Témoignage
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Conjoints par hasard ?

Croyez-vous que cela soit un pur hasard que vous vous soyez rencontrés avec votre futur conjoint ? Je ne l’ai jamais pensé. Dieu rapproche les vies, qu’Il sait avoir besoin l’une de l’autre pour en faire un tout harmonieux qui Le glorifie.

Mais au début, nous sommes des pierres brutes ayant besoin d’un long travail d’équarrissage. J’en étais une très informe mais ne me reconnaissant pas comme telle. Juste avant mon mariage, j’avais eu une grosse déception de la part de chrétiens et je jetai toute ma crainte de l’Eternel par-dessus bord. Je me croyais libre de toute entrave, délivrée de tout ce qui me brimait jusque là. Ce sentiment me parut délicieux, les premiers temps, mais ne dura guère: les enfants arrivèrent au nid les uns après les autres et tombèrent malades à tour de rôle, tous d’une manière plus grave les uns que les autres, et cela pendant sept ans. A qui avoir recours dans mon désarroi?

Bien sûr que j’entretenais soigneusement ma rancune envers ceux qui m’avaient déçue, ce qui élevait un mur entre Dieu et moi; aussi ne pouvais-je avoir recours à la miséricorde d’un Père Céleste.

Que faire? Un sentiment de panique me prit et devint intense au point d’en devenir insupportable. C’est là que Dieu me prouva son amour en me révélant mon état devant lui, et ce fut d’un cour entier que je lui demandai pardon dans un flot de larmes. Je compris combien je l’avais peiné durant toutes ces années et toute la valeur de ce qu’il avait fait pour moi à la croix.

Les maladies de mes enfants s’estompèrent d’elles-mêmes et, dès lors, ce fut l’incrédulité de mon mari qui me sauta aux yeux. Mon devoir primordial m’apparut clairement: gagner mon mari au Seigneur. Saint-Paul ne dit-il pas: Que sais-tu, femme, si tu sauveras ton mari ?(1 Cor 7.16).

Une enfant de Dieu, rencontrée fortuitement sur la route, me dit avoir prié trente ans pour que Dieu change son mari, ce que Dieu lui accorda dans son infinie bonté. Cela m’insuffla un courage à toute épreuve et, après dix-huit ans de prières confiantes, je fus moi-même aussi exaucée.

Que Dieu en soit béni éternellement !

M.V.
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