Ce que dit la Bible de la peine de mort
Dans l’Ancien Testament, on constate qu’un certain nombre de délits étaient sanctionnés par la mort. Par exemple, le fait de maudire son père ou sa mère, l’adultère, l’inceste, l’homosexualité, le blasphème et le meurtre (Lév. 20 9-13; 24: 17), faisaient encourir le châtiment capital.
Dans le Nouveau Testament, on ne voit nulle part que la peine de mort soit abolie. Au contraire, Jésus rappelle dans l’évangile de Matthieu, chapitre 26, verset 52, que ceux qui prendront l’épée (pour tuer) devront périr eux-mêmes de la même façon.
Dans les dix commandements, Dieu dit: « Tu ne tueras point » (Exode 20:13). Là, il faut distinguer entre l’acte de l’individu qui tue, de sa propre initiative, et la société, ou l’Etat, qui se défend et doit faire régner l’ordre. A cet égard, l’apôtre Paul écrit dans L’épître aux Romains, chapitre 13, versets 3-4: « Veux-tu ne pas craindre l’autorité ?… Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal ». Nous remarquons ici que l’auteur inspiré, bien que sous la grâce quant à ses rapports avec Dieu, reconnaît le droit à l’autorité d’utiliser l’épée comme punition.
Il est donc clair que la peine de mort n’est pas contraire à la volonté divine, pour autant qu’elle s’applique à de graves délits dûment prouvés.