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Notre Seigneur Jésus-Christ est unique

(suite et fin)

V. Unique quant à sa Résurrection

   Jésus-Christ n’est pas le Fils de Dieu seulement depuis sa résurrection. Il est le Fils de Dieu de toute éternité (Jn 1 : 1-3; Col. 1 : 16, 17). Mais sa résurrection est, avec sa vie sans péché et ses miracles, une preuve supplémentaire de sa déité. Il a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d’entre les morts (Ro. 1: 4).

   Lorsque nous parlons de résurrection, nous voulons dire le retour à une vie corporelle après la mort dûment constatée. La Bible ne parle nulle part de résurrection d’esprits. Le Seigneur Jésus avait dit, aux Juifs incrédules, avant de mourir: « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ». Il parlait du temple de son corps. C’est pourquoi lorsqu’il fut ressuscité des morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela, et ils crurent à l’Ecriture et à la parole que Jésus avait dite » (Jn 2 : 19-22). Une autre preuve qu’il avait un corps, c’est que, après la résurrection, il dit à ses disciples effrayés qui doutaient: « Voyez mes mains et mes pieds, c’est bien moi; touchez-moi et voyez: un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’ai » (Luc 24 : 39).

   La Bible nous rapporte d’autres cas de résurrection, mais ces personnes sont mortes de nouveau. La Bible dit: « Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui » (Ro. 6 : 9). Il est ressuscité d’une vie nouvelle, glorieuse, impérissable. Il est appelé le premier-né de toute la création et premier-né d’entre les morts (Co. 1 : 15, 18). A noter que l’expression « premier-né » n’est pas un titre nécessairement chronologique, mais plutôt hiérarchique.

   On entend parler aujourd’hui de personnes qui sont sensées être mortes, puis revenues à la vie. Ces gens racontent toutes sortes d’expériences qui nous laissent perplexes. Notre but n’est pas de discuter ces récits, mais de préciser qu’il ne faut pas confondre résurrection et réanimation. Dans un état de coma, une personne peut sans doute faire des expériences extraordinaires, mais, en fait l’individu est encore en vie, même s’il est tout près de la mort. La résurrection de Jésus-Christ eut lieu trois jours après que son côté fut percé et que son sang fut répandu (Jn 19 : 34).

   Qui d’autre oserait s’exprimer comme notre Seigneur ? « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre; tel est J’ordre que j’ai reçu de mon Père » (Jn 10: 17, 18).

   La mort a gardé captifs tous les fondateurs de religion. Le Fils de Dieu est ressuscité victorieux et glorieux de la mort. Le tombeau vide a un message :

à la science… explique cet événement,
à l’histoire… répète cet événement,
au temps… efface cet événement,
à la philosophie… comprends cet événement,
à la foi… crois cet événement.

VI. Unique quant à son Retour

   La naissance miraculeuse de Jésus, sa vie sainte et parfaite, sa mort, sa résurrection et son ascension sont des faits accomplis. Son retour pour chercher les siens, puis régner sur ce monde, sont des événements encore à venir. Mais, de même que les nombreuses prophéties de l’Ancien Testament se sont accomplies à la lettre lors de sa première venue, celles qui ne sont pas accomplies s’accompliront aussi quand il reviendra.

   Certaines personnes confondent avec la mort les prophéties annonçant le retour de Jésus-Christ. Il est vrai que la mort peut nous surprendre inopinément, mais les textes des Evangiles qui parlent de l’arrivée du voleur pendant la nuit ne réfèrent pas à la mort mais au retour du Seigneur. Il viendra subitement et surprendra les hommes qui ne l’attendent pas.

   A la veille de quitter ce monde, le Seigneur Jésus a rassemblé ses disciples dans la chambre haute et leur dit: « Il y a plusieurs demeùres dans la maison de mon Père. Si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m’en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jn 14: 2-3).

   Qui d’autre pourrait tenir un tel langage ? Notre Seigneur n’est-il pas unique à ce point de vue-là aussi ?

