Série: Paraboles
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Tésors cachés

PARABOLES

Matthieu 13 : 44

   « Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache et, dans la Joie, va vendre tout ce qu’il a et achète ce champ ».

   Dans ce chapitre de Matthieu, chaque parabole présente une face de ce royaume des cieux. Rappelons que le « Royaume des cieux » symbo­lise le christianisme au cours des siècles et dans son plus grand déve­loppement. C’était, au moment où Jésus a enseigné ses disciples, une vision prophétique de ce qui arriverait par la suite.

   Le royaume des cieux est semblable à quoi? A « un trésor caché dans un champs ».

   L’Ecriture ne le décrit pas. A nous de le chercher. C’est notre pro­blème. Le champ, disons tout de suite, c’est le monde, selon ce que nous apprend le Verset 38. Le trésor est caché dans un champ de ce monde. Peut-être pourrait-il nous arriver le même bonheur, de faire une semblable trouvaille, de le trouver ?

   A vrai dire, cela arrive à peu de personnes de trouver un trésor sans rien chercher, par hasard! Jésus nous en parle au verset 11. Les uns trouvent alors que d’autres ne trouvent pas. C’est vraiment un problè­me. Les uns ferment leurs oreilles et bouchent leurs yeux, car ils le veulent bien. D’autres ouvrent leurs yeux… D’autres encore cherchent pendant toute leur vie.

   Dans le royaume des cieux, il y a un « trésor ». Or, il est écrit: « Qui cherche trouve ». Allons-nous chercher ?

LE TRÉSOR

   Essayons premièrement d’animer notre parabole. Imaginons un cof­fre en bois dur, bien fermé, placé en terre sous une plaque de pierre, de telle sorte qu’il ne puisse subir les effets de la pluie. Un inconnu l’aurait caché à l’insu du propriétaire du champ. Mais est-ce exact ?

UN TRESOR, A TITRE D’EXEMPLE

   Du temps du roi Josias (II Rois 22 : 8), le souverain sacrificateur avait retrouvé un livre de la Loi. Pour remettre le temple en bon état, on avait fait exécuter de nombreuses réparations. A cette occasion, un trésor avait été retrouvé, un livre contenant toute la Loi de Moïse. Le roi fut très ému et ordonna immédiatement d’adorer l’Eternel selon ses com­mandements. Voici ce qui est dit de ce roi « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Eternel et il marcha dans toute la voie de David, son père; il ne s’en détourna ni à droite, ni à gauche ». Beau résultat de cette dé­couverte!

DÉCRIVONS MAINTENANT L’HOMME QUI DÉCOUVRIT LE TRÉSOR

   Ce jour-là, il labourait un champ avec soin, en ameublissant bien la terre. C’était son devoir, sa vie, son métier. « Cultiver la terre et la gar­der » : Dieu l’avait placé là.

   En bêchant, il découvre une pierre plate. Il la déplace et trouve ce cof­fre dont nous parlons. Il l’ouvre : un trésor, une fortune !

   Tout en travaillant, il se met à réfléchir. Prendre en se cachant ? Vo­ler ? NON ! Mais la meilleure manière de faire ne serait-elle pas d’ache­ter ce champ avec tout ce qui s’y trouve, dessus et dessous ? « Il fau­drait, bien sûr, vendre tout ce que je possède, se dit-il. Ce trésor vaut bien plus que le prix de ce champ ». Il s’en rend compte. Il continue à bêcher; il réfléchit…

   Puis il prend une décision : « Dans sa joie, il achète le champ ».

   « Dans sa joie ? »

   D’une manière précise, nous allons suivre le texte de cette parabole. « Dans sa joie, il achète le champ ». Mais avant de l’acheter, il prend la précaution de remettre le trésor à sa place: il le cache à nouveau. Car, dans sa pensée, il voulait acheter le champ et le trésor ensemble, cette manière de faire justifiant son achat et tranquillisant sa conscience.

   La parabole se termine là: l’homme possède le champ et le trésor qui s’y trouve caché.

* * *

   Les auditeurs de cette parabole, les disciples, sont juifs. Ils ont com­pris, car ils connaissent la Loi. « Avez-vous compris toutes ces cho­ses », demanda Jésus ? « Oui », répondirent-ils (v. 51).

