Etude biblique
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L’Esprit dit expressément que…

Ti. 3:16; 4:1-3.

A plusieurs reprises, la Parole de Dieu donne des avertissements concernant « les derniers jours », par quoi elle sous-entend la fin d’une époque ou, selon l’anglais, la fin d’une « dispensation », c’est-à-dire d’un temps spécifié de grâce de la part de Dieu envers l’humanité.

Sommes-nous, selon la description biblique, « dans les derniers jours » OU « les derniers temps » ? Au dixième siècle de notre ère, la population chrétienne de l’Europe était en effervescence: elle croyait communément qu’avec l’an mille, la fin du monde était certaine. Ce chiffre frappait la conscience de chacun et amenait l’homme à se préparer à ce grand événement.

Rien ne se passa! Alors, dit-on, on s’est trompé, Jésus-Christ est mort environ quarante ans après l’année une. Ainsi, nous devons attendre pour ce grand jour, l’an mille et quarante.

De nouveau, rien ne se passa! Puis le cours de la vie reprit et le christianisme d’alors repartit en avant. Ce fut l’époque des Croisades et de la construction des grandes cathédrales. Une époque de foi, sans doute, mais on n’attendait plus le retour de Christ pour son église.

Plus tard, la lecture de la Bible amena les regards de chrétiens fidèles à considérer les promesses divines répandues ici et là dans la Parole. Tout au long des 19e et 20e siècles, des étudiants de l’Ecriture annoncèrent le retour plus ou moins rapproché de Celui qui avait « commencé une bonne oeuvre et qui devait l’amener à sa conclusion » (voir Ph. 1 : 6.).

Rien ne se passa, mais le fait que le peuple juif règne à nouveau dans le pays de la promesse et tout particulièrement à Jérusalem ravive l’espérance d’un retour prochain du Christ pour chercher son Epouse. Cela constituerait la fin d’une époque, la fin de l’église chrétienne, de la dernière, grande et somptueuse église qui dit: « Je suis riche, je me suis enrichie, et je n’ai besoin de rien…» mais que le Seigneur déclare être « malheureuse, misérable, pauvre, aveugle et nue ». Avec, toutefois, une lueur d’espoir, pour « celui qui vaincra » : « je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi, j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône » (Ap. 3 : 14-22).

Sommes-nous aux « derniers temps » ? Nous ne voulons pas répondre, mais dirons simplement: « Soyez prêts! » Dieu, en effet, s’est réservé de donner ses ordres au moment qui lui semblera convenable. C’est lui qui ouvre la porte et personne ne la fermera…

Que dit la Parole ? « L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs, portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience » (4: 1, 2).

Sommes-nous aux derniers temps ? Voici un premier signe à étudier : « Quelques-uns (parmi les croyants) abandonneront la foi ». De quelle foi s’agit-il ? (car on peut avoir foi en différentes personnes, théories ou choses). De la foi au mystère de la piété, que nous trouvons décrite au verset précédent (3 : 16). Nous posons une nouvelle question : qu’est-ce que la piété ? C’est le respect dû à Dieu, notre Créateur, c’est l’ensemble des sentiments que nous devons posséder et exprimer face à la Déité, face à Celui dont tout dépend. « Exerce-toi à la piété… car elle est utile à tout; elle a la promesse de la vie présente et de la vie à venir » (4 : 8), écrivait Paul à Timothée.

Voici la description de ce mystère: « sans contredit, le mystère de la piété est grand; QUI (Dieu ou Jésus-Christ Lui-même) a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit (voir Ep. 3: 4, 5), vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire ». C’est la base du christianisme décrite en deux lignes, l’oeuvre de grâce de Dieu en faveur de l’homme, que nous a apporté l’évangile, la foi aux vérités fondamentales concernant l’incarnation du Fils de Dieu.

C’est cette foi que quelques-uns abandonneront tout en émettant la prétention d’être encore chrétiens.

La piété est donc la base de notre foi en Dieu qui consiste à recevoir ce qui nous est révélé par l’Ecriture et en particulier par le verset (3 : 16) que nous avons reproduit ci-dessus. C’est la confiance que nous éprouvons à l’égard du Créateur, lequel n’a pas hésité à envoyer sur cette terre son Fils, Jésus-Christ. C’est l’acceptation de ce Jésus comme Sauveur, puis comme Seigneur. C’est une invitation à manifester un sentiment de reconnaissance toujours renouvelé. C’est un désir tout nouveau dans le coeur d’obéir à la Parole de Dieu.

L’Esprit dit expressément que quelques-uns abandonneront l’une ou l’autre des caractéristiques de la foi chrétienne. L’enseignement de ces gens-là pourra paraître encore très correct. Ils éviteront simplement de parler des choses dont ils doutent (ce qui est honnête de leur part), mais leur doctrine sera incomplète et de ce fait boiteuse. Il y manquera une (ou des) vérité nécessaire à la marche chrétienne.

Ne se nourrissant plus de toute la Parole, il se formera dans la pensée de ces gens, dans leur conviction, un vide… Cherchant à le combler par d’autres réflexions, des « esprits séducteurs » suggéreront, insinueront des solutions de remplacement. Peu à peu, la Parole sera altérée par des considérations nouvelles, qui pourront alors se transformer en « fausses doctrines ». La Parole appelle cela « abandonner la foi ».

Parmi tant de voix qui se font entendre dans le christianisme, il est difficile de découvrir les hommes qui, partis de la foi en la bonne doctrine, s’en éloignent plus ou moins lentement. L’Ennemi est si habile que la vérité n’est plus qu’à un fil du mensonge. Comment s’y reconnaître ? Dans certains milieux, le Saint-Esprit a accordé à quelques chrétiens le don de discernement des esprits. Sont-ils écoutés ? Au verset 4: 2, il est parlé de « faux docteurs » qui, au verset 3, prescrivent « de ne pas se marier ». En Europe occidentale, le mariage est mis sur la sellette, et nombreux sont ceux qui voudraient se débarrasser de ses liens ou obligations !

Quant au troisième signe, « s’abstenir d’aliments que Dieu a créés », nous arrivera-t-il peut-être sur les ailes d’un vent d’Orient ?

Les signes peuvent ne pas se présenter partout sur la terre à la même période. C’est pourquoi les croyants sont invités à prendre garde aux avertissements que donne la Parole. « Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés ».

« En exposant ces choses aux frères écrivait Paul, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ. nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie » (4 : 6).

« La piété est utile à tout: elle a la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir » (4: 8).

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