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Mieux connaître Jésus-Christ

Le but de toutes les Ecritures, c’est de nous conduire à Jésus-Christ (Jn 5 : 39 ; Luc 24 : 27, 32, 44). Le connaître, c’est avoir la vie éternelle (Jn 17 : 3). Continuer à croître dans cette connaissance, c’est le but ultime de la vie chrétienne (2 Pi. 3: 18; Phi1. 3: 8-11).

Certaines personnes disent croire en Jésus-Christ, mais, de fait, elles ne croient pas au Christ des Ecritures. Celui qui n’est pas le Fils éternel, Dieu le Fils, n’est pas le Christ que la Bible nous révèle, mais un faux Christ. Toutes les sectes, et même certaines dénominations protestantes, sont entachées d’erreurs à propos de la personne de Jésus-Christ.

Il faut admettre que certains passages pourraient nous faire douter de la divinité absolue de notre Seigneur Jésus-Christ et de son égalité avec le Père. Par exemple, comment