Nous avons quelqu’un
Tiré de Plaire au Seigneur
« Le point capital de ce qui vient d’être dit, c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur, qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux. » (Hébreux 8.1)
« Je n’ai personne qui vienne m’aider », pense cette dame âgée et isolée. « Je n’ai personne qui puisse comprendre mon chagrin », se dit cette jeune femme après une déception amoureuse. « Je n’ai personne avec qui partager », déplore cet homme, muté pour son travail dans une ville éloignée. « Je n’ai personne » : qu’elle soit formulée ou enfouie, cette plainte trahit malheureusement la réalité de beaucoup dans un monde de plus en plus individualiste et égoïste.
Quel contraste avec l’affirmation triomphante de l’auteur de l’Épître aux Hébreux ! Dans les sept premiers chapitres de sa lettre, il a développé les gloires d’une Personne, une Personne unique, à la fois Dieu et homme. Avant de mettre en évidence la gloire de l’œuvre accomplie par cette merveilleuse Personne à la croix, l’auteur s’interrompt, comme pour alerter son lecteur : le point le plus important de son développement, « c’est que nous avons un tel souverain sacrificateur » :
– Quelqu’un d’apte à nous comprendre : Cette Personne glorieuse, Dieu le Fils, est devenu homme précisément pour pouvoir maintenant nous comprendre : les épreuves qu’il a connues sur terre lui permettent d’entrer dans celles que nous connaissons (2.18 ; 4.15).
– Quelqu’un de parfait : Les gens qui nous sont proches nous déçoivent parfois ; ils sont (trop souvent, pensons-nous) défaillants à notre égard. Mais lui est ce « souverain sacrificateur » qui nous « convenait », car il est saint, innocent, sans tache (7.26).
– Quelqu’un de puissant : Sa place actuelle, « à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux » en témoigne : peut-on imaginer une place plus élevée dans l’univers ?
– Quelqu’un proche de nous : Certes, Jésus est au ciel, mais la foi nous le rend présent et proche ; et l’accès vers lui est toujours ouvert.
– Quelqu’un qui prie pour nous : C’est un de ses rôles principaux en tant que « souverain sacrificateur ».
Alors, nous qui connaissons un « tel » Jésus, ne disons, ni ne pensons jamais : « Je n’ai personne » ; remercions plutôt en pensant : « J’ai une Personne »… et quelle Personne !