Réussir notre vie avec Dieu
ou le secret de la consécration
Josué 1.1-15
Appel et promesses de Dieu pour une nouvelle génération
Les 15 premiers versets du livre de Josué nous incitent à la réflexion et nous encouragent franchement dans nos profondes aspirations à plaire au Seigneur par une vie qui l’honore. Ce sont des leçons spirituelles et pratiques que Dieu nous adresse à travers cette touchante rencontre. Point n’est besoin de rappeler que tous ces récits divinement inspirés sont éminemment authentiques et ont été « écrits pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.» (1 Cor 10.11)
Une leçon pour aujourd’hui ?
Moïse est mort. Le peuple est au bord du Jourdain et attend l’entrée dans le pays de la promesse. Il a passé 40 ans dans le désert à cause de son incrédulité. La première génération, à cause de sa désobéissance à Dieu, a dû finir sa course terrestre dans le désert. Une nouvelle génération se lève. Il lui faut donc un nouveau conducteur, un homme fidèle qui la fasse entrer en possession de son héritage.
Josué est là. Il a été préparé depuis longtemps à cette nouvelle mission. Il va maintenant devoir se consacrer au service auquel Dieu l’a appelé : conduire le peuple de l’autre côté du Jourdain, concrétiser le plan de conquête, et prendre possession du pays promis par Dieu, Canaan. Dieu décide de s’entretenir avec Josué. Dans cette communication divine directe, appel, exhortation et promesses sont réunis.
Verset 1
« Après la mort de Moïse, serviteur de l’Eternel, l’Eternel dit à Josué, fils de Noun, serviteur de Moïse… »
Moïse est appelé « serviteur de l’Éternel » et Josué « serviteur de Moïse ».
L’humilité était une des caractéristiques de ces deux éminents serviteurs du Seigneur. Jésus-Christ a repris ce thème en nous invitant à le servir humblement : « Quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur, et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme rançon pour tous. » (Mat 20.26-27) L’esprit de service va à l’encontre de notre tendance naturelle. S’affirmer, et non pas s’effacer, est la devise de la société postmoderne.
La fidélité était une autre qualité de Moïse et de Josué. Cette qualité a été exaltée par le Seigneur : « Bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Mat 25.21) Ce n’est pas dans la quantité de travail que l’on abat, mais dans sa qualité, que gît le secret du serviteur. « Être fidèle en peu de chose » vaut mieux que l’infidélité, l’activisme. Mais pas de nonchalance, ni de négligence non plus ! Car l’éternité démontrera la qualité de notre service.
Rappelons-nous que le seul modèle sans faille est Jésus, venu pour servir et donner sa vie comme prix de notre rachat, et pour nous libérer de l’esclavage du péché, de la puissance des ténèbres. L’obéissance fidèle du Seigneur nous a valu le salut, le pardon, la vie éternelle. Comme nous sommes incapables de nous sauver par nos propres œuvres, Jésus a consenti à accomplir l’œuvre de notre rédemption, nous ouvrant par là même la porte du bonheur éternel. « Servons donc le Seigneur en nouveauté de vie et non en vieillesse de lettre. » (Rom 7.6) Les vies de Moïse et de Josué étaient manifestement remplies du Seigneur : tous deux offrirent le témoignage de serviteurs de Dieu dignes de lui.
À l’instar des deux serviteurs Moïse et Josué, nous pouvons nous aussi pleinement réussir notre vie spirituelle, avec les hauts et les bas qu’elle réserve, en empruntant le chemin de l’humilité et de la fidélité à Jésus-Christ.
Les impératifs de la consécration
Dieu appelle maintenant Josué à remplacer Moïse. Quelle responsabilité va désormais reposer sur lui !
Aujourd’hui, qu’en est-il de la nouvelle génération, de la relève? Vous qui lisez ces lignes, entendez-vous l’appel du Seigneur à remplir les ministères restés vacants. Allez-vous engager le combat, vous tenir à la brèche, prendre clairement parti pour la cause de l’Evangile ? Entendez-vous en cet instant la voix du Seigneur qui désire vous parler ?
