Dossier: L’Épître aux Hébreux
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Vers le meilleur

L’Épître aux Hébreux tient une place à part dans le canon :

– C’est une lettre importante : Sans elle, il nous serait difficile de comprendre la portée et la pertinence actuelle d’une large partie de l’A.T., au premier chef le livre du Lévitique. Sans elle, nous ne connaîtrions pas aussi complètement le service actuel de Jésus dans la gloire en notre faveur.

– C’est néanmoins une lettre difficile : D’abord, les circonstances des destinataires (voir ci-dessous) sont très différentes des nôtres. Ensuite, les si nombreuses références à l’A.T., explicites ou implicites, nous échappent facilement, car nous sommes moins familiers avec ces textes que les premiers destinataires. Enfin, son art des enchaînements souples peut nous dérouter.

– C’est avant tout une lettre centrée sur Jésus : Aucune Épître du N.T. ne parle autant de lui ! Avec les Évangiles et l’Apocalypse (« révélation de Jésus-Christ »), elle fait partie des livres de la « bibliothèque divine » les plus directement christocentriques. L’Église, qui occupe une place importante dans plusieurs autres Épîtres, n’est presque pas mentionnée ici : Jésus est prédominant.

1. Auteur

L’Épître aux Hébreux est la seule du N.T. dont l’auteur est inconnu. Pour autant, ce n’est pas un écrit anonyme : si le nom du rédacteur nous est inconnu, il était connu des premiers destinataires (13.23).

Cet anonymat a fasciné les commentateurs depuis les premiers siècles. Des hypothèses multiples ont été avancées :

–  L’auteur serait l’apôtre Paul. Il serait séduisant en effet d’avoir 14 lettres de sa plume (2 x 7) et non pas 13… La cohérence de la doctrine de l’Épître avec la doctrine paulinienne plaide en faveur de cette hypothèse. Cependant cette dernière doit être rejetée : le style est sensiblement différent, davantage qu’un simple changement de secrétaire pourrait le suggérer ; il n’y a pas de mention d’autorité apostolique (2.3-4) ; dès le canon de Muratori, Paul était écarté comme auteur de cette lettre ; enfin il est douteux que Paul puisse parler de Timothée dans les termes de 13.23.

– L’auteur serait un des proches de Paul. De nombreux noms ont été avancés, parmi lesquels les plus vraisemblables sont Apollos ou Silas1. Il s’agirait alors d’un Juif converti de la deuxième génération (2.3).

– L’Épître se charge elle-même de répondre à ces spéculations souvent oiseuses : l’auteur est Dieu (c’est lui qui parle, 1.1) et l’apôtre est Jésus-Christ (3.1). Ne sommes-nous pas parfois plus préoccupés par l’instrument humain, que sensibles au message qui vient de Dieu lui-même ?

2. Destinataires

Des questions ouvertes

Là encore, nous n’avons guère plus de précisions. La suscription « Aux Hébreux » apparaît à la fin du iie siècle, mais elle n’est pas inspirée.

– Il semble bien néanmoins que ce soit une lettre adressée à des judéo-chrétiens, car d’une part ils professent le christianisme, d’autre part ils connaissent bien le système judaïque.

– Il ne semble pas que ce soit une lettre circulaire, mais un message adressé à une église précise, dont les circonstances sont connues de l’auteur (13.18-19,23 ; 10.32-34 ; 6.10). Peut-être l’auteur s’adresse-t-il à un groupe particulier d’une grande église tenté de revenir au judaïsme, au risque de provoquer une scission (10.25).

– La localisation des destinataires n’est pas plus claire. L’expression « ceux d’Italie vous saluent » (13.24) est ambiguë.

Leurs caractéristiques morales et les parallèles à notre situation

– Des chrétiens pauvres : « Vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours. » (10.34 ; cf. 13.5-6)

– Des chrétiens persécutés ou en danger de l’être : « [Pendant] ces premiers jours, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux afflictions, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. » (10.32-33) En abandonnant la foi juive (et son statut particulièrement favorable au sein de l’Empire romain) pour embrasser le christianisme, ces croyants ont dû subir des persécutions.

– Des chrétiens éprouvés : « Vous endurez des peines comme discipline. » (12.7) Outre la persécution, diverses épreuves accablent ces croyants.

– Des chrétiens en danger : l’apostasie, la lassitude, le découragement, la régression les guettent… : « Prenez garde, frères, que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » (3.12)2

– Des chrétiens paresseux : « Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les principes élémentaires des oracles de Dieu. » (5.11-12).

Nos circonstances sont différentes, mais qui peut nier qu’il existe des parallèles frappants entre notre situation et la leur ? Qui ne connaît des frères ou sœurs en danger de lâcher prise ? Qui ne déplore une fréquentation décroissante des réunions d’église (10.25) ? Quel groupe de chrétiens ne connaît pas d’épreuves ? Oui, c’est une lettre qui garde toute son actualité !

