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Un événement funeste, le péché

Le péché nous rend esclaves.

Non seulement le péché nous sépare de Dieu, mais encore il nous asservit, car sa racine est au dedans de nous. Il ne s’agit pas seulement d’actes blâmables, mais d’une corruption intérieure dont le péché n’est que l’expression visible. Jésus, en effet, comparait nos actions aux fruits d’un arbre: la qualité du fruit dépend de la santé de l’arbre même. « C’est de l’abondance du coeur que la bouche parle » (Matth. 12 : 33-35). Les boutons ne constituent pas la rougeole, mais sont seulement le symptôme de la maladie qui a envahi l’organisme. De même nos péchés trahissent la maladie spirituelle qui nous domine. C’est cette corruption de notre nature qui nous rend esclaves. A force de fournir un effort gigantesque, nous pourrions peut- être nous libérer de quelques mauvaises actions, mais comment nous guérir de la maladie elle-même ?

A quoi bon nous donner des règles de conduite si nous ne pouvons plus les tenir ? Oui, ce n’est pas un sermon qu’il nous faut, mais un Sauveur; car les conseils sont inutiles là où manque la puissance de les mettre en pratique.

A cause de son péché, l’homme est en conflit avec lui-même.

Avant la désobéissance, l’homme était en paix avec lui-même, mais après la désobéissance, il perdit cette paix et il s’aperçut que des voix discordantes s’opposaient dans son coeur.

Le péché nous dresse les uns contre les autres.

Demandez à n’importe qui vous rencontrez:  » Qu’est-ce qui est préférable: se comprendre et vivre en paix ou bien se battre ? » On vous fera toujours la même réponse: « Mieux vaut la paix ». C’est ce que tout le monde pense et pourtant le monde est plein de guerres et de conflits.

Pourquoi donc les hommes font-ils tout juste ce dont ils reconnaissent la folie ? Ce ne peut être que parce que, séparés de Dieu, ils ne demandent plus à Dieu de leur montrer le bon chemin. L’homme qui vit loin de Dieu ne pense plus à Dieu, il ne pense plus qu’à lui-même. Quand chacun pense en premier à lui-même, il est inévitable qu’il y ait des luttes et des guerres dans le monde.

Les dix commandements, bien que formulés en grande partie négativement, affirment nos devoirs envers Dieu et envers notre prochain: « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Par malheur, le péché a renversé cet ordre. Car il nous pousse à nous mettre en premier, notre prochain en deuxième lieu et à reléguer Dieu quelque part à l’arrière-plan.

Il est une souffrance pour Dieu qui nous aime, qui nous veut comme ses enfants et nous voit subir les conséquences de notre abandon du chemin qu’il nous a préparé. Dieu n’a pas pris son parti de notre perdition et il a préparé un plan de salut. Ce plan, c’est que Jésus-Christ est venu dans le monde afin qu’il soit sauvé par lui (Jean 3: 17) .

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