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Urim et Thummim sous l’éclairage du Nouveau Testament

Pour connaître la pensée de Dieu, Israël devait interroger les urim et les thummim (Ex 28.30; Nom 27.21 ; 1 Sam 28.6).

Qu’étaient les urim et les thummim?

Tout chrétien étudiant la Bible répondra: «Les lumières et les perfections». La réponse est juste, mais qu’était-ce vraiment? Nous croyons qu’en réalité, personne ne le sait. Ce qu’il est important de comprendre, c’est que l’Eternel, par les urim et les thummim, donnait un moyen pour consulter sa pensée et, quoi qu’ils aient été, de quelque façon que les réponses aient été données, la lumière et la perfection de la parole de Dieu étaient sur le pectoral du souverain sacrificateur.

Les lumières et les perfections étaient placées sur la poitrine du souverain sacrificateur, de sorte que l’Israélite qui voulait connaître la pensée de Dieu avait à s’approcher du cour du sacrificateur. La vraie connaissance n’est-elle pas toujours le fruit de l’amour? C’est cet amour divin qui nous garde d’utiliser de fausses balances dans nos jugements. La mesure de sanctuaire ne peut être que l’expression de l’amour. Quelqu’un dit que même «la discipline est une prérogative de l’amour».

Selon Ex 28.17-30, les urim, les thummim et les douze pierres formaient un tout indivisible. Par ailleurs, les douze pierres sur lesquelles étaient posées les «lumières et les perfections» témoignaient de l’égalité de toutes les tribus d’Israël. En outre, nul ne pouvait s’arroger le droit de déplacer les pierres; Même en un jour de ruine, l’Israélite qui s’approchait des urim et des thummim était placé devant la beauté et l’unité du peuple de Dieu. Toutes les pierres précieuses l’instruisaient quant à la valeur spirituelle de ses frères.

Ne sommes-nous pas en présence d’un type remarquable de la beauté et de l’unité de l’Eglise? Cette beauté et cette unité constituent la spécificité du temps de l’Eglise qui devrait être vue là où les chrétiens se réunissent selon le principe de l’unité du Corps de Christ. Les grains de blé broyés qui ont donné la farine du «seul pain» (1 Cor 10.17) n’expriment-ils pas l’égalité et l’unité intrinsèques de tous ceux qui forment le Corps de Christ?

A la lumière d’Ex 28, nous comprenons que la pensée de Dieu était donnée en fonction du lien qui unissait les lumières et les perfections aux pierres précieuses. Cette pensée peut être résumée par un passage de l’épître de Paul aux Ephésiens: Enracinés et fondés dans l’amour (le pectoral), afin que nous soyons capables de comprendre (les lumières) avec tous les saints (les pierres précieuses) quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur de l’amour de Christ (les perfections) (Eph 3.18-19).
T.F.
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