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Pressé des deux côtés

Phil. 1 : 23

Ce serait une injustice envers l’apôtre Paul que de ramener ses préférences à quelques vanités mondaines. Il n’est pas un chercheur extravagant d’avantages périssables. Mieux que quiconque, il connaît les nécessités et les responsabilités de la vie. Il a travaillé, éprouvé beaucoup de satisfactions, mais aussi connu bien des amertumes. Alors, vers le soir de sa vie, il se pose la question : Continuer à vivre ou être auprès du Seigneur; que dois-je souhaiter?


LES DIFFICULTÉS DU CHOIX. – « Je ne saurais dire… ».

On le comprend vu
– Son âge.Il est détaché des affections matérielles. Néanmoins, la vie a encore un sens.
– Sa situation.Prisonnier, pourtant il continue à combattre le bon combat de la foi.
– Sa fatigue.Après tant de labeurs, il pourrait aspirer au repos, toutefois son oeuvre ne lui paraît pas terminée.
– Ses infirmités.Il n’en est pas exempt, mais il sent la force de continuer à les supporter.


LE MEILLEUR serait évidemment d’être avec le Seigneur.

Cette Idée, il l’a déjà exprimée dans II Cor. 5 : 2: « Désirant revêtir notre domicile céleste ».

Pour pouvoir parler ainsi, il fallait que :
  • son expérience chrétienne soit vraie,
  • sa foi en les promesses divines soit solide,
  • sa connaissance des réalités célestes soit précise,
  • sa confiance en Dieu soit fondée sur la Parole éternelle,
  • son service pour le Maître soit approuvé.

LE NÉCESSAIRE serait de demeurer dans la chair.

Deux raisons le poussent dans cette direction
  • L’avancement spirituel des croyants, dans la grâce, la connaissance, l’amour, la communion fraternelle, jusqu’à ce que Christ soit formé en eux.
  • Leur joie dans la foi. Se réjouir avec eux des biens par lesquels ‘Eternel les aura bénis (Deut. 12 7), dans le lieu choisi pour y faire résider Son Nom (Deut. 16: 11).
Le « meilleur » doit-il céder le pas au « plus nécessaire » ? Comprenons-le par cet exemple : C’est dimanche, il fait un temps abominable. Le meilleur serait de rester chez soi. D’autres croyants feront de même Le nécessaire est de se trouver présent au culte.

Le meilleur pousse à l’indolence.
Le nécessaire pousse à l’action.



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