«Dites, nous sommes des serviteurs inutiles, ce que nous avons fait, nous devions le faire». (Luc 17, 10). Expression surprenante! Il faut remarquer tout d’abord que ce n’est pas le Maître qui s’exprime. Nous sommes invités à dire cela. Et quand? Lorsque nous aurons fait tout ce qu’Il nous a commandé!
Une autre traduction suggérée est celle-ci: «des serviteurs sans mérite», ou encore «de serviteurs dont on peut se passer ». Cette dernière expression apporte, semble-t-il, l’explication du texte. Le Seigneur peut se passer de son meilleur serviteur: tout est grâce de Sa part.
Toute pensée de mérite doit être repoussée. On s’imagine si facilement avoir droit à quelque considération, à quelque récompense, à quelque place bien en vue, à quelque confiance, à quelque appui par préférence à autrui!
La récompense, la vie éternelle, est d’une valeur telle que rien ne peut être comparable: si nous donnons notre vie pour LUI, si nous mourons comme martyrs, Il n’a aucune obligation de dire merci. Dans notre coeur, dans notre pensée intime, éloignons toute idée de valeur personnelle: Dieu ne nous doit rien; Il peut faire son oeuvre sans nous.
Grâce, tout est grâce et pardon de sa part!

Lettre à mon ami Jean-Louis

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