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Mieux connaître Jésus-Christ

(suite)

La divinité absolue de notre Seigneur Jésus-Christ étant solidement établie par les déclarations formelles de l’Ecriture, nous pouvons maintenant examiner un certain nombre de passages qui présentent un autre aspect de la vérité.

Souvenons-nous que, selon la Bible, la vérité c’est ce que Dieu est (Ps.31 : 6; Jn 14: 6; I Jn 5: 6). La vérité c’est aussi ce que Dieu dit : « Ta parole est la vérité » (Jn 17 : 17 – voir aussi: 2 Sam. 7 : 28 ; Ps. 119: 160). Le mot « vérité » n’est jamais au pluriel dans la Bible, ce qui permet de dire qu’il n’y a pas plusieurs vérités, mais une seule et unique vérité. Quelqu’un a dit: la vérité est d’une seule pièce, comme la tunique du Seigneur (Jn 19: 23).

Le mensonge et l’erreur sont souvent une partie de la vérité. Beaucoup de fausses doctrines ont à la source un texte biblique qu’on interprète en dehors de l’ensemble de la révélation divine. Une parole peut créer une hérésie; la Parole est la vérité. Cela s’applique particulièrement à tout ce qui touche la Personne bénie de notre Seigneur Jésus-Christ. On fait bien de s’en tenir strictement à ce que dit l’Ecriture, si l’on ne veut pas s’égarer loin de la vérité.

Il faut admettre aussi que nous sommes des créatures avec une intelligence limitée. Comment pourrions-nous réellement saisir ce qui est infini ? Nous trouvons parfois dans l’Ecriture des déclarations apparemment contradictoires à nos esprits bornés. Ces deux aspects de la vérité sont vrais et existent côte à côte sans s’annuler l’un l’autre. C’est le cas pour le sujet que nous étudions.

Le Fils de Dieu avant et après son incarnation

La courte phrase d’Es. 9 : 5 exprime en peu de mots « le mystère de ta foi et de la piété » (I Ti. 3 : 9, 16) mieux que nous ne saurions le faire: « Un enfant nous est né, un fils nous est donné ». Cette prophétie s’est accomplie. Le Seigneur Jésus est du sein d’une vierge comme un enfant; d’autre part l’Ecriture ne dit jamais que le Fils de Dieu est né, mais plutôt que Dieu a donné son Fils (Jn 3 : 16 ; Ro. 8 : 32). «Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable! » (2 Co. 9: 15).

Celui que Marie a mis au monde à un moment donné et à un endroit précis (Luc 2 : 6, 7, 11) n’est nul autre que le Fils éternel de Dieu « un avec le Père lors de la création du monde (Jn 1 : 1-3). Le ciel a visité la terre (voyez: Jn 3: 13; 6: 33, 38, 50, 51) « dans une chair semblable à celle du péché » (Ap. 8 : 3 – voir aussi Ga. 4 : 4 ; I Jn 4: 9, 10). Aujourd’hui, comme hier, les incrédules répliquent et refusent d’accepter ce mystère de l’incarnation qui dépasse la compréhension de l’homme. Voyez : Jn 6 : 41, 42. Dieu ne nous demande pas de l’expliquer, ni même de comprendre ce fait, mais de le croire.

Le Fils de Dieu, en prenant un corps semblable aux hommes, est devenu ce qu’il n’était pas, sans cesser d’être ce qu’il était depuis toujours.

Celui qui était riche s’est fait pauvre

« Vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Co. 8 : 9 – voir aussi: Ph. 2 : 7, 8).

En quoi Dieu est-il riche ? 1. Il est riche pour tous ceux qui l’invoquent – Ro. 10: 12.
2. Il est riche en grâce – Ep. 1 : 7 2: 7.
3. Il est riche en miséricorde – Eph. 2 : 4.
4. Il est riche en bonté – Ro. 2: 4.
5. Il est riche en patience – Ro. 2 : 4.
6. Il est riche en longanimité – Ro. 2 : 4.
7. Il est riche en sagesse – Ro. 11: 33.
8. Il est riche en science (ou: connaissance) -Ro. 11 : 33.
9. Il est riche en gloire – Ep. 3: 16.

Le Seigneur Jésus possède tous les attributs de Dieu, par conséquent toutes ces richesses sont aussi les siennes. La lecture des Evangiles peut nous en convaincre. Il était riche pour tous ceux qui l’invoquaient; il était riche en grâce, riche en miséricorde, riche en bonté, riche en patience, riche en longanimité, riche en sagesse, riche en connaissance. Mais peut-on dire qu’il était riche en gloire ?

C’est vrai que Les hommes ont pu voir sa gloire morale (sa perfection) (Jn 1 : 14) et la gloire de sa puissance (Jn 2 : 11 ; 11 : 40).Trois disciples privilégiés. sur la sainte montagne, ont eu un échantillon de la gloire de son règne (Mt. 16: 28 à 17: 9; 2 Pi. 1 : 16-18).

Mais, par son incarnation, le Fils de Dieu a, pour un temps, abandonné sa gloire. C’est ce que nous apprenons par sa prière: « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jn 17: 5).

Cette gloire, le Seigr1eur Jésus-Christ Va reprise après son asce,nsion. (Pour son exaltation, voir entre autres passages: Es. 53 : 12 ; Ph. 2 : 9-11 ; Hé. 1 : 3 ; Ep. 1 : 20; Ap. 5 : 12).
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