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Si tu veux aller loin

Aider ceux qui débutent dans la vie éternelle »

Adaptation résumée de
(suite)

LES TROIS CONDITIONS POUR AVOIR lA PLÉNITUDE

Les sept colonnes de la sagesse

« Personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Co. 3 : 11 ).
« La sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses 7 colonnes » (Pr. 9: 1).

Notre vie spirituelle est comme une maison que la sagesse de Dieu construit et qui repose sur sept colonnes. Dieu bâtit le fondement le jour de notre nouvelle naissance. Il laisse ensuite le chrétien libre de construire la maison avec des matériaux périssables ou bien avec l’or, l’argent et les pierres précieuses que rien ne peut détruire (1 Co. 3 : 12-15).

Au retour de Christ, le fondement de notre foi en Christ résistera, mais si ce que nous avons bâti dessus n’est pas fait d’éléments durables, tout disparaîtra. Nous perdrons, non pas notre salut, mais notre récompense.

Pour que notre vie spirituelle soit solide, elle doit reposer sur ces 7 colonnes qui sont 3 commandements et 4 disciplines.

C’est en construisant ces 7 colonnes que nous pourrons obéir au commandement général ..Soyez remplis de l’Esprit » que nous venons d’étudier dans la première partie.

Les 3 premières colonnes de la sagesse sont donc 3 commandements qui sont des conditions nous indiquant comment nous pouvons être remplis de l’Esprit :

1. N’attristez pas le Saint-Esprit
2. N’éteignez pas l’Esprit
3. Marchez par l’Esprit. Sans obéir à ces 3 ordres, il n’est pas possible d’obéir au commandement général  » Soyez remplis de l’Esprit « . Nous allons donc étudier ces 3 commandements dans cette deuxième partie du livre.

PREMIÈRE CONDITION DE LA PLÉNITUDE

« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu » (Ep. 4 : 30).

Quand il t’arrive de pécher après la nouvelle naissance, que dois-tu faire ? L’Ecriture nous dit que « rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu » (Ro. 8 : 39). Pourtant, tu sens que tu ne plais plus à Dieu, ta conscience t’accuse. Que dois-tu faire ? Il faut que tu te repentes. Mais ensuite ? As-tu besoin de recevoir encore une fois le pardon de Dieu ?

Les Ecritures révèlent que nous avons au ciel un accusateur et un avocat (Ap. 12 : 10) : le diable est « l’accusateur des frères, celui qui les accuse devant Dieu, nuit et jour ». Par contre, dans 1 Jn 2 : 1, nous lisons:  » je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez pas; mais si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste ».

Voici, en forme imagée, ce qui se passe. Le diable se tient à gauche de Dieu pour t’accuser; ta conscience se sent accusée, et le diable essaie de te faire oublier que Christ est mort pour toi. Satan veut te faire croire que Dieu ne t’aime plus et que c’est la justice de Dieu qui t’accuse: voilà pourquoi tu es écrasé. Mais regarde! A la droite de Dieu, tu as un avocat qui prend ta défense et qui répond pour toi à chacune de tes fautes. Jésus ne t’accuse pas, il plaide ta cause, il prie pour toi. C’est le thème de l’épître aux Hébreux, que tu peux retrouver dans les passages suivants: Héb. 2: 17; 4: 14-16; 7: 11-15 et 7: 24-28 ; 9: 11-15 et 24; 10: 10-14 et 19-22. Le Père voit sans cesse les mains percées de son Fils. Quand le diable t’accuse, Jésus répond: « Moi j’ai versé mon sang pour lui ». La dette est déjà payée. Il n’y a plus rien à dire (Ta ge rang goto !).

Satan veut te décourager. Si tu l’écoutes, tu finiras par oublier ce que Christ a fait pour toi. Mais si tu écoutes la voix de ton avocat, tu entendras chaque fois ces paroles merveilleuses: « Tu es pardonné, ton péché est expié! ».

C’est là le miracle de la grâce de Dieu. Sur la croix, Jésus t’as sauvé. Pas seulement de l’enfer futur. Mais aujourd’hui il te sauve de l’accusateur. Mon frère, tu es pardonné !

Tu dis que c’est trop facile ? Pour Dieu, ce n’était pas facile: pour chacun de tes péchés, Dieu a souffert l’enfer; il a dû rejeter son Fils et verser son sang. Pour Dieu, ce n’était certainement pas facile !

Sur la croix, Jésus s’est écrié « Tout est accompli ». Si tu ne crois pas à son pardon, c’est un manque de foi.

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Qui accusera les élus de Dieu ? (Est-ce Dieu ?) C’est Dieu qui justifie! Qui les condamnera ? (Est-ce Christ ?) Christ est mort, bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous… Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » (Romains 8 : 31-35).

Mon frère, as-tu vraiment compris la valeur du sang de Christ ? Dieu nous appelle à nous approcher de Dieu parce que Jésus est notre Sacrificateur et non pas notre ennemi (Hé. 10: 19-22).

