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L’oeuvre du Saint-Esprit

Dans le Nouveau Testament, on ne trouve pas la mention d’un « don de grâce » (I Co. 12) pour l’évangélisation, c’est-à-dire d’un don spécial, caractéristique pour annoncer le message chrétien au monde en général. Cela peut paraître étonnant. Par contre, il est parlé d’hommes ayant cette qualification: « Nous arrivâmes à Césarée. Etant entrés dans la maison de Philippe, l’évangéliste… nous logeâmes chez lui » (Actes 21: 8).
« Mais à chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don de Christ. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints… .(Ep. 4 : 7, 11, 12). « Mais toi… fais l’oeuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (II Ti. 4 : 5).

Quelle en est la raison ?

Dans les passages du Nouveau Testament où sont dépeintes les aptitudes, les capa- cités dont le Saint-Esprit revêt ceux qui naissent à la vie éternelle par la foi en Christ, dans ces passages, ces « dons de grâce » (comme ils sont désignés) concernent les églises et les croyants qui en font partie. Ce sont des qualités nouvelles, ajoutées à celles que nous possédions déjà, mais valables et utiles pour la marche communautaire, dans une nouvelle famille, celle de Dieu.

Mais une autre oeuvre appelle l’homme devenu chrétien: elle trouve sa place dans la rue, le long des haies, dans le « monde » incroyant: apporter à tous la bonne nouvelle d’un salut éternel. La parabole du « grand souper » montre le Maître ordonner à ses serviteurs « d’aller sur les places et dans les rues de la ville, dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, contrains-les d’entrer » (Luc 14). Et le Maître continua: « afin que ma maison soit remplie ». Alors, quand ils seront là, entourant mon Fils, Je prendrai soin d’eux, par le moyen de mes serviteurs auxquels l’Esprit-Saint aura confié des « dons de grâce » à cet effet « Ceux-là les paîtront, les conduiront jusqu’au moment où je les accueillerai dans les parvis éternels, au paradis où je les attends. Car déjà maintenant, ils forment la famille de Dieu.

Qui est évangéliste ?

De par sa nouvelle naissance, à cause de sa foi, de sa nouvelle vision, tout chrétien l’est plus ou moins. Par sa parole et par son exemple, il montre et démontre que quelque chose est changé… Ce témoignage parlé et vécu se répand dans la famille. dans le travail, la société, la tribu, la nation.
En reprenant Ep. 4 : 11, nous lisons que Christ a donné des hommes comme « évangélistes »; ils sont donc eux-mêmes des dons que le Seigneur offre à l’église. Or, sans l’annonce de la Parole de Dieu, il n’y a pas d’église! Un évangéliste est ainsi un chrétien qui a reçu en partage un ou plusieurs dons de grâce, et qui de plus est animé d’un amour ardent et infatigable pour l’homme sans foi, quel qu’il soit, celui de la place, de la rue, du bord du chemin ou du ruisseau, celui qu’il sait être perdu, à cause du péché…

C’est ainsi que Christ a donné au monde et à l’église des évangélistes, des missionnaires, des colporteurs bibliques, pour annoncer en dehors de l’église, dans le monde en général, la justice, l’amour du Créateur et l’oeuvre de son Fils, Jésus-Christ. De ces hommes-là. il est dit: « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, le salut! De celui qui dit à Sion (Jérusalem) : Ton Dieu règne » (Es. 52 : 7).

Le livre des Actes dépeint les premiers évangélistes quittant l’église d’Antioche, recommandés par toute leur assemblée à la grâce du Seigneur. Nous les suivons, prêchant, discutant chaque fois que l’occasion se présente, entrant lorsque la porte est ouverte, se retirant lorsqu’elle est fermée. Et lorsqu’une communauté se formait, ils recommandaient ces jeunes croyants à la protection du Seigneur et allaient plus loin.

C’était l’oeuvre des premiers messagers de la bonne nouvelle; il en est toujours de même – témoigner de la justice parfaite du Créateur, de l’amour d’un Père céleste, de la compassion, de l’abnégation, du dévouement sans borne du Fils, le Seigneur Jésus-Christ, en vue

« d’en sauver quelques-uns »

par la parole d’évangélistes, d’hommes « donnés » par le Maître de la moisson pour semer la Parole de vie, pour chercher à en « sauver avec crainte, les arrachant hors du feu ! »

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