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Qu’est-ce que la sainte cène et qui peut y avoir part ?

   Quatre textes de la Bible nous parlent de la deuxième cérémonie instituée par Christ, laquelle est la sainte cène. Ceux-ci se trouvent dans les évangiles de Matthieu, Marc et Luc et dans la première épître aux Corinthiens.

   Dans l’évangile de Matthieu, Jésus met l’accent sur l’invitation qu’est la cène et dit: « prenez, mangez », en parlant du pain, qui représente son corps, et il ajoute « buvez-en tous », en relation avec le vin, lequel représente son sang répandu pour le pardon des péchés. La participation personnelle de chaque croyant au pain et au vin est donc sa réponse à l’invitation du Seigneur.

   Marc précise, lui, que les disciples ont tous bu à la coupe.

   Luc relève que la dernière Pâque de Jésus a été l’occasion choisie par lui d’instituer la première cène. La Pâque rappelait la délivrance d’Israël en vertu de l’aspersion du sang de l’agneau pascal. La cène est pour nous le souvenir des souffrances et de la mort de Jésus, l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, par son sacrifice unique et sanglant à la croix.

   Jésus précise: « ceci est mon corps, qui est donné pour vous ». Il a révélé ici ce qu’est l’amour vrai, et il a ajouté « faites ceci en mémoire de moi ». La cène est donc avant tout un repas du souvenir, un mémorial de l’oeuvre de notre salut accomplie par Christ.

   Dans le chapitre 2 du livre des Actes des apôtres, nous voyons les premiers chrétiens qui obéissent au Seigneur et persévèrent dans « la fraction du pain », c’est-à-dire la pratique du saint souvenir institué par lui.

   Dans la première épître aux Corinthiens, au chapitre 10, l’apôtre Paul enseigne à l’Eglise ce qu’est la table du Seigneur et au chapitre 11, il l’instruit sur la signification de la cène du Seigneur. La table du Seigneur met en évidence surtout la notion de communion et la cène, celle de mémorial. A cette table, nous exprimons de façon symbolique, mais visible, notre communion avec Christ et avec nos frères et soeurs dans la foi, ce qui nécessite donc que nous soyons en paix avec les autres chrétiens, sinon nous ne sommes pas dans la vérité. Dans ce même passage, la Parole de Dieu avertit fortement que l’on n’a pas le droit de toucher aux idoles, car tout ce qui leur est sacrifié l’est, en réalité, aux démons. Tout contact avec des pratiques idolâtres et occultes est en absolue contradiction avec la volonté de Dieu et exclut de la participation à la table du Seigneur. Avant de prendre part à ce mémorial, celui qui a commis des actions touchant à l’idolâtrie doit s’en être sincèrement repenti, avoir demandé à Dieu de l’en purifier par le sang de Jésus et s’être détourné résolument de tels péchés.

   Au chapitre 11 de la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul établit que la cène est le repas du Seigneur, il est donc saint. Ceci implique qu’il doit se passer dans l’ordre et la dignité, ce qui n’exclut nullement la vie et la joie. Paul rappelle ce que les évangiles signalent et met en évidence qu’il s’agit non seulement d’une commémoration présente d’un événement passé, mais il précise que, par cet acte, « nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ». Ce dernier point porte nos regards vers le futur, où alors nous participerons à un autre repas, celui des noces de l’Agneau, dans le ciel. Ceci met en évidence le fait que seuls de vrais chrétiens peuvent prendre part à la sainte cène.

   Tout cet enseignement est assorti d’un avertissement solennel, celui de ne pas « manger le pain ou boire la coupe du Seigneur indignement », sous peine d’être « coupable envers son corps et son sang », ce qui n’est pas sans graves conséquences. L’apôtre Paul nous invite à « nous juger nous-mêmes, afin que Dieu n’ait pas à nous juger ». Ceci signifie qu’avant de participer au souvenir des souffrances et de la mort de notre Sauveur ressuscité, nous devons nous examiner à la lumière de la Parole de Dieu et nous laisser montrer par le Saint-Esprit où nous avons désobéi à la volonté de Dieu. Nous devons regretter nos fautes, invoquer le pardon du Père céleste par le sang de Jésus, réparer ce qui peut l’être et nous détourner absolument du péché en nous saisisant par la foi du pardon promis.

   L’auteur inspiré déclare alors « que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ». Le désir et la volonté de Christ est que les vrais chrétiens se souviennent de lui, mais cela doit être fait dans les conditions voulues par lui, en harmonie avec sa sainteté.

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