Verset 2a
« Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant lève-toi… »
Josué, pourtant déjà habitué à suivre l’Éternel à travers le désert, entend maintenant clairement l’ordre précis du Seigneur de conduire son peuple dans le pays de Canaan.
Tel est l’ordre que Dieu adresse à tout chrétien qui veut suivre le Seigneur. Que le croyant soit mortellement fatigué (1 Rois 19.5), qu’il attende les directives divines pour travailler à la construction de la maison de Dieu (1 Chron 22.16), qu’il languisse après la reconstruction de la maison de Dieu en ruine (Néh 2.18), qu’il soit rempli du désir bouillant de témoigner de son Dieu, mais encore très jeune, (Jér 1.17), l’ordre reste le même : « Lève-toi ! »
Combien de fois le Seigneur lui-même n’a-t-il pas adressé cet appel aux souffrants1 , à ceux qui sont assaillis par des tentations, par des épreuves diverses (Luc 22.46), ou par l’effroi (Mat 17.7) ? Au préalable, il avait appris à se lever lui-même de bon matin pour prier : « Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert, où il pria. » (Marc 1.35) Pour nous, le secret d’une vie spirituelle abondante réside aussi dans nos entretiens matinaux avec Dieu (cf. Ps 57.8 : « Je m’éveillerai à l’aube du jour. ») C’est là que commence une journée au service de Christ (Rom 12.1-3).
Pour réussir notre vie avec Dieu, ne restons plus assis, mais levons-nous, marchons et bâtissons. Cette expression nous secoue et nous rappelle que nous avons un service à remplir pour le Seigneur.
Verset 2b
« Traverse le Jourdain que voici, toi et tout ce peuple »
Josué devait suivre l’ordre de l’Éternel en « passant le Jourdain » avec tout le peuple. Ce n’était pas une mince affaire face aux ennemis de l’autre côté du fleuve.
Pour le chrétien, le Jourdain est d’abord le symbole de sa mort avec Christ. « Considérez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ. » (Rom 6.11)
Après la sortie d’Egypte, la traversée de la Mer Rouge et celle du désert, il s’agissait pour Israël de prendre possession du pays de la promesse. Mais il fallait d’abord franchir le Jourdain. Ce passage obligé correspond pour nous à la prise de conscience de notre état de péché, de notre impuissance face au péché, et en même temps à notre appropriation par la foi de la grande réalité spirituelle que « notre vieil homme a été crucifié avec [Christ] » (Rom 6.6) et que nous devons marcher « en nouveauté de vie », comme « Christ qui est ressuscité » (v 4).
Le règne du péché appartient à notre ancien état : « J’ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi qui vit, mais c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Gal 2.20) Le passage du Jourdain nous est indispensable pour planter nos pieds dans « le pays de Canaan », afin de le conquérir.
Paul s’est servi de l’exemple du peuple d’Israël et de sa traversée du désert (1 Cor 10.1-22) pour nous rappeler que Dieu permet des épreuves (tentations) afin que nous apprenions à nous connaître nous-mêmes, et à nous réfugier constamment dans le Seigneur, en marchant « en nouveauté de vie » (Rom 6.4). C’est un combat de tous les jours, mené par la foi.
Rappelons-nous que l’obstacle le plus sérieux dans le franchissement de « notre » Jourdain, c’est toujours notre propre « moi ». N’oublions jamais que nous devons effectuer quotidiennement cette traversée avec l’aide de Dieu : « Quiconque se livre au péché est esclave du péché », mais « si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8.34-35)
Le Jourdain devait être franchi avec tout le peuple de Dieu. Servir Dieu veut dire aussi amener d’autres personnes à Christ et avancer ensemble. Franchir le Jourdain avec notre Eglise locale. Ensemble nous devons réaliser cette descente dans le fleuve de la repentance et du renouveau en Christ.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est franchir le Jourdain.
Verset 3
« Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse »<
Chaque mètre de ce nouveau pays devait être conquis par la foi sous le commandement de Josué. Le peuple devait avancer et prendre possession de la terre tenue par neuf nations incurablement plongées dans le paganisme et asservies à de faux dieux.
