Dossier: L’Épître aux Romains au cœur de l'Évangile
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Rien de bon ?

« Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » (Romains 3.12)

« Comment pouvez-vous dire qu’il n’y a personne qui fait le bien ? Et ces hommes et ces femmes qui s’engagent dans l’action humanitaire pour sauver des vies humaines ? Et toutes ces personnes dévouées et qui mènent une vie respectable ? »

Ah ! il ne fait pas bon dire que personne n’est bon dans notre siècle pétri d’humanisme ! Cette affirmation surprend, choque, révolte. Mais nous devons accepter les affirmations radicales de la Parole de Dieu aussi bien que celles qui nous paraissent plus acceptables. Entendre « Dieu est amour » est certainement plus agréable que lire « Il n’y a pas de juste », mais les deux affirmations sont tout aussi vraies l’une que l’autre.

Ce verset se comprend dans son contexte. Paul traite du sujet de la justification. Après avoir posé le principe du salut par la foi seulement (1.16-17), il examine la situation de l’homme. Tant le païen que l’homme instruit ou le Juif, tous sont unanimement reconnus coupables et enfermés sous la même sentence. Pour ce qui regarde la justification, même les actes les plus grandioses ou les plus méritoires aux yeux des hommes n’ont aucune valeur. Déjà le prophète Ésaïe écrivait : « Toute notre justice est comme un vêtement souillé. » (És 64.6). Se dévouer corps et âme pour son prochain vous vaudra sans doute l’estime méritée de vos concitoyens, mais ne vous rapprochera pas d’un pouce du ciel. Le seul moyen de salut est ailleurs : accepter ce que Jésus a fait à la croix (3.21-24).

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