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Le visage tourné vers l’Orient !

L’étude que nous reproduisons ci-dessous concerne une religion païenne en provenance de l’inde. Nous ne recommandons pas d’en suivre les enseignements. Au contraire, nous désirons mettre en garde chacun, car il s’agit d’un effort considérable en vue d’accaparer la pensée de l’homme de notre civilisation occidentale et de remplacer la foi chrétienne, qui nourrissait le coeur et l’âme, par de subtiles tromperies, produit de l’imagination, d’un paganisme venu de l’Orient.


La méditation transcendantale captive l’attention de millions de personnes, y compris des officiers supérieurs de l’armée (U. S. A.), des chefs d’entreprises, des directeurs d’écoles et même des dirigeants d’église.

L’HINDOUISME

L’un des plus grands mouvements d’expansion missionnaire dans l’histoire de l’Hindouïsme se déploie actuellement à travers le monde sous la direction du Maharishi Mahesh Yogi. (En Suisse, le centre se trouve à Seelisberg, Lac des Quatre Cantons).
Depuis 1965, plusieurs centaines de milliers d’Américains ont été entraînés à la technique de la méditation transcendantale Maharishi (désignée par la suite M. T.). De ce nombre et en 1973 seulement, plus de 150 000 furent formés par l’Association Estudiantine Internationale de Méditation (A. E. I. M.) – Avec au-delà de 200 centres locaux de l’Association Internationale de Méditation transcendantale (A. I. M. T.), 1000 noyaux de l’A. E. I. M. répartis sur différents campus universitaires et 4000 instructeurs, le « Plan mondial » du Maharishi moissonne chaque mois plus de 15,000 convertis aux Etats-Unis.
La M. T. acquiert une popularité croissante parce qu’elle tient sa promesse, du moins dans une certaine mesure, de procurer repos au corps et tranquillité à l’esprit. Contrairement à l’impression qu’en donne l’A. E. I. M., les autres effets attribués à la M. T., tels l’accroissement des facultés mentales et le développement de la personnalité, n’ont jusqu’ici pas été prouvés.

Néanmoins, des généraux d’armée des chefs d’entreprise, des directeurs d’écoles et même des dirigeants d’église ont adopté la M. T. et l’ont recommandée à leurs subordonnés. Les autorités législatives des Etats de l’lllinois et du Connecticut (U. S. A.) ont dès à présent passé des résolutions encourageant l’adoption, dans les écoles publiques, d’un cours de la « Science de l’intelligence Créatrice » (S. I. C.) du Maharishi, précédé d’une étude préliminaire d’initiation à la M.T. Dès août 1972, le Département de la Santé, de l’Education et du Bien-être des Etats-Unis accordait à la A. E. I. M. la somme de 21’450 dollars pour former comme instructeurs en S. I. C. des professeurs d’écoles supérieures. Selon David Katz, directeur des programmes spéciaux pour l’ « Université Internationale Maharishi » (U. I. M.), des centaines d’écoles supérieures ont inclus la S. I. C. dans leurs cours.

Le résultat d’un tel encouragement de la part des autorités (U. S. A.) est qu’on peut voir un nombre croissant d’adolescents se frayer un chemin, à la fin de leurs cours en S. I. C., jusqu’au centre local de l’Association Internationale de Méditation Transcendantale pour leur cérémonie d’initiation en méditation transcendantale. Au cours de cette cérémonie, l’étudiant reçoit la connaissance secrète de son « manthra »(mot sanscrit répété silencieusement pendant la méditation). Les personnes qui n’ont pas été initiées ne peuvent pas assister à cette cérémonie, mais Vail Hamilton, ex-instructeur en M. T., aujourd’hui chrétien, la décrit comme suit:

« La cérémonie d’initiation est reliée à la tradition Shankara de l’Hindouisme d’où est issue la connaissance des « manthras ». Au début de la cérémonie, le candidat doit apporter une offrande de six fleurs, trois morceaux de fruits frais et un mouchoir blanc. Tout cela est placé sur un autel devant un portrait du Gourou Dev (nom signifiant conducteur divin), qui est le défunt Maître du Maharishi. La petite chambre, où brûle de l’encens, est éclairée aux chandelles. On demande au candidat de se tenir debout devant cet autel pendant que le professeur chante un hymne d’actions de grâces et de louanges à toute la lignée des défunts maîtres hindous qui ont transmis leur connaissance des « manthras ». A la fin du chant, le professeur indique au candidat qu’il, doit s’agenouiller en observant le silence pendant quelques courts instants. Ensuite, étant tous deux à genoux, le professeur répète le « manthra » choisi pour le candidat et le lui fait redire Jusqu’à ce qu’il le prononce correctement. Puis ils s’assoient pour poursuivre l’instruction ».

Pendant que j’enseignais la M. T., j’ai rencontré beaucoup de candidats qui s’insurgeaient contre cette forme religieuse, mais ils continuaient l’entrainement dans le but d’en apprendre la technique. Une fois qu’ils avaient expérimenté la sensation agréable développée par la méditation, ils oubliaient rapidement leurs premières objections contre le caractère religieux de la cérémonie… et très vite acceptaient tout ce que la M. T. pouvait leur offrir.

De cette description de la cérémonie d’initiation, il ressort clairement que la M. T. engage chaque étudiant dans un rituel idolâtre devant l’image du Gourou Dev. Le deuxième commandement de la loi de Moïse (Ex. 20: 4-5) se révèle donc particulièrement pertinent dans notre monde contemporain : « Tu ne te feras point d’images taillées… Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ».

Cependant, le Maharishi nie catégoriquement le caractère religieux de la M. T. Sa façon subtile de présenter son programme est conçue dans le but de séduire des gens de toutes religions et ainsi de permettre àla M.T. d’être enseignée dans les écoles publiques, là où l’enseignement religieux est interdit.

