoir sa sève. C’est à cette vérité, comme absolument évidente par elle-même, qu’en appelle le Seigneur pour prouver et pour illustrer la nécessité de sa présence et de son action sans intermédiaire dans l’âme du racheté :

« Je suis, dit-il, le vrai cep et mon Père est le vigneron. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi… car sans moi vous ne pouvez rien faire ».
(Jean 15 : 1, 4, 5).

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