QUE DIT LA LOI ? QU’ONT-ILS COMPRIS ?

« L’Eternel parla à Moïse et dit: Lorsque quelqu’un péchera et commettra une infidélité envers l’Eternel, en mentant à son pro­chain au sujet d’un dépôt, d’un objet confié à sa garde, d’une chose volée ou soustraite par faute, en niant avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux serment, sur une chose quel­conque de nature à constituer un péché; lorsqu’il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la chose qui lui avait été con­fiée en dépôt,
la chose perdue qu’il a trouvée,
ou la chose quelconque sur laquelle il a fait un faux serment, il la restituera en son entier » (Lé. 5 : 20-26).

   Il est clair que « l’homme qui a trouvé le trésor » devait aviser le pro­priétaire du champ. A ce dernier d’en rechercher la provenance et d’en disposer.

* * *

   Maintenant arrive ce qui est souvent le cas. La conscience de l’hom­me se réveille et lui parle. Que dit la Loi ?

DEVANT LA LOI

   Tout d’abord, il s’aperçoit ou se souvient que la Loi est précise et le condamne. Puis il se rend compte qu’il n’ose pas faire emploi de ce tré­sor, de cette fortune ! La rumeur publique serait bientôt en éveil : « D’où a-t-il acquis toute cette fortune ? ».

   Alors il se tient tranquille, cultive son champ et laisse le trésor dans sa cache. Son trésor est dans la terre !

DEVANT LE CRÉATEUR

Après la création, le Créateur parlait avec l’homme. La commu­nion était entière. Le ciel était ouvert entre le Créateur et la créature. L’homme jouissait des biens spirituels et matériels mis à sa disposition. Malheureusement, ce bonheur ne dura pas. Un ennemi intervint. Il trompa la créature, et un voile s’étendit entre le ciel et la terre. L’oeuvre du Méchant voila le ciel. L’hom­me de notre parabole cacha le trésor un moment entrevu. Le voile retomba entre le ciel et l’homme.

CE TRÉSOR EST POUR TOI !

   C’est Dieu qui parlait à son peuple Israël : « Toute la terre est à moi ». Celui qui habite les cieux sait ce qu’il a placé dans son champ. Car « Sa Parole parcourt toute la terre » (voir Ex. 19 5).

Le Maître du champ attendait son ouvrier, car Il l’aimait et l’esti­mait. Il l’attendait, car pensait-Il en Lui-même, « il viendra me faire part de sa trouvaille ». Il se réjouissait de lui répondre à son tour: « Tu es venu à moi. Bien, je t’en fais cadeau. Prends ce trésor. Il est pour toi et pour les tiens ».

LE LIVRE DE LA LOI DE L’ETERNEL

   Revenons au temps du roi Josias, alors que le sacrificateur retrouve ce livre de la Loi de Moïse. Si ce livre a été précieux entre tous pour le peuple d’Israël, nous chrétiens pouvons bien dire que la Bible, le Livre du chemin de la vie éternelle, est notre trésor le plus précieux.

LA BIBLE DÉLAISSÉE

   Or, la parabole nous dit que le « royaume des cieux est semblable à un trésor caché ». Combien de Bibles, non utilisées, laissées de côté ? Combien de descendants de chrétiens ne connaissent pas le chemin de la vie éternelle ? Combien souhaitent de ne plus être considérés comme des « étrangers », des « voyageurs », des « passagers », ici-bas ?

   N’est-ce pas là une des caractéristiques du christianisme, un des secteurs de ce tableau ? N’est-ce pas là un processus typique du chris­tianisme, une suite de développement, de croissance, de marche en arrière, de lumière, de ténèbres ? C’est le coup d’oeil général, mais il y a, Dieu soit béni, beaucoup d’exceptions.

   Ce trésor « caché » dans ce LIVRE par excellence ne serait-il pas pour un de nos lecteurs ? On ne trompe pas Dieu. Pour paraître devant le Créateur, ne comprenez-vous pas que vous devez être absolument sin­cères, droits, qu’il n’y a rien à lui cacher, que tout est clair devant ses yeux ?

   Apportez-Lui vos désirs – trouver le chemin de la vie éternelle -mais aussi votre repentir, votre humiliation. il vous écoutera. Dieu est un Dieu de miséricorde, mais aussi un Dieu SAINT.

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