   Plus tard, l’apôtre Paul a complété la révélation sur ce sujet: « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur: nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (I Th.4: 15-17).



VII. Unique quant à son Règne

   Les grands hommes meurent et il n’est pas question qu’aucun d’eux ne revienne comme souverain de cette planète. Jésus-Christ sera un jour acclamé Roi de toute la terre (Za. 14: 9; Es. 32: 1; Ap. 15: 3; 17: 14; 19: 16).

   Le brigand crucifié à côté de Jésus, converti juste avant de quitter ce monde, dit au Seigneur: « Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » (Luc 23 : 42). Il savait bien que Jésus allait mourir, et lui aussi, dans très peu de temps. Cette requête est plus qu’une bonne pensée, mais une confession de foi dans la résurrection et le retour de Jésus-Christ pour régner.

   Les disciples réunis sur la montagne des Oliviers, juste avant l’ascension, posèrent cette question: « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Ac. 1 : 6). Les apôtres attendaient un royaume terrestre, littéral, et le Seigneur n’a pas corrigé cette idée. Il n’a simplement pas voulu fixer de date. Les nombreuses prophéties qu’on peut lire dans les prophètes de l’Ancien Testament doivent s’accomplir et c’est faire violence au texte de les spiritualiser au profit de l’église.

   En parlant du retour de Jésus-Christ et de son règne, il importe de faire la distinction entre la venue du Seigneur pour les siens (l’enlèvement) et le retour du Seigneur avec les siens (sa venue en gloire) pour juger le monde et établir son royaume messianique (le millénium, appelé aussi règne de mille ans). Ce sont, ensemble, les deux étapes de son retour.

   Il faut aussi saisir la différence que fait l’Ecriture entre le millénium et l’état éternel. Le millénium aura lieu sur cette terre purifiée et restaurée. alors que l’état éternel ne vient qu’après la destruction de cette planète, lorsque Dieu aura créé un nouveau ciél et une nouvelle terre (2 Pi. 3: 10; Ap. 20: 1-10, 21 : 1).

   Les quelques points qui suivent aideront à voir la différence mentionnée. Pendant le millénium la longévité sera accrue, celui qui mourra à cent ans sera jeune, mais la mort existera encore. Les hommes procréeront (Es. 65 : 20-25). Dans l’état éternel, la mort ne sera plus et les saints glorifiés ne connaîtront plus la relation mari et femme (Ap. 22 : 4 ; Mt. 22 : 30) Pendant le millénium, Satan sera lié. Ensuite, il sera relâché pour un peu de temps, puis finalement et définitivement jeté pour l’éternité dans l’étang de feu et de soufre, tourmenté jour et nuit aux siècles des siècles (Ap. 20: 2, 3, 10).

   Le sujet est très vaste et nous ne pouvons entrer ici dans tous les détails. Ce qui vient d’être dit suffit pour démontrer que notre Seigneur Jésus-Christ est le seul Souverain à qui reviennent l’honneur et la gloire aujourd’hui et pour l’éternité. Que son règne vienne !



Conclusion

   Avancer dans la vie chrétienne n’est pas rechercher le spectaculaire, mais progresser dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ (2 Pi. 3: 18; Ep. 4: 15). La recherche du miraculeux, très à la mode aujourd’hui, n’est pas un signe de spiritualité ni une preuve de notre appartenance au Seigneur. Il est fort possible de faire des miracles au nom du Seigneur et d’être finalement rejeté par lui (Mt. 7 : 22, 23).

   N’aimerions-nous pas mieux ressembler à Jean-Baptiste ? Il n’a fait aucun miracle, mais tout ce qu’il a dit de Jésus était vrai (Jn 10: 41). Le test suprême de notre profession de foi en Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est notre marche quotidienne en communion avec Lui. Si ces lignes ont contribué à vous le faire connaître, ou connaître avec plus de précision et aimer davantage, notre but aura été atteint.

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