Mais est-ce qu’il suffit de savoir cela pour retrouver notre communion avec Dieu ? Le NT nous fait comprendre très clairement que la seule base du pardon de Dieu est le sang de Jésus. Mais il y a 2 aspects du pardon de Dieu :

a) le pardon du Juge

Avant le jour de ma nouvelle naissance, Dieu était mon Juge et moi j’étais l’assassin de son Fils, poursuivi par sa loi. Mais, le jour de ma nouvelle naissance, Dieu le Juge a pardonné tout mon péché passé, présent et futur. Depuis ce jour, je suis juste aux yeux de Dieu, comme Jésus est juste. Mon coeur est maintenant à Jésus et la résurrection de Jésus est devenue ma vie nouvelle. Je suis identifié à Jésus (Ro. 6 : 3-4). Puisque Dieu me voit maintenant comme étant mort avec Christ, il peut enfin me pardonner. Parce que Dieu m’a pardonné une fois pour toutes en tant que Juge, il a fait de moi son enfant. Et cela ne dépend pas de ma persévérance, c’est Lui qui l’a fait. Ceci est possible à une condition: « Crois au Seigneur Jésus » (Cette parole est répétée plus de 100 fois dans le Nouveau Testament) Ac. 10: 31.

b) le pardon du Père

A partir de cet instant, Dieu n’est plus mon Juge, mais mon Père (Rom. 8: 15). Quand j’ai péché, je n’ai pas perdu mon salut, mais j’ai perdu la communion avec mon Père. Jésus raconte l’histoire du fils prodigue (Luc 15) pour nous faire comprendre cette vérité. Le fils avait peur de revenir vers le père; mais quand il est revenu en demandant pardon, son père l’attendait, l’a embrassé et lui a redonné sa place dans la famille.

Ainsi, chaque fois que j’ai péché, je dois revenir à mon Père céleste et lui confesser mon péché. Satan essaie de m’empêcher de revenir au Père, il essaie de me faire croire que Dieu me chassera de sa présence. Aussi longtemps que je garde un péché non confessé, le Saint-Esprit est attristé et cesse de me remplir. Il y a une seule condition pour obtenir le pardon du Père, c’est la confession du péché.

1 Jn 1 : 9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner et nous purifier de toute iniquité ».

Mais Dieu veut que nous soyons honnêtes et nous devons reconnaître ce que nous avons fait, sans chercher à se justifier. Il faut venir à Dieu tel que nous sommes. Dieu nous place devant la croix et nous entendons la voix de notre Père: « Mon enfant, souviens-toi du sang de mon Fils! Voilà le prix de ton pardon, voilà pourquoi tu es de nouveau en communion avec moi! » Tu comprends alors mieux l’amour de Dieu pour toi et son étonnant pardon. Tu as sans doute besoin de pleurer sur ton péché que tu hais. Pleure mon frère, autant que tu voudras ! Mais pleure dans la maison de ton Père, dans ses bras, contre son coeur et non pas dans le pays lointain parmi les pourceaux.

A qui faut-il confesser son péché ?

1. à Dieu, toujours, puisque tout péché est une désobéissance à la loi de Dieu

2. si mon péché concerne aussi mon prochain, si j’ai fait du mal à mon frère, il faut confesser d’abord à Dieu, mais aussi à mon frère que j’ai offensé

3. si j’ai commis un péché qui devient public et qui traîne dans la boue le nom de Christ, Dieu veut que je fasse une confession publique.

La Bible n’enseigne nulle part qu’il faut confesser les péchés à un autre que celui qui a été offensé. Il est vrai qu’il y a des fardeaux que nous n’arrivons pas à porter seuls. Nous avons parfois besoin des conseils d’un homme de Dieu ou d’un ami. Mais soyons prudents. Cet homme est aussi un être humain et un pécheur. Ne faisons pas de lui notre « tas d’ordures ».

En résumé: Attrister le Saint-Esprit, c’est rester dans le péché, c’est garder une mauvaise conscience.

Dès que je confesse mon péché, je cesse d’attrister le Saint-Esprit. De nouveau Il me remplit et je suis en communion avec mon Père.

Cette première condition pour être rempli du Saint-Esprit, c’est la repentance. La vraie repentance se manifeste toujours par la confession du péché.

Prov. 28: 13: « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde ».

DEUXIÈME CONDITION DE LA PLÉNITUDE

« N’éteignez pas l’Esprit » (1 Th. 5 : 19).

Voici le deuxième obstacle à la foi: une mauvaise volonté, ou la désobéissance. Eteindre l’Esprit. cela veut dire lui résister. Nous avons dans l’Ancien Testament l’exemple terrible de ce qui est arrivé au peuple d’Israël dans le désert. Lis Nombres 14 : 20-23. Après avoir tenté Dieu dix fois, Israël en était arrivé au point d’éteindre l’Esprit. Pendant les 38 années suivantes, Dieu garda le silence. Israël avait choisi de désobéir: l’Esprit de Dieu respecta son choix et le laissa faire. Le châtiment de Dieu est terrible quand le Saint-Esprit ne nous trouble plus, ne nous pousse plus, n’ouvre plus le ciel de la communion avec le Père.