3. Date de rédaction

Tout laisse à penser que cette Épître a été écrite avant la destruction de Jérusalem et du temple en l’an 70 : les sacrifices sont encore offerts (9.6 ; 10.11) et l’appel à « sortir hors du camp » (13.13) se comprend mieux ainsi. Peu avant cette destruction, néanmoins, car Timothée est emprisonné (13.23), fait non mentionné dans les Épîtres de Paul, et l’auteur suggère que la première génération de témoins du christianisme est passée (2.3). On peut donc raisonnablement avancer une date autour de l’an 67.

4. Style

Une lettre curieuse : Elle ne comporte pas d’introduction épistolaire, mais sa conclusion est presque « paulinienne ». L’auteur « parle » (2.5 ; 6.9 ; 9.5 ; 11.32). C’est en fait plus un sermon mis par écrit qu’une lettre proprement dite. Ainsi nous comprenons mieux l’alternance entre les enseignements et les exhortations (cf. infra).

Un style choisi : L’Épître est écrite dans un style fluide, artistiquement élaboré, dans un grec riche et classique (154 hapax3 !), tout en conservant l’art hébraïque de l’arrangement des mots, de l’allitération et du rythme de la phrase.

Une formule courante et importante : le raisonnement a fortiori. L’auteur part de prémisses incontestées pour en tirer une conséquence encore plus irréfutable, souvent introduite par l’expression « combien plus » ou « combien moins » (cf. 9.13-14 ; 12.25).

5. Mots clefs

L’Épître comprend au moins quatre mots clefs, qui éclairent magnifiquement le but de l’auteur.

« Meilleur »

Par sa venue et son sacrifice, Jésus-Christ a introduit un ensemble de choses « meilleures » que celles qui prévalaient dans la période précédente de la loi :

• Quant à lui-même :

– Son nom est meilleur que celui des anges par lesquels la loi avait été donnée (1.4).

– Le ministère qu’il a obtenu est meilleur que celui des sacrificateurs selon la loi (8.6).

– Son sacrifice est meilleur que ceux de l’A.T. (9.23), car lui seul apporte la solution définitive au problème du péché.

– Son sang est meilleur que celui d’Abel (12.24), car il parle de pardon et non de vengeance.

• Quant à nous-mêmes :

L’alliance dont nous bénéficions (et qui donne), est meilleure que la première (qui exigeait) (7.22 ; 8.6).

– Les promesses que nous avons reçues sont meilleures, car elles sont inconditionnelles (8.6).

– Nos biens réels sont meilleurs que des biens temporaires, car célestes et impossibles à nous enlever (10.34).

– Notre patrie est meilleure qu’une patrie terrestre (11.16).

– Notre espérance est meilleure, car elle n’est pas fondée sur la loi (7. 19).

– À la suite des héros d’autrefois, nous attendons une meilleure résurrection (11.35).

Oui, Dieu a « en vue quelque chose de meilleur pour nous » (11.40). Quel privilège extraordinaire de vivre pendant la période chrétienne !

« Céleste »

Ce que Jésus-Christ a introduit est meilleur, car lié au ciel où il est assis : – notre appel est céleste (3.1), – nous avons goûté du don céleste (6.4), – notre patrie est céleste (11.16), – notre Jérusalem est céleste (12.22).

Le ciel — les « choses célestes » (8.5 ; 9.23) — est la sphère morale dans laquelle Christ est introduit et à laquelle nous avons accès par la foi. Dans cette lettre, le « ciel » est mis en contraste avec la « terre ». Ce qui a trait à la terre est passager, mais nécessaire4;.

« Éternel »

L’Épître insiste sur le changement opéré par l’œuvre de Christ : d’un ordre temporaire, muable et qui allait disparaître, on passe à un nouvel ordre, éternel, introduit par la place du Fils à la droite de Dieu5. Le terme « éternel » est lié :

À la position du Seigneur : Il est le même éternellement (7.24 ; 13.8) ; son trône est éternel (1.8) ; sa sacrificature selon l’ordre de Melchisédek est éternelle (5.6 ; 6.20 ; 7.17, 21) ; il est rendu parfait pour l’éternité (7.28).

Aux résultats de son œuvre : Le salut (la rédemption) qu’il nous a acquis par son sang est éternel (5.9 ; 9.12) ; le jugement qui attend ceux qui refusent ce salut aussi, d’ailleurs (6.2)… ; un héritage éternel nous est promis (9.15) et l’alliance au bénéfice de laquelle nous sommes est éternelle (13.20).

