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Notre bienheureuse espérance

« Attendant la bienheureuse espérance » (T1te 2 : 13),

Nous connaissons tous le récit du bon Samaritain. Comme il était en chemin, il vit au bord de la route un homme blessé, dépouillé, à demi- mort. Emu de compassion, il s’approcha, et banda ses plaies, puis le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie. Et le lendemain que fit-il ? Il donna à l’hôte deux deniers en lui disant: « Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour ». Si l’homme, objet d’un si grand amour, a entendu les paroles de son bienfaiteur, son coeur a dû tressaillir de joie à la pensée de son prochain retour. Ce récit est un tableau de l’amour merveilleux du Seigneur Jésus pour nous qui étions perdus. Il est venu, il a eu compassion de nous et nous a sauvés. L’hôte est une image du Saint-Esprit prenant soin de chaque racheté de Christ pendant l’absence du Sauveur. Si nous aimons Jésus, nos coeurs ne tressaillent-ils pas à la pensée de son prochain retour ?

Le Seigneur a fait aux siens une merveilleuse promesse: « JE REVIENDRAI ET JE VOUS PRENDRAI AVEC MOI, afin que là où je suis, vous y soyez aussi » (Jn 14: 3). Notre Sauveur nous a acquis au prix de son propre sang; nous Lui appartenons et Il veut nous avoir auprès de Lui pour l’éternité. Ecoutons sa prière: « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin qu’ils voient ma gloire » (Jn 17: 24). Jésus va revenir pour nous prendre et nous faire entrer « là où Il est », c’est-à-dire dans la « maison du Père ». Quelle joie, quelle félicité ce sera d’être avec le Seigneur Jésus pour toujours, là où il n’y aura plus ni deuil, n:i cri, ni douleur. Frères et soeurs en Christ, levons nos têtes: notre délivrance approche. JÉSUS REVIENT ! Jamais Sa venue n’a été aussi proche que maintenant.

Tous les enfants de Dieu vivant sur la terre quand Jésus reviendra seront enlevés, ravis dans le ciel, SANS PASSER PAR LA MORT, comme le furent autrefois Enoch (Ge. 5 : 22-24 et Hé. 11 : 5-6) et Elie (2 R. 2 : 11 ). Telle est la bienheureuse espérance des rachetés de Jésus-Christ (Tite 2: 13). A la fin de l’évangile de Jean, la venue du Seigneur est encore mentionnée: « Jésus dit (à Pierre) : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne (en parlant de Jean), que t’importe ? Toi, suis-moi. Là-dessus, le bruit courut parmi les frères que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus n’avait pas dit à Pierre qu’il ne mourrait point, mais : Si je veux qu’il demeure JUSQU’A CE QUE JE VIENNE, que t’importe ? (Jn 21 : 22-23).

Comment s’accomplira cet événement extraordinaire ? La Bible est claire à ce sujet. Voici ce qu’elle nous dit: « LE SEIGNEUR LUI-MÊME… DESCENDRA DU CIEL, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, NOUS SERONS TOUS ENSEMBLE ENLEVÉS AVEC EUX SUR DES NUÉES, A LA RENCONTRE DU SEIGNEUR DANS LES AIRS, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Th. 4: 16-17).

Pour prendre son Epouse, le Seigneur Jésus – l’Epoux divin – descendra du ciel Lui-même. Il n’enverra pas un ange. Il viendra Lui-même « enlever » son Epouse, qu’Il s’est acquise au prix de son propre sang et Il l’introduira dans la gloire promise. Cet « enlèvement sur des nuées » se fera en un instant, en un clin d’oeil : « Voici, je vous dis un mystère : NOUS NE MOURRONS PAS TOUS, MAIS NOUS SERONS TOUS CHANGÉS, en un instant, en un clin d’oeil… les morts ressusciteront, et nous, nous serons changés » (1 Co. 15: 51-52 et Ph. 3: 20-21). « Les morts en Christ » sont ceux qui, pendant leur vie, ont cru de tout leur coeur au Fils de Dieu et ont reçu la vie éternelle (Jn 3: 36). Ils ressusciteront premièrement. Ils feront partie de la « première résurrection ». Il est écrit à leur sujet: « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection. La seçonde mort n’a point de pouvoir sur eux » (Ap. 20 : 6). Ensuite, nous les vivants, qui serons restés – c’est-à-dire tous les rachetés de Christ se trouvant en vie sur la terre à ce moment-là – nous serons tous ensemble enlevés avec eux (avec les « morts en Christ » ressuscités) sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs. Si le Seigneur revient aujourd’hui, maintenant, tous les enfants de Dieu actuellement vivants seront enlevés au ciel sans passer par la mort.