Pour nous, n’est-il pas merveilleux de savoir que Dieu nous a déjà tout acquis en Christ ? La victoire totale a été chèrement gagnée par notre bien-aimé Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A nous maintenant de fouler le sol des promesses, d’avancer de conquête en conquête par la foi.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est aussi nous appuyer par la foi sur la victoire totale de Christ, car nous avons « tout pleinement en Lui. » (Col 2.10) Cela veut dire qu’en vertu de l’œuvre de la rédemption parfaite accomplie par Jésus-Christ à la croix et par sa résurrection, nous sommes « accomplis » en Lui, notre nouvelle nature y participant pleinement, quelles que soient les circonstances.
Versets 6, 7, 9
« Fortifie-toi et prends courage ! »
Josué et le peuple d’Israël avaient besoin de se fortifier et de prendre courage face à la multitude de leurs ennemis, et devant une rude tâche de conquête et d’installation sur de nouvelles terres.
Il en est de même aujourd’hui. Chaque vie vécue avec le Seigneur est une aventure de la foi qui demande des forces et du courage. Nombreuses sont les embûches et les adversités dans la voie de la conquête. Mais le Seigneur a dit à ses disciples : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde. » (Jean 16.33) Soyons rassurés, car aucun système dominant ou sous-jacent dans notre société postmoderne sans Dieu ne pourra nous vaincre. La vraie force se cache dans la conscience de notre faiblesse et dans nos cris à Dieu pour recevoir force, courage et audace en Christ2 .
Réussir notre vie avec Dieu, c’est prendre constamment courage en puisant dans la grâce de Dieu, qui veut suppléer à notre faiblesse et à notre indigence.
Versets 7, 8
« Médite ce livre de la loi jour et nuit, pour observer et mettre en pratique tout ce qui y est écrit. »
Josué devait puiser dans « la loi de l’Éternel » pour acquérir sagesse, discernement et réussite dans la conquête du pays au-delà du Jourdain. La négligence de la méditation des Paroles de l’Éternel aurait inéluctablement des conséquences fatales pour le peuple, comme le démontre, par exemple, le livre des Juges.
Pour le chrétien, « la loi de l’Eternel », c’est toute la Bible. Dieu s’est progressivement révélé à travers les écrivains divinement inspirés qui nous ont laissé 66 livres. Pour nous, comme pour Josué jadis, le secret de toute victoire gît dans la méditation du Pentateuque et de toute la Bible. Paul exhorte son jeune collaborateur à « s’appliquer à la lecture, à l’exhortation et à l’enseignement. » (1 Tim 4.13) Il devait puiser dans la Parole toute la sagesse, les directives, les instructions, les exhortations.
Les Ecritures saintes nous ont été données pour « nous rendre sages à salut par la foi en Jésus-Christ », et elles nous sont « utiles pour enseigner, convaincre, corriger, éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. » (2 Tim 3.15-17)3
Toute la Bible est remplie d’exemples d’hommes et de femmes de Dieu qui, à travers la méditation et l’obéissance à Dieu, ont été richement bénis. Mais elle dépeint aussi tant d’hommes et de femmes divers – rois ou leaders religieux d’apparence pompeuse, qui ont terminé leur carrière terrestre en catastrophe à cause d’oreilles sourdes aux exhortations des Écritures.
Rappelons-nous que la Parole de Dieu est aussi « l’épée de l’Esprit » (Éph 6.16). Elle seule a la puissance de transformer un cœur, de faire ployer les genoux d’un chef d’état devant le Tout-Puissant, autant que ceux d’un être humain inconnu du monde mais connu et aimé de Dieu. Qu’en est-il de nos méditations quotidiennes? Ce sont d’elles que dépendent toute notre richesse et notre bonheur intérieurs.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est puiser constamment nos ressources dans la Parole de Dieu.
