Pressé des deux côtés
Ce serait une injustice envers l’apôtre Paul que de ramener ses préférences à quelques vanités mondaines. Il n’est pas un chercheur extravagant d’avantages périssables. Mieux que quiconque, il connaît les nécessités et les responsabilités de la vie. Il a travaillé, éprouvé beaucoup de satisfactions, mais aussi connu bien des amertumes. Alors, vers le soir de sa vie, il se pose la question : Continuer à vivre ou être auprès du Seigneur; que dois-je souhaiter?
LES DIFFICULTÉS DU CHOIX. – « Je ne saurais dire… ».
On le comprend vu
– Son âge. | Il est détaché des affections matérielles. Néanmoins, la vie a encore un sens. |
– Sa situation. | Prisonnier, pourtant il continue à combattre le bon combat de la foi. |
– Sa fatigue. | Après tant de labeurs, il pourrait aspirer au repos, toutefois son oeuvre ne lui paraît pas terminée. |
– Ses infirmités. | Il n’en est pas exempt, mais il sent la force de continuer à les supporter. |
LE MEILLEUR serait évidemment d’être avec le Seigneur.
Cette Idée, il l’a déjà exprimée dans II Cor. 5 : 2: « Désirant revêtir notre domicile céleste ».
Pour pouvoir parler ainsi, il fallait que :
- son expérience chrétienne soit vraie,
- sa foi en les promesses divines soit solide,
- sa connaissance des réalités célestes soit précise,
- sa confiance en Dieu soit fondée sur la Parole éternelle,
- son service pour le Maître soit approuvé.
LE NÉCESSAIRE serait de demeurer dans la chair.
Deux raisons le poussent dans cette direction
- L’avancement spirituel des croyants, dans la grâce, la connaissance, l’amour, la communion fraternelle, jusqu’à ce que Christ soit formé en eux.
- Leur joie dans la foi. Se réjouir avec eux des biens par lesquels ‘Eternel les aura bénis (Deut. 12 7), dans le lieu choisi pour y faire résider Son Nom (Deut. 16: 11).
Le meilleur pousse à l’indolence.
Le nécessaire pousse à l’action.
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