L’histoire de l’Eglise chrétienne est remplie d’exemples de personnes ou d’églises qui ont désobéi.

L’Esprit de Dieu est très patient, très compatissant, il fait tout ce qu’il peut pour nous amener à l’obéissance, mais il ne nous force pas à lui obéir. Il respecte notre personnalité et notre volonté. Si donc je persiste dans la désobéissance, le Saint-Esprit finit par me prendre au mot et se tait. C’est la chose la plus terrible qui puisse arriver à un enfant de Dieu ou à une église.

Tout acte de désobéissance est le commencement d’une extinction de l’Esprit. La Bible insiste, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, sur la nécessité d’obéir à la voix de Dieu. Le Saint-Esprit a inspiré toute l’Ecriture afin que nous connaissions la pensée de Dieu et que nous la respections. La loi de l’Esprit de Dieu est conçue pour le bonheur de l’homme. Il est donc très dangereux de désobéir à Dieu !

Mais attention: il ne faut pas confondre obéissance et légalisme. Le légaliste fait des efforts dans le but « d’acheter » la faveur de Dieu ; il agit par orgueil et par égoïsme. Ses oeuvres sont mortes, car elles viennent de la chair. Mais le chrétien spirituel, étant déjà sauvé, agit par amour et par reconnaissance envers Dieu; ce qu’il fait vient de la vie de Christ qui est en lui.

Il n’y a pas réellement de conflit entre la loi et la foi. Dans Matthieu 22: 37-40, Jésus résume toute la loi de Dieu en un seul mot: l’amour. Si j’aime Dieu de tout mon coeur, je ferai spontanément les choses qui lui sont agréables et j’aurai en horreur celles qu’il considère comme péchés. Si j’aime mon prochain comme moi-même, je ne voudrais jamais lui faire du mal, je ferais tout ce que je peux pour l’aider.

Le fruit de l’Esprit, c’est l’amour (Gal. 5 : 22). Etre rempli de l’Esprit, c’est aimer Dieu et mon prochain de tout mon coeur, c’est vouloir sans cesse faire la volonté de Dieu et faire du bien à mon prochain.

Ainsi Paul dit: « L’amour est l’accomplissement de la loi » (Rom. 13: 10), et « la foi est agissante par l’amour » (Gal. 5: 6). Quand je suis rempli de l’Esprit, ma foi se développe et s’exprime en amour.

Héb. 10: 16: « La loi de Dieu est gravée dans mon coeur par l’Esprit « . Ainsi, la loi n’est plus un joug, mais elle devient ma joie.

La nuit avant sa mort, Jésus disait à ses disciples: « Si vous m’aimez, gardez mes commandements »1 (Jn 14: 15). L’obéissance est la preuve de notre amour. Jésus promet que les chrétiens qui lui obéissent et qui gardent ses commandements sont heureux parce qu’ils le connaissent de plus en plus et ils comprennent mieux son amour.

Mais la volonté de Dieu est souvent difficile à accomplir. Dieu nous demande des actes de courage et de dévouement dont nous ne sommes nous-mêmes pas capables. Sans la plénitude de l’Esprit, il est impossible de vivre la vie de Christ dans ce monde qui L’a crucifié. Cette vie est pourtant possible à celui qui croit. Jésus a toujours dit: « qu’il te soit fait selon ta foi ».

L’apôtre Paul appelle cela « l’obéissance de la foi » (Rom. 1 : 5). La Bible en est remplie d’exemples (Héb. 11 ). Nous, enfants de Dieu, nous sommes appelés à obéir de la même façon. Même si la volonté de Dieu semble impossible, si c’est Lui qui appelle ou commande, il faut obéir. Alors la récompense sera grande.

Dieu veut notre obéissance totale. Dans I Samuel (à partir du chapitre 15), nous lisons l’histoire tragique du roi Saül qui désobéit trois fois à la parole de Dieu. Saül a fait la volonté de Dieu, mais pas entièrement. Dieu l’a rejeté et la fin de Saül reste un avertissement solennel pour tous.

Pourquoi Dieu a-t-il rejeté un homme qui avait en grande partie fait sa volonté ? C’est parce que Dieu est amour. L’amour donne tout, et il réclame aussi tout en retour. L’amour ne peut tolérer aucun adultère. L’amour de Dieu qu’il a manifesté à la Croix, ne peut tolérer de notre part un amour partagé. Il y a dans les Proverbes un verset où Dieu dit « Mon Fils, donne-moi ton coeur » (Prov. 23: 26). C’est là l’obéissance que Dieu cherche.

Dieu se donne tout entier à celui qui lui donne son coeur tout entier . C’est ce que Dieu appelle la plénitude de Son Esprit.

La deuxième condition de la plénitude de l’Esprit se résume donc dans le seul mot: L’OBÉISSANCE, surtout à la Parole de Dieu.

A suivre
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