Quatre raisons d’être en paix selon Lévitique 16
Un chrétien était encore troublé dans sa conscience par des péchés qu’il avait commis. Ils lui semblaient trop importants pour être ôtés de devant Dieu. Un de ses amis, voyant sa souffrance, lui dit : « Connais-tu les quatre ‘tous’ de Lévitique 16 ? » : « Il confessera sur lui toutes les iniquités., toutes leurs transgressions. tous leurs péchés., le bouc portera toutes leurs iniquités. » (16.21-22)
Le dixième jour du septième mois était en Israël un jour absolument unique dans l’année juive. C’était le jour des expiations. Le sacrificateur prenait, entre autre, deux boucs, en égorgeait un, apportait de son sang dans le lieu très saint du tabernacle sur le couvercle d’or de l’arche appelé le propitiatoire. Par ce sang, Dieu était propice à Israël durant une année.
Le chapitre 9 de l’Épître aux Hébreux établit une liaison entre ce jour des propitiations et ce que notre Seigneur a accompli d’une façon parfaite et définitive : « Mais Christ est venu [.], est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, [.] avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » (Héb 9.11-12) La figure de Lévitique 16 a reçu son plein accomplissement en Jésus Christ.
Le second bouc n’était pas immolé, il était conservé vivant. Aaron le sacrificateur posait ses deux mains sur sa tête, et confessait sur lui toutes les iniquités des fils d’Israël, toutes leurs transgressions, tous leurs péchés. Il est ajouté : « Le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre inhabitée ». Le bouc s’en allait mourir misérablement dans le désert.
Nos contemporains ne connaissent certainement pas grand chose du Lévitique, troisième livre de la Bible. Pourtant cette ordonnance a laissé une trace dans le langage populaire : on parle de « chercher un bouc émissaire ».
Elle est pour chaque chrétien à la fois solennelle et apaisante :
– Solennelle, car ce bouc typifie notre Seigneur qui « a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2.24) à l’heure de la croix. Il dut dire : « Mes iniquités m’ont atteint » (Ps 40.12). Mes iniquités ? c’étaient celles des croyants de tous les temps. Il s’en était chargé pour les emmener « dans une terre inhabitée » pour qu’en toute justice Dieu puisse nous les pardonner et ne plus s’en souvenir.
– Apaisante car, si l’Esprit se plaît à répéter dans ce texte « toutes », « toutes », « tous », « toutes », c’est pour assurer nos âmes de la perfection de l’ouvre de Jésus, afin qu’elles aient la paix.