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Responsabilité de l’Eglise

L’Eglise marchant ici-bas pendant l’absence de Jésus est appelée à témoigner au monde, par sa marche spirituelle et céleste, que ce Jésus qu’il a rejeté, vit au plus haut des cieux, puisqu’Il produit en elle, par son Esprit, ses sentiments et ses affections célestes.

Déclin dans le témoignage de l’Eglise
Avec l’attente journalière du Seigneur ont disparu l’union des disciples, leur séparation du monde, la vie spirituelle et céleste qui les distinguait au commencement. Quand le serviteur a dit en son coeur: «Mon maître tarde à venir», il s’est mis à battre ses compagnons de service, à manger et à boire avec les ivrognes! (Mat th. 24, 48-49).
Quand l’Eglise a cessé de regarder en haut pour attendre le Seigneur des cieux, elle a regardé en bas pour chercher son repos, ses aises, des richesses, des honneurs; elle est devenue terrestre, ennemie de la croix de Christ, s’unissant au monde jusqu’à lui donner droit de cité au milieu d’elle, à prostituer son culte, sa cène. Enfin, elle a mis sa gloire dans ce qui fait sa honte.
Non seulement les chrétiens se sont unis au monde, mais ils se sont aussi séparés entre eux. Au lieu de témoigner de l’unité de l’Esprit qui l’animait par l’unité du corps, l’Eglise s’est divisée en d’innombrables partis, distingués par des noms d’hommes, de nations ou de doctrines. Ah! ce n’était pas ce que le Seigneur demandait pour elle, quand il disait: «Que tous soient un, ainsi que toi Père, tu es en moi et moi en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous et que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé »(Jean 17, 21).

Témoignage de l’Eglise à son début
Ce n’était pas non plus le spectacle qu’offraient les premiers disciples, quand ils étaient tous ensemble en un même lieu et que «la multitude de ceux qui croyaient n’était qu’un coeur et qu’une âme» (Actes 2, 44- 47; 4, 32). Aussi une grande grâce était sur eux tous et plusieurs croyaient.
Il est vrai que cette heureuse manifestation de l’unité avait déjà reçu de graves échecs à Corinthe, quand l’un disait: «Moi, je suis de Paul», un autre: «Moi d’Apollos» (1 Cor. 1, 11-12). C’était le mystère d’iniquité se mettant en train (2 Thess. 2, 3-8). Cependant, le mal était loin d’avoir l’étendue qu’il a aujourd’hui.
L’unité en gloire
L’unité en gloire est celle dans laquelle seront «un» tous les saints lorsqu’ils apparaîtront dans la même gloire que Christ. En la voyant, le monde connaîtra ce qu’il n’a pas voulu croire: que le Père a envoyé le Fils et nous tous les croyants sommes aimés du même amour que lui (Jean 17, 23).
Chrétien, «connaissant que c’est déjà l’heure de nous réveiller du sommeil, car maintenant le salut est plus près de nous que lorsque nous avons cru: la nuit est fort avancée et le jour s’est approché; rejetons donc les oeuvres des ténèbres, et revêtons les armes de la lumière» (Rom. 13, 11-14).



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