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Notre Seigneur Jésus-Christ est unique

A l’heure où de faux messies reçoivent une publicité de plus en plus tapageuse, et où certains rabaissent la personne de Jésus-Christ au rang d’un simple fondateur de religion, il est capital d’être bien au clair sur la vérité enseignée à son sujet dans les Saintes Ecritures.

Notre Seigneur a posé lui-même la question: « Oui dit-on que je suis, moi le Fils de l’homme ? » On connaît la réponse de Pierre: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Et le Seigneur de lui dire: « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux… » (Mt. 16: 13-17).

Aujourd’hui, c’est par la Parole écrite et l’action de l’Esprit de Dieu que nous pouvons apprendre à connaître, ou à mieux connaître, la Personne bénie de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

A cinq reprises dans le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus est appelé « le Fils unique » (Jn 1 : 14, 18; 3: 16, 18; I Jn 4: 9). Cette affirmation peut être considérée à de nombreux points de vue. Nous nous limiterons à en examiner seulement sept qui, de toute évidence, démontrent qu’il n’est pas seulement supérieur aux plus grands hommes qui ont jamais vécu sur notre planète, mais qu’il est seul et unique de son genre.

Remarquons que ces sept caractéristiques particulières à notre Seigneur Jésus-Christ commencent chacune par la lettre « R », ce qui les rend faciles à mémoriser.

I. Unique quant à la Révélation

Certaines sectes et religions prétendent que leur fondateur a été annoncé d’avance. Mais, aucun homme n’a jamais pu affirmer et prouver que sa naissance était l’accomplissement de prophéties plusieurs fois millénaires.

Déjà lors de la chute de nos premiers parents, dans le jardin d’Eden, Dieu annonça la venue de Celui qui. écraserait la tête du serpent. (Ge. 3: 15). C’est en ces termes que la Bible annonce, des siècles à l’avance, la victoire de Jésus-Christ sur Satan. Par la bouche de Moïse et des prophètes, les prophéties devinrent de plus en plus nombreuses, précises et détaillées. Il devait venir, Il est venu. Comme le Seigneur l’a dit, toutes les Ecritures rendent témoignage de Lui et doivent conduire à Lui (Luc 24: 27, 44; Jn 1 : 21).

Remarquons en passant que la Bible n’est pas une démarche de l’homme en vue de connaître Dieu. Elle est une révélation venant de Dieu, car « c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pi. 1: 21).

Les Evangiles nous révèlent que la naissance de Jésus-Christ n’a pas son pareil dans les annales de l’histoire et de la science. « Dieu a été manifesté en chair » (1 Ti. 3: 16). De la façon la plus sobre, mais sublime, l’Ecriture nous décrit cette naissance miraculeuse. Environ 700 ans d’avance, Esaïe avait écrit le texte cité par Matthieu: « Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous » (Es. 7: 14 ; Mt. 1 : 22, 23). Marie, étonnée, lorsque l’ange lui annonce qu’elle portera dans son sein l’enfant Jésus, pose cette question: « Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? ». L’ange lui répondit: « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 34, 35).

La Bible nous révèle un autre aspect de la venue ici-bas du Fils de Dieu. Remarquez la simplicité, mais aussi la profondeur de cette parole bien connue : « Un enfant nous est né, un fils nous est donné » (Es. 9 : 5). En effet, Jésus est né comme un enfant, mais en réalité c’est Dieu qui a donné son Fils (Jn 3 : 16). Nous lisons les paroles du Fils de Dieu, avant qu’il vienne dans ce monde : « Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici je viens (dans le rouleau du livre il est question de moi) pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hé. 10 : 6, 7; Ps. 40 : 7-9).

Jésus-Christ est unique quant à sa naissance et unique dans la Révélation, parce que l’objet de prophéties incomparables et qui se sont toutes accomplies à la lettre. Oui d’autre oserait prétendre avoir eu une entrée semblable dans ce monde ?

Il. Unique dans sa Relation avec le Père

Les grands chefs de religion et les philosophes n’ont jamais prouvé étre autre chose que des hommes. De grands hommes, peut-être, des hommes avec une mission spéciale, mais seulement des hommes. Jésus-Christ est Dieu fait homme. Il suffit, pour s’en convaincre, de lire objectivement et sans idées préconçues le chapitre premier de l’Evangile selon Jean, ou le début de l’épître aux Hébreux.

Arrêtons-nous un instant sur quelques-unes des déclarations du Fils de Dieu : « Moi et le Père nous sommes uns » (Jn 10 : 30).
« Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14 : 9).
« Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn 3 : 13).
« Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler » Luc 10: 22).
« Mon Père travaille jusqu’à présent. Moi aussi je travaille » (Jn 5: 17 – vers. révisée).

Les Juifs qui entendirent ces paroles de la bouche de Jésus n’eurent aucune difficulté à en saisir la portée. Malheureusement, la plupart restèrent incrédules. « A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu » (Jn 5: 18).