Les propos écrits du Maharishi prouvent cependant le caractère religieux de la M. T. Ainsi, dans les « Méditations du Maharishi », il affirme que la M. T. « est un chemin vers Dieu » et constitue « la forme la plus puissante de la prière ». Du moment que le Maharishi lui nie toute signification religieuse, beaucoup d’Américains pratiquent la M. T. pour ses effets relaxants et tranquillisants, mais n’en comprennent pas la portée spirituelle.

Ces effets sont bien réels et ne devraient pas être imputés à de l’auto-hypnose. La M.T. produit chez l’individu qui la pratique une modification de la conscience de soi-même. Cette altération ressemble à celle causée par certaines drogues (qui perturbent l’esprit), plutôt qu’à l’hypnose. Le rythme métabolique du corps subit un ralentissement marqué, et la production des ondes cérébrales « alpha » s’accroît pendant la méditation. Ces effets psycho-physiologiques sont le résultat de la répétition du « manthra » qui affaiblit graduellement les perceptions sensorielles et va même jusqu’à arrêter l’activité conceptuelle de l’esprit, toutefois sans perte de conscience, comme c’est le cas lorsque l’on dort. Cet état passif peut se comparer a celui recherché par les médiums pour entrer en contact avec les esprits mauvais, et il est par conséquent spirituellement dangereux.

Qu’il y ait ou non contact avec des esprits malins – du moins, le Maharishi déconseille-t-il toute recherche d’agir à la manière d’un médium – l’expérience de la transcendance par méditation est trompeuse. L’expérience de « fusion » de soi-même avec l’univers, qui semble se produire lorsque la sensibilité aux impressions extérieures et la pensée sont interrompues, conduit à l’illusion que l’individu en méditation a établi un contact avec « dieu », ce dernier étant considéré comme le Tout impersonnel l’âme universelle Cette expérience fondamentale de la M. T. renforce donc l’idée panthéiste de l’Hindouisme qui déclare que « l’univers est un » – « Tout est en Dieu – Dieu est l’unité du monde ».

Cette expérience fondamentale de la M. T. renforce donc l’idée panthéiste que « l’homme est une partie de Dieu », ignorant ainsi la distinction entre la créature et le Créateur, Cette confusion mène tout droit au culte de soi-même, au péché d’idolâtrie. Bien que le Maharishi insiste sur le fait que la pratique de la M. T. est compatible avec n’importe quelle foi, la dynamique, la force, les effets et conséquences de cette expérience, ainsi que les enseignements contenus dans ses livres, éloignent l’homme du Dieu personnel qui, au-delà et au-dessus de sa création, constitue la réalité suprême. Dans son livre « La science d’être et l’art de vivre », le Maharishi écrit par exemple que la M. T. « donnera aux hommes la capacité… de trouver leur « Dieu »… en eux-mêmes ».

La doctrine Maharishi n’accorde pas de place à l’oeuvre expiatoire de Jésus-Christ. Dans les « Méditations du Maharishi », il écrit:
« Je ne crois pas que le Christ ait jamais souffert ou puisse souffrir. C’est dommage que l’on parle du Christ en termes de souffrance ».

Or, les reproches de Jésus-Christ à l’égard de ceux dont le coeur était lent à croire à la nécessité de ses souffrances se lisent dans l’évangile de Luc 24: 25-26: « O hommes sans intelligence et dont le coeur est long à croire tout ce qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrit ces choses et qu’il entrât dans la gloire ? ».

Dans l’Hindouisme, selon la tradition védique du Maharishi, la répétition d’un manthra est, comme on l’a dit précédemment, une forme de prière.

Le Seigneur Jésus lui-même a spécifiquement rejeté la prière « manthramique » quand il a dit: « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles comme les païens qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés » (Mt. 6: 7).

La réaction du chrétien face aux religions orientales, et à la M. T. en particulier, doit consister en une réponse d’ordre spirituel, « car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes par la vertu de Dieu… » (II Co. 10: 4).

Nous devrions « en tous temps, par l’Esprit, faire toutes sortes de prières et de supplications; veiller à cela avec une entière persévérance et prier pour tous les saints (Ep. 6:18). Avant même une telle requête, le Saint-Esprit peut nous appeler à nous repentir de notre part de responsabilité dans l’échec de nos pays à sauvegarder une foi chrétienne vivante. Cet échec a rendu notre jeunesse vulnérable face à une invasion spirituelle venant de l’Orient.

Fortifiés par la repentance et la prière, nous devons montrer à d’autres chrétiens que la M. T. ne peut pas être considérée comme une technique neutre de développement mental, à cause de son rituel idolâtre, de son danger spirituel, de la passivité mentale demandée, de sa soi-disant expérience intellectuelle de « transcendance », qui n’est que tromperie, et à cause du rejet, par ses dirigeants, de l’oeuvre expiatoire de Jésus-Christ, seule voie d’accès auprès du Père.

« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une veine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ » (Co. 2: 8).

Voilà le judicieux conseil qu’adressait l’apôtre Paul à des croyants en danger de se laisser entraîner par des théories subjectives, au lieu de s’appuyer sur la vérité objective qui est en Jésus-Christ. Enfin les chrétiens devraient communiquer avec amour l’évangile de Jésus-Christ à tous ceux qui ont été séduits par la méditation transcendantale.

Reproduction autorisée Good News Publishers, 9825 W. Rooseveit Rd, Westchester, illinois 60153, USA.

(A Suivre)

Si Dieu permet, nous publierons, dans le numéro suivant de Promesses, une étude concernant une autre attaque contre le christianisme: « La dynamique du groupe ». – Nous vous recommandons de conserver le présent cahier.

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