Série: Paraboles - Etude biblique
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Le filet

PARABOLES

Mt. 13 49/50

   Lorsque l’on considère ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux et essayons d’en tirer une comparaison avec la Parole de Dieu, nous découvrons, dans ses lignes, une promesse de réconfort et de courage. C’est une « bonne nouvelle » que celle d’un royaume de justice, d’amour qui n’aura pas de fin, un royaume éternel. Le message du « Royaume des cieux » nous attire, nous parle et attend de nous une réponse.

   La parabole du filet est parallèle à celle de l’ivraie et du bon grain. Dans celle-ci, il n’était pas possible, pendant toute la période de croissance, de discerner le bon grain de l’ivraie. Là de même, il n’est pas possible de faire un choix entre le bon poisson et le mauvais jusqu’au moment où il est déversé sur la rive.

   C’est ainsi que le croyant continue à vivre aux côtés de l’incroyant, et cela a été valable dès le début et tout au long de notre époque de christianisme jusqu’à son dénouement final.

   Dans les deux scènes, l’ivraie et le filet, le sort des personnes considérées est semblable.

Voici deux extraits de la Parole :

A. « Or. comme on arrache l’ivraie et qu’on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. Le Fils de l’homme enverra ses anges qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l’iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Alors les justes resplendiront dans le royaume de leur Père »Mt. 13:40-43).

B. « Quand le filet est rempli, les pêcheurs le tirent, et après s’être assis sur le rivage, ils mettent dans des vases ce qui est bon, et ils jettent ce qui est mauvais. Il en sera de même à la fin du monde. Les anges viendront séparer les méchants d’avec les justes, et ils les jetteront dans la fournaise ardente, où il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Mt. 13:48-50).

Dans les deux récits, le jugement de ceux « qui font des scandales, qui commettent l’iniquité, des méchants » est fixé « à la fin du monde », c’est-à-dire à la fin de notre époque, ou de notre civilisation, à la fin de l’humanité (voir Apocalypse ch. 20 et 21).

« Les anges viendront ». En effet, ce ne sont pas des hommes, mais des anges à qui est réservée cette charge. Ce sont des serviteurs de l’Eternel qui descendent et montent des cieux à la terre, attentifs à leur service de grâce, d’aide et de soutien.

Les paraboles sont autant de prophéties, de facettes d’un verre à huit côtés. Elles forment un ensemble, et c’est cet ensemble qu’il convient de considérer. Tant que Jésus n’a pas été envoyé pour rassembler ses élus, il est valable pour nous instruire.

Certes, il y a des églises qui disparaissent, mais tous les jours il s’en crée de nouvelles.

Le Semeur sème encore ; ses ouvriers parlent, annoncent le salut. Des hommes trouvent le chemin de la grâce. du pardon. Les bénédictions et les joies s’ajoutent aux chants d’allégresse.

Mais l’ennemi sème aussi sans arrêt son ivraie, ses mensonges, ses tromperies.

Tout chrétien averti doit veiller à sa parole, à sa marche et faire les bonnes oeuvres placées sur son chemin. Car il est un fils du royaume.

« C’est pourquoi, dit la Parole. tout scribe (tout chrétien) instruit de ce qui regarde le royaume des cieux est semblable à un maître de maison qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes » (Mt. 13:52).

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Série : Paraboles