Versets 14, 15
« Vous aiderez vos frères »
Les tribus de Ruben et de Gad ainsi que la demi-tribu de Manassé, ayant déjà reçu de Moïse un territoire en Transjordanie (v. 14), étaient dans l’obligation d’aider leurs frères dans la conquête de leur terre promise.
Dans l’Église de Christ, son Corps, nul ne travaille pour lui-même, pour son propre intérêt. Tout don, tout service est accompli en vue « de l’édification de l’Eglise » (1 Cor 14.26). Tout doit être fait dans cette perspective. Si nous négligeons ce point, nous privons nos frères de conquêtes précieuses, et nous devrons répondre un jour devant Dieu de ce qu’il nous avait confié. « Maintenant nous vivons pour Dieu. » (Rom 6.10-11) Or Dieu désire que tout se fasse pour l’encouragement et l’édification mutuels des membres du Corps de Christ (1 Cor 12 – 14). Notre vrai repos sera celui de nos frères et sœurs aidés selon nos divers dons (Jos 1.14-15). C’est le résumé du grand impératif : l’amour du prochain.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est aider nos frères et sœurs dans le combat de la conquête des âmes pour Jésus-Christ, et de l’édification de l’Église de Christ.
Les promesses de Dieu
Nous rencontrons dans tout l’A.T. ce principe divin : quand Dieu ordonne, il donne aussi ; il équipe ses serviteurs en vue de l’accomplissement de leur tâche assignée. Dieu accompagne ses impératifs de ses promesses pour encourager ses serviteurs dans leur marche avec Lui.
« Tout lieu foulé par la plante de votre pied, je vous le donne » (v. 3)
L’appel de l’Éternel à la conquête de Canaan contient aussi des promesses pour encourager Josué à obéir à sa Parole. Il n’était pas facile d’avancer en terre ennemie, et il fallait les promesses divines pour cette conquête à l’ouest du Jourdain.
Pour nous aujourd’hui, il va sans dire que « pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui. » (1 Cor 1.20) C’est donc par la foi seule que nous devons nous approprier les promesses de Dieu. Nous le faisons à l’instar de Josué qui a franchi le Jourdain pour prendre du terrain à l’ennemi. Nous pensons aussi au père de l’enfant possédé et délivré par Jésus qui s’écria : « Je crois! Viens au secours de mon incrédulité. » (Marc 9.21-24)
La foi n’a pas besoin de voir d’abord, car « heureux sont ceux qui croient sans voir » (Jean 20.29). Si nous marchons dans l’obéissance à sa Parole en mettant la plante de notre pied sur de nouveaux lieux de conquête, Dieu fera le reste4 .
Réussir notre vie avec Dieu, c’est nous saisir de ses promesses en avançant dans une totale confiance en Lui, car ce qu’Il a promis, il l’accomplira.
« Nul ne tiendra devant toi » (v. 5)
Pour conquérir le pays que Dieu leur avait promis, il fallait cette promesse forte à Josué. Pour lui et pour le peuple d’Israël, il était rassurant de se savoir soutenus directement par l’Éternel tout-puissant.
Quant à l’Église du Christ, elle possède cette affirmation de la bouche du Seigneur Jésus lui-même: « Je vous donne autorité5 … sur toute la puissance6 de l’ennemi. » (Luc 10.19) Ce droit à exercer l’autorité sur la force de l’ennemi nous a été donné en Christ. Or tout pouvoir7 , dans le ciel et sur la terre, a été donné à Christ (Matt 28.18). « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable. » (1 Jean 3.8)
Ambassadeurs de Christ, nous pouvons être assurés que « nul ne tiendra devant nous », si nous restons cachés en Christ. Ce combat spirituel, décrit en Éph 6.10-20, consiste essentiellement en notre résistance à l’ennemi, à notre fermeté dans la foi, et à notre capacité à combattre par l’épée de l’Esprit, la Parole de Dieu. C’est le Christ qui s’occupera de la victoire, qui fera reculer Satan et ses cohortes.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est résister à Satan, notre ennemi, et marcher sous l’autorité de Christ.
