Edito
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Sur quoi bâtissons-nous?

VOUS aurez remarqué que l’article annoncé de notre série «Regards sur l’Occident» n’a pas pu être publié cette fois-ci pour des raisons de temps. Rassurez-vous, il est en préparation. Un peu dans la même ligne, il nous a paru bon de publier un article de Frank Horton qui nous servira de réflexion centrale: «Les insensés pensent : Dieu n’existe pas». Il est affolant de voir jusqu’à quel point la raison de l’homme autonome s’étant mise à la place de Dieu a cherché par tous les moyens à construire son propre château… de cartes, avant de s’écrouler misérablement. Nous pensons à cette parabole dans Mat 7.24-27 – ô combien vérifiable et vérifiée mille et une fois déjà ici-bas dans la vie des hommes, mais aussi tragique quand il faut entrer dans l’éternité et que l’on a pas construit sur le ROC. Deux possibilités nous sont offertes : soit construire notre vie sur le sable de la vie humaine sans Dieu pour aboutir à la mort éternelle, soit bâtir sur le ROC, Jésus-Christ crucifié et ressuscité et fondement inébranlable pour la vie éternelle. Et quelle machine infernale que la raison humaine sans Dieu! L’article de Frank Horton démontre d’une façon admirable combien la raison tordue de l’homme insensé peut imaginer et échafauder des théories aboutissant à un athéisme de fait . Trois exemples sont proposés: le matérialisme biologique avec un de ses principaux artisans, Charles Darwin, le matérialisme dialectique économico-politique érigé par Karl Marx, et le matérialisme psychologique conçu par Sigmund Freud. Les trois systèmes reposent sur un présupposé évolutionniste matérialiste. La mise en pratique de ces philosophies athées est dramatique, et tout le 20e siècle en témoigne: deux guerres mondiales, des millions de victimes causées par le communisme et par le national-socialisme; le sida, l’avortement, l’euthanasie, la globalisation sans merci, et nous en passons. Toute maison bâtie sur le sable s’écroulera tôt ou tard, tandis que l’homme sage, sensé, construit sa vie sur Jésus-Christ.

Autour de cette pensée centrale d’une construction saine et durable gravitent les autres sujets traités dans ce numéro. «La vie dans l’Esprit » traitée par J.-P. Schneider nous instruit sur l’enracinement de notre foi dans le Christ par l’Esprit de vie. Par lui nous combattons contre la chair pour acquérir la victoire sur elle. En lui nous attendons la victoire finale, lors de son glorieux retour.

Daniel Arnold nous présente une leçon spirituelle à travers la vie mal vécue, gâchée de Saül. Dans son «Onction privée du premier roi » nous discernons combien il est important de ne pas nous comporter comme des insensés en négligeant la Parole de Dieu, mais de craindre Dieu, ce qui est le commencement de la sagesse, le chemin de l’obéissance à Dieu. La religiosité ne suffit pas. Il faut construire sur le Roc par cette onction reçue de la part de Celui qui est saint (1 Jean 2.20,27).

Le cour de l’homme sensé, sage qui a bâti sa maison – son existence – sur le Roc, dans le «Psaume 30», commenté par Pierre Berthoud ne cesse de louer le Dieu des délivrances, face aux divers dangers rencontrés. Il a fait l’expérience de la fidélité de son Dieu qui, à travers les épreuves, lui a fait découvrir la prière et les actions de grâce.

Nous sommes heureux de publier un article provenant de la plume d’un jeune serviteur de Dieu du Sénégal qui plaide avec ardeur pour une construction solide sur le Roc. Ne soyons pas comme beaucoup d’insensés qui mettent leur confiance en leur propre personne – leur intelligence, leur belle apparence, leur prospérité matérielle et leurs propres capacités et forces. Dans cette maison construite sur le Roc, il y a encore un puits profond et béni, d’où nous devons puiser instant après instant pour boire la vie en Christ à grands traits et en abondance. Cet article «Si quelqu’un a soif » nous encourage et nous exhorte à suivre les traces de Jésus, la vraie et abondante eau vive.

Face aux a priori des insensés athées matérialistes, nous avons l’injonction de la Parole « d’instruire l’enfant » dans la voie du Seigneur. Ainsi, Proverbes 22.6 nous dit d’orienter le jeune garçon sur la voie qu’il doit suivre. Même quand il sera vieux, il ne s’en écartera pas. Quelle immense responsabilité pour les parents et pour l’Eglise dans la proclamation de l’Evangile et la formation pour une vie ancrée sur le Roc et non pas sur le sable mouvant d’un humanisme séculier enseigné dans les établissements scolaires à tous les niveaux.

Finalement, la différence entre le sage et l’insensé se manifeste dans les épreuves endurées. Si la maison de celui qui a bâti sur le sable s’écroule, comment celle construite sur le Roc résiste-t-elle? C’est à travers notre confiance inébranlable en Celui qui est le Maître souverain de toutes choses et qui contrôle tout, l’Alpha et l’Oméga, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant (Apoc 1.8). C’est aussi ce qu’une officière de l’Armée du Salut, Mme Sylvette Huguenin, a vécu dans l’épreuve douloureuse de la perte de son mari emporté par une maladie foudroyante. Son témoignage «Une espérance au-delà de la souffrance », recueilli par Robert Muller, nous en fait part.

Bâtissons donc sur ce fondement de Christ avec sagesse, dans l’obéissance aux Ecritures Saintes et avec des matériaux éprouvés au feu qui résisteront pour l’éternité selon 1 Cor 3.10-15.

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Lüscher Henri
Cofondateur de la revue, il y a 48 ans, Henri Lüscher se consacre encore à plusieurs tâches administratives et rédactionnelles en faveur de Promesses.