La rencontre avec le Seigneur de gloire aura lieu DANS LES AIRS. Quelle joie infinie, quel bonheur sans mélange de voir face à face notre cher Sauveur, notre tout-puissant Rédempteur, d’entendre ses paroles de bienvenue, de contempler son visage rayonnant, de voir ses deux mains percées souvenir ineffaçable de son sanglant sacrifice pour nos péchés et d’entrer tous ensemble avec Lui dans la félicité parfaite du Paradis de Dieu. « Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Th. 4: 18).

Le cri de minuit s’est fait entendre: « VOICI L’ÉPOUX : SORTEZ A SA RENCONTRE! » (Mt. 25 : 6). Dans cette parabole, les vierges sages, réveillées, ont préparé leurs lampes; elles se tiennent debout, dehors, dans la nuit, attendant l’arrivée de l’époux. Lorsque « l’époux arrivera, celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée » (Mt. 25: 10). Ainsi aujourd’hui, dans le monde entier, les vrais chrétiens, les « enfants de Dieu » attendent leur Seigneur. « L’Esprit et l’épouse disent: Viens! Et Lui leur répond: Oui, je viens bientôt  » (Ap. 22: 17, 20).

QUI SERA PRIS ET QUI SERA LAISSÉ ? Tous ceux qui sont « EN CHRIST » (2 Co. 5: 17), « nés de nouveau » (Jn 3: 1-16), « enfants de Dieu » (Jn 1 : 12-13; Ro. 8: 16; 1 Jn 3: 1-3) seront enlevés. Tous leurs péchés ont été lavés dans le précieux sang de l’Agneau. Seront laissés tous ceux qui sont « SANS CHRIST », « dans leurs péchés », « enfants du diable », parce qu’ils ont refusé de mettre leur confiance en JÉSUS SEUL pour être sauvés. Pour ceux-ci, la porte de la grâce sera fermée. Ce sera trop tard (Lisez Mt. 25: 11-12).

Le Seigneur Jésus peut revenir d’un jour à l’autre chercher les Siens. Les signes précurseurs de son prochain retour se multiplient sous nos yeux aujourd’hui. Nous réjouissons-nous de VOIR JÉSUS FACE A FACE ? Est-ce Sa Personne que nous aimons et attendons ? Est-il Lui-même « notre bienheureuse espérance » ? Nous allons partir et tout laisser. Nous n’emporterons rien avec nous. Cessons donc d’amasser des trésors sur la terre, mais amassons-nous des trésors dans le ciel (Mt. 6: 19-21 ). Affectionnons-nous aux choses d’En-Haut et non à celles qui sont sur la terre (Col. 3: 1-3). Rien n’est plus sanctifiant dans la vie des chrétiens que L’ATTENTE QUOTIDIENNE DU SEIGNEUR JÉSUS. « Quiconque a cette espérance en Lui se purifie comme Lui est pur » (1 Jn 3 : 3). Nous voulons faire comme Paul, qui pouvait dire: « Ayant en Dieu cette espérance… je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Ac. 24 : 14 et 16). Nous allons partir. Mettons tout en ordre. Si nous avons contracté une dette, remboursons-la le plus rapidement possible, parce qu’il est écrit: « Ne devez rien à personne » (Ro. 13: 8). Celui qui attend chaque jour son Sauveur cherche à vivre comme s’Il devait revenir aujourd’hui : il pense avec beaucoup d’amour et de sollicitude à ceux qui sont encore « dans leurs péchés », à ceux qui sont « sans espérance ». II prie pour eux, et cherche à leur apporter la bonne nouvelle. « Brillons comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie » (Ph. 2 : 15-16). Les croyants de Thessalonique nous donnent l’exemple. L’apôtre Paul leur écrivait: « Vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles, pour SERVIR le Dieu vivant et vrai et pour ATTENDRE DES CIEUX SON FILS, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (1 Th. 1 : 9-10). Servir en L’attendant! L’attendre en Le servant !
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