« Je serai avec toi » (v. 5, 9)
Josué avait besoin de cette certitude implantée dans son coeur : « L’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras », car les combats allaient être rudes pour conquérir le pays.
Il en est de même pour nous. La présence du Seigneur8 dans nos cœurs est une magnifique réalité. Les circonstances les plus défavorables et effrayantes en apparence sont des épreuves, des tests pour nous révéler sa présence constante : « Je serai avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Mat 28.20) Le Père et le Fils ont envoyé l’Esprit, la troisième Personne de la Trinité, pour être avec nous et en nous éternellement (cf. Jean 14.16-17).
Et si Dieu est en nous par l’Esprit, « nous avons aussi tout pleinement en Lui, le chef de toute principauté et de tout pouvoir. » (Col 2.10) Que nous manque-t-il encore? Sommes-nous rassurés par cette réalité spirituelle immuable? Le Dieu de l’univers avec nous et en nous par Christ ! Avec lui, nous pouvons affronter par la foi les plus grands défis du monde.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est marcher dans l’assurance de sa présence constante.
« Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (v. 5)
Josué avait déjà fait l’expérience de la fidélité de Dieu à travers le désert. Maintenant il avait particulièrement besoin de cette promesse, en vue des affrontements avec les ennemis de l’Éternel.
Pour nous, l’auteur de l’Epître aux Hébreux reprend ce passage. Nous devons nous fortifier en Christ, ne pas nous épouvanter devant l’ennemi de nos âmes, devant les difficultés, les épreuves apparemment insurmontables, car il prend soin de nous en toutes choses. « C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ; que peut me faire l’homme ? » (Héb 13.5-6) Dieu pourvoit à tous nos besoins, spirituels et matériels9 (Mat 6.19-21; 25-34; Phil 4.6-7; 11-13; 19; 1 Pi 5.7). Cette promesse adressée à Josué a été accomplie dans la vie de millions de croyants en Christ.
Réussir notre vie avec Dieu, c’est marcher dans la communion avec le Seigneur, dans l’assurance de sa sollicitude dans nos succès et nos échecs, car c’est Lui qui tient la barre de notre vie.
Conclusion
Au XXIe siècle, le défi lancé par Dieu à Josué reste actuel. L’Eglise de Christ est en constant mouvement. Il s’agit de prendre possession de nouvelles terres arrachées à notre ennemi, Satan. Suivons les impératifs du Seigneur et saisissons-nous de ses promesses. A nous de nous lever et de conquérir le pays de la promesse. A Dieu de nous en accorder la possession durable.
Désirons-nous réussir notre vie avec Dieu ? Alors lâchons notre ancienne vie et laissons-nous saisir par Jésus-Christ, notre Sauveur et Seigneur, prenons sa main. Ce sera une nouvelle vie passionnante, avec Lui et en Lui !
1(Matt 9.5 ; Luc 5.23; Marc 2.9 ; Mat 9.6 ; Marc 2.11 ; Luc 5.24 ; Luc 17.14 ; 17.19 ; Jean 5.8)
22 Cor 12.9-11: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
3Le Psaume 1, par exemple, est un appel au choix à faire entre le bonheur, la conquête, la réussite dans la voie des Ecritures, ou alors la ruine sur la voie de l’incrédulité.
4Abraham ne sachant pas où aller, suivit l’appel de Dieu (Héb 11.8-10). Tous les héros d’Hébreux 11 nous servent aussi d’exemples pour avancer sur la route de la foi, souvent pleine d’inconnues.
5« exousia », traduit par autorité, pouvoir ; Mat 9.8 ; Marc 3.15 ; Apoc 9.10
6 « dynamis », traduit par puissance ; Mat 22.29 ; Rom 1.16 ; 15.13 ; actes de puissance ou miracle ; Mat 7.22 ; Act 8.13
7« exousia »
8« Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14.23) ; « Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Col 1.27)
9Ps 37.25 : « J’ai été jeune, et je suis vieux ; je n’ai jamais vu le juste abandonné, ni sa semence cherchant du pain ; il use de grâce tout le jour, il prête et sa semence sera en bénédiction. »