Edito
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Serviteurs… libres

CE TITRE illogique aux yeux de l’homme moderne, apparemment libéré de toute contrainte, est pourtant d’une parfaite justesse pour le chrétien qui a fait volte-face au monde – au système mis en place par une société sans Dieu – qui tire sa source du prince de cet empire, Satan.

Or le chrétien, régénéré et renouvelé par le Saint-Esprit (Tite 3.4-7), a été «délivré du pouvoir des ténèbres et transporté dans le royaume du Fils bienaimé » (Col 1.13-14). Sa repentance de ses péchés, sa conversion à Dieu, sa délivrance de l’esclavage du péché, sa rupture d’avec cet empire par «sa mort au péché» (Rom 6.1-14), «sa crucifixion au monde» (Gal 6.14), ont fait de lui un homme libéré (Jean 8.32,36). Il se met désormais volontairement «sous l’obéissance qui conduit à la justice… pour être esclave de la justice» (Rom 6.12-18). «Se considérant comme mort au péché et comme vivant pour Dieu» (Rom 6.11), son attitude et sa façon de penser ont changé. Il n’est plus du royaume des ténèbres, ni du monde et de son système régi par Satan. Il apprend maintenant à réfléchir selon Dieu et à prendre de nouvelles habitudes. Le Saint-Esprit ayant régénéré son cœur, opère maintenant à travers la lecture et la méditation quotidiennes de la Parole de Dieu (Rom 12.2).

Ainsi, A. Kuen et F. Horton, avec l’article Sola Scritpura, la remettent au premier plan, en démontrant qu’elle est pleinement suffisante parce que pleinement inspirée de Dieu. Cette Parole divine nous guide dans tous les domaines de notre vie et de celle de l’Eglise. Faut-il alors avoir recours à des expédients modernes à la manière des hommes? Cet article, le premier de la série des cinq Solis des Réformateurs, nous exhorte à rester attachés aux Ecritures seules, parce qu’elles contiennent tout ce que Dieu a voulu nous révéler pour le glorifier pendant notre parcours terrestre.

Joël Ceccaldi mène le lecteur en profondeur dans ses réflexions sur L’idole de l’homme libéré. Quelle est la nature de la liberté, et dans quel cadre peut-elle s’exercer? L’homme est-il réellement libre face à Dieu, à son prochain et à lui-même? La perte de sa liberté par sa désobéissance dans le jardin d’Eden l’a soumis à la domination du péché et du prince de ce monde. Dieu seul peut libérer l’homme de l’emprise du malin et de la chair par l’œuvre rédemptrice accomplie par son Fils Jésus-Christ à la Croix. Dieu le sauve si l’homme se repent de ses péchés et croit au Seigneur Jésus. En changeant de maître, l’homme régénéré va désormais servir le Dieu vivant et vrai, et son prochain. C’est cela sa vraie liberté.

L’étude de Joël Prohin sur La paix montre combien «paix» et «liberté» sont inséparables dans le royaume de Dieu. Le «Dieu de paix», par son Fils Jésus- Christ, a accompli l’œuvre de paix à la Croix. L’Eglise est appelée à apporter le message de la Bonne Nouvelle, de la paix dans le cœur et à le vivre comme témoignage au milieu des conflits, désordres et troubles présents dans l’attente du règne de Christ (Es 9.7 ; 66.12).

Daniel Arnold décrit une situation historique difficile dans son article L’exploit de Jonathan. Cet homme de foi au cœur intrépide et courageux a su écouter Dieu et agir de façon résolue pour amorcer le combat contre l’ennemi. Il s’est ainsi assuré la victoire pour la libération sur les oppresseurs philistains.

L’art de vieillir, de Pierre Bigler-Andres, est un encouragement pour le lecteur en deuxième moitié de son voyage terrestre vers «la maison du Père». Après tant de leçons bénéfiques apprises à l’école de son divin Maître, il sait que jamais le Seigneur n’abandonnera le juste, et il se réjouit de Lui faire confiance jusqu’au bout. Vivifié par la sève divine, le vieillard sera un témoignage à la gloire de Dieu et à sa grâce pour les générations qui suivent.

Le témoignage d’une jeune maman, J. Dubois, dans son Combat triomphant dans l’épreuve, est un encouragement pour ceux qui passent par l’épreuve. Toujours soumis à la volonté du Souverain, nous savons que «toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu». Seigneur tiens ma main! je veux rester confiant en m’appuyant entièrement sur toi et ta grâce infinie!

Nous terminons notre numéro par quelques mots adressés à toute la famille de PROMESSES avec cette bonne nouvelle: notre revue a augmenté de 32 à 36 le nombre de ses pages tout en gardant le même prix. Dieu est bon et fidèle, cher lecteur ; jamais il ne t’abandonnera. «Remets ton sort à l’Eternel. Confie-toi donc de tout ton cœur en Lui, et Il agira!» (Ps 37.5).

H.L.

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Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.