Ce n’est pas un fou, celui qui donne à
Dieu ce qu’il ne peut pas garder,
afin de gagner ce qu’il ne pourra
jamais perdre.        Elliot.

T E M O I G N A G E

Dans l’assemblée, j’étais actif pour répandre l’évangile. Je prenais part à toutes les activités. J’avais un profond intérêt pour l’oeuvre missionnaire, faisant tous mes efforts pour y intéresser tous les membres de l’assemblée.
Je puis donc dire ici que le missionnaire en puissance, c’est-à-dire celui qui désire le devenir, doit se montrer à l’avance, à la maison, à l’assemblée, le serviteur du Seigneur, cela avant de le devenir hors de son milieu, donc avant de partir.
J’avais un intérêt particulier pour un pays, la Tanzanie, car un de mes amis et sa compagne étaient partis là-bas quelques années auparavant. Ma femme et moi, nous invitions souvent des missionnaires à notre table. Or, un jour qu’un missionnaire était chez nous, le Seigneur me parla d’une façon bien définie. Ce ne fut ni à la maison, ni lors d’une réunion, mais à l’heure de midi, je prenais mon repas seul, dans ma voiture, entre deux tranches de travail.
Ce fut différent de tout ce que j’avais entendu jusque-là ! Le Seigneur me dit: « Veux-tu aller en Tanzanie ? ». Je répondis: « Oui, Seigneur, je veux! ». C’était un appel précis: IL m’envoyait. Un appel aussi défini, aussi précis que ma conversion.
Comme pour Paul: « Le Christ m’a envoyé pour prêcher l’évangile ». Ou concernant Esaïe: « Qui enverrai-je ? » « Me voici, envoie-moi ». A ce moment-là, je me rappelai que, bien des années auparavant, j’avais été gravement malade: une hémorragie cérébrale. Ce fait pouvait-il être un empêchement, un signe contraire, une indication à ne pas partir ?
Pour être au clair à ce sujet, je me rendis auprès d’un médecin chrétien. Celui-ci me fit comprendre qu’il s’agissait d’aller vivre auprès d’une population étrangère, d’apprendre une langue difficile et cela dans un climat parfois malsain. Je répondis que j’étais prêt à rester dans mon pays et à servir le Seigneur, là où IL le désirait. Le médecin m’envoya alors passer de nombreux tests dans un hôpital. On m’apprit là que toutes les épreuves étaient favorables et que, médicalement parlant, je pouvais partir en pays chauds.
A ce moment, je fis part de mon voeu aux frères anciens de l’assemblée, et ceux-ci exprimèrent leur accord et leur appui. Par la suite, le Seigneur nous confirma d’une autre manière, à mon épouse et à moi-même, Sa Parole. Nous nous préparâmes alors à partir.
Regrettons-nous ce pas ? Non. Le Seigneur a été fidèle. Il y a là une très grande moisson, mais les travailleurs sont peu nombreux !


Une soeur parle à ses soeurs en Christ

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