« Parfait »

Ce dernier mot clef est difficile, parfois mal traduit. Il signifie : amener à un état complet, rendre achevé et parfait, parvenir à la maturité, mener à une pleine qualification pour une tâche assignée. Pourtant, ce mot résume une grande partie du message de la lettre.

• Ce mot s’applique d’abord à Jésus dans sa personne. Non pas que Jésus ait été imparfait, loin de là (4.15b), mais ce qu’il a vécu et appris sur la terre l’a dûment qualifié pour son rôle actuel.

– Comme prince ou auteur de notre salut, il a été rendu parfait par les souffrances et par son obéissance (2.10 ; 5.9).

– Comme homme et Fils de Dieu glorifié, il a été rendu parfait pour être notre grand souverain sacrificateur (7.28).

– Comme modèle de la foi, il est celui qui l’a portée à son plus haut point (12.2).

• Ce mot s’applique aussi à l’œuvre que Jésus a faite : L’offrande de lui-même rend définitivement parfaits ceux qu’elle sanctifie (10.14), en contraste avec l’imperfection de la loi (7.11,19) et de l’ancien culte (9.9 ; 10.1).

• Pour autant, le croyant est appelé à progresser vers la « perfection », dans le sens de maturité (5.14 ; 6.1), sachant que la perfection totale est encore à venir et sera un jour la part de tous les croyants de toutes les périodes (11.40 ; 12.23).

Synthèse

Ces quatre termes sont étroitement liés : Dieu, qui veut le « meilleur » pour nous, le réalise en nous introduisant dans sa sphère à lui, « céleste », « éternelle » et, par une personne « parfaite », qui a accompli une œuvre « parfaite », il nous conduit vers la perfection. Ainsi cette lettre nous montre comment les aspirations profondes de l’homme, jamais satisfaites par le monde et très imparfaitement contentées sous la loi, trouvent dès maintenant leur « port d’attache » pour le croyant, en attendant le jour où il sera comblé lorsqu’il aura enfin atteint la cité meilleure, céleste, éternelle, parfaite (cf. 6.19-20).

6. Relations avec l’A.T.

Des citations très nombreuses

L’Épître aux Hébreux comprend une trentaine de citations directes de nombreux livres de l’A.T.6, ainsi qu’une cinquantaine d’allusions directes7. Pour l’auteur, c’est Dieu (ou l’Esprit) qui a parlé dans l’A.T. (1.1) ; l’instrument humain est reconnu, mais n’est pas du tout mis en avant (« quelqu’un, quelque part », 2.6 — pour le « grand » David !).

L’Épître aux Hébreux est indispensable pour comprendre l’A.T. : plusieurs textes sont désormais directement appliqués au Seigneur Jésus, dévoilant un sens profond sous la surface du sens immédiat. Cette lettre est en quelque sorte une leçon d’herméneutique (liée aux principes de progression de la Révélation et d’interprétation christocentrique). Quel encouragement pour nous à lire (aussi !) l’A.T. en y cherchant avant tout le Seigneur (et non des spéculations sur les détails, 9.5).

Deux textes clefs

Psaume 110.1,4 : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. […] Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas : Tu es sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek. » L’auteur fondera plusieurs de ses argumentations sur ces deux versets.

Lévitique 16 : Ce chapitre qui traite du grand jour des expiations (Yom Kippour) n’est pas cité littéralement, mais il y est fait de nombreuses allusions aussi implicites qu’évidentes, en particulier dans le développement des ch. 7 à 10.

Des analogies et des contrastes

L’Épître est construite autour :

D’analogies : Il existe une magnifique continuité entre les deux Testaments : le Premier donnait des préfigurations, des « ombres » (8.5 ; 10.1) ; le Nouveau en montre l’accomplissement, la réalité.

– De contrastes : Il existe néanmoins une rupture entre l’A.T. (basé sur une ancienne alliance, liée à la loi) et le N.T. (basé sur la nouvelle alliance, accordée par grâce). De façon non polémique, l’auteur montre tranquillement et respectueusement la fin de l’ancienne alliance (8.13). « Autrefois » s’oppose à « maintenant » ou « aujourd’hui ». « Ici-bas », le « terrestre », s’oppose à « en haut », au « céleste ». L’accès autrefois fermé est désormais ouvert !

Toutefois, le contraste n’est pas encore total : notre appel est céleste, mais notre cheminement reste terrestre ; nous sommes dans la période du « déjà / pas encore » : déjà sanctifiés pour toujours (10.14), mais encore appelés à rechercher la sanctification (12.14).

7. Plan et but

L’Épître est remarquable par le soin porté aux enchaînements et aux liaisons entre les diverses parties. Elle est centrée sur Jésus-Christ, plus excellente personne, meilleur sacrifice, pionnier de la foi.