Ne sommes-nous pas en présence d’une Personne unique ? Lecteur, peux-tu lui dire, comme Thomas repentant: « Mon Seigneur et mon Dieu! »? (Jn 20 : 28).

III. Unique quant à la Rédemption

Les fondateurs de religion sont nombreux. Jésus-Christ seul a donné sa vie pour les péchés du monde. Il a dit lui-même : « Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jn 10: 11). « Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » (Mc 10 : 45). « Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 10: 10). Sa mission est ainsi clairement définie.

La mort de Jésus-Christ peut être considérée à plusieurs points de vue. L’un d’eux est appelé « la rédemption ». Soulignons que le Seigneur Jésus n’est pas seulement le Rédempteur, mais aussi la rançon, parce qu’il a payé de sa propre vie le salut qu’il offre gratuitement à quiconque se repent de ses péchés et croit en lui.

D’une part, les hommes sont responsables d’avoir fait mourir Jésus-Christ, les Juifs et les non-Juifs s’étant ligués pour crucifier le Seigneur de gloire (Ac. 4: 27; I Cor. 2: 8). D’autre part, il a donné volontairement sa vie sans y être obligé. Au jardin de Gethsémané, lorsqu’un des disciples voulut le défendre avec une arme, Jésus lui dit: « Remets ton épée à sa place… Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant douze légions d’anges ? Comment s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? » (Mt. 26 : 52-54).

Le Seigneur Jésus n’était pas contraint de donner sa vie. Il l’a donnée volontairement, d’abord comme un sacrifice de bonne odeur à Dieu et ensuite pour nos péchés (Ep. 5: 2; I Cor. 15: 3).

Après les trois heures de ténèbres, pendant lesquelles le Seigneur Jésus endura les souffrances expiatoires, et après avoir dit: « Tout est accompli », il s’écria d’une voix forte: « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Jn 19 : 30 ; Luc 23 : 46). Ses dernières paroles sont un cri de victoire. Elles attestent une mort consciente et volontaire. Le juste est mort pour les injustes (I Pi. 3: 18).

Une mise en garde s’impose face à l’erreur appelée « hyper-calvinisme ». Les tenants de cette doctrine disent que Jésus-Christ est mort seulement pour les péchés des croyants alors que la Bible affirme que Jésus-Christ est une victime expiatoire pour les péchés du monde entier (I Jn 2 : 2). Remarquons à ce sujet les trois « tous » dans I Timothée 2 : 1-5 :

1. J’exhorte à faire des prières « pour tous les hommes », verset 1

2. Dieu veut que  » tous les hommes soient sauvés », verset 4

3. Jésus-Christ… s’est donné « en rançon pour tous « , verset 6.

Ailleurs, l’Ecriture nous apprend que le salut n’est pas accordé automatiquement à tous les hommes sans distinction. Il est offert à tous, mais la Bible appelle « rachetés » seulement ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont reçu Jésus-Christ par un acte de foi. Tous les hommes, sans exception, peuvent être au bénéfice de la rédemption. En fait, tous les hommes ont besoin d’être rachetés s’ils ne veulent pas être perdus pour l’éternité. Mais, un seul est le Rédempteur, Jésus-Christ, parfaitement Dieu et parfaitement homme.

IV. Unique quant à sa Réjection

Le Seigneur Jésus est unique parce qu’il n’a fait que du bien, même à ses ennemis. Tous les hommes sont pécheurs (Ro. 3 : 23). Lui seul a pu dire : « Qui de vous me convaincra de péché ? »(Jn 8 : 46). De la bouche même de celui qui l’a livré pour être crucifié, de la part de ceux qui l’ont condamné et d’autres témoins, il a été déclaré innocent et juste (Mt. 27: 4, 19, 24; Luc 23 : 14, 19; Jn 19: 4). Et pourtant, il a été condamné comme méritant la mort (Mt. 26 : 66).

Il est unique, parce que, comme nous l’avons vu, il était annoncé avec précision par les prophètes et aurait dû être reconnu. Mais, il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu (Jn 1 : 11 ). « Les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (Jn 3 : 19).

Mais, le jour vient où les hommes reconnaîtront en Lui Celui qu’ils ont rejeté. Son peuple, Israël, fera siennes les paroles du prophète Esaïe, écrites sept siècles avant sa première venue: « Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage. Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, meurtri pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis… »(Es. 53 : 2-6).

Au delà des jours sombres qui attendent notre monde, après la période de jugements terribles et de guerres que nous voyons poindre à l’horizon, le croyant authentique, nourri et instruit par la Parole de Dieu, peut se réjouir de ce jour merveilleux où Celui qui a été rejeté sera acclamé.  » Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, et ceux qui l’ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen! »(Ap. 1 : 7).
(à suivre)


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