Mais c’est avant tout une « parole d’exhortation » (13.22). Les développements doctrinaux ont toujours pour but la pratique, donnée en particulier dans cinq sections d’avertissements vigoureux.

Cette parole est encore pour aujourd’hui :

– Nous sommes toujours tentés de revenir à une religion de formes et de rites. Alors regardons à une meilleure personne qui a offert un meilleur sacrifice : Jésus.

– Nous sommes menacés par l’apostasie qui se développe ou par le relâchement. Alors suivons le chemin de foi, inauguré par notre pionnier, Jésus.

PROPOSITION DE PLAN

A. Jésus-Christ : la plus glorieuse personne 1-7
Introduction : Grandeur de Jésus-Christ, le Fils de Dieu 1.1-4
1. Jésus-Christ supérieur aux anges 1.5-14
      Conséquence : 1ère exhortation : Ne pas s’écarter
2.1-4
2. Jésus-Christ supérieur dans son humanité 2.5-18
3. Jésus-Christ supérieur à Moïse 3.1-6
     Conséquence : 2ème exhortation : Ne pas douter de la Parole 3.7-4.13
4. Jésus-Christ supérieur à Aaron 4.14-5.10
Conséquence : 3ème exhortation : Ne pas être paresseux 5.11- 6.20
5. Jésus-Christ, sacrificateur d’un ordre supérieur 7.1-28

B. Jésus-Christ : le plus excellent sacrifice 8-10
Introduction : Résumé de la 1ère partie de l’épître 8.1-2
1. Jésus-Christ, médiateur d’une meilleure alliance 8.3-13
2. Jésus-Christ, entré avec son sang dans un meilleur sanctuaire 9.1-28
3. Jésus-Christ, un meilleur sacrifice par l’offrande de son corps 10.1-18
Conséquence 1 : S’approcher 10.19-25
Conséquence 2 : 4ème exhortation : Ne pas se retirer 10.26-31
Conséquence 3 : Transition : Persévérer dans la foi 10.32-39

C. Jésus-Christ : le pionnier de la foi 11-13
1. La nuée des témoins de la foi 11.1-40
Conséquence : Fixer les yeux sur Jésus-Christ, l’exemple suprême de foi 12.1-3
2. La discipline paternelle 12.4-11
Conséquence : Prendre soin les uns des autres 12.12-17
3. Une meilleure position 12.18-24
Conséquence 1 : 5ème exhortation : Ne pas refuser 12.25-29
Conséquence 2 : Amour mutuel et confiance 13.1-6
4. Vers Jésus-Christ : le vrai culte 13.7-19
Conclusion 13.20-25

1 Origène a dit très justement : « Mon avis est que les pensées sont de l’apôtre [Paul], mais la phrase et la composition sont de quelqu’un qui rapporte les enseignements de l’apôtre, et pour ainsi dire de l’écolier qui écrit les choses dictées par le maître. Mais qui a écrit la lettre ? Dieu seul le sait. »
2 Ces Hébreux devenus chrétiens étaient-ils tous réellement convertis ? L’auteur le suppose a priori, mais il leur envoie néanmoins cinq séries d’avertissements, au cas où certains n’auraient embrassé le christianisme qu’en façade. Voir notre article sur ce sujet dans Promesses 175, « La sécurité du croyant, Hébreux 6 et 10 ».
3 Un hapax désigne un mot grec qui n’apparaît qu’une seule fois dans le texte original du N.T.
4
Contrairement à ce qui a été parfois avancé, l’Épître n’est pas sous influence platonicienne ou philonienne (de Philon d’Alexandrie, Juif du Ier siècle qui a cherché à faire une synthèse entre le judaïsme et la philosophie de Platon).
5 À noter que l’Épître aux Hébreux ne fait pas de distinction entre deux périodes que d’autres textes du N.T. permettent de distinguer (1 Cor 15 ; Apoc 20-21) : le millénium, l’état éternel. Le sacrifice de Christ inaugure une ère nouvelle, le « déjà », qui se poursuit jusqu’en l’éternité.
6
Gen (3), Ex (3), Deut (1), Jos (1), 1 Chr (1), Ps (15), Prov (1), És (2), Jér (2), Hab (1), Aggée (1).  
7
Ces citations sont généralement tirées de la version grecque de l’A.T. dite des Septante, ce qui peut expliquer quelques variations d’avec notre A.T., traduit directement de l’hébreu. L’auteur joue d’ailleurs parfois habilement de ces différences.

 

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Prohin Joël
Joël Prohin est marié et père de deux filles. Il travaille dans la finance en région parisienne, tout en s'impliquant activement dans l’enseignement biblique, dans son église locale, par internet, dans des conférences ou à travers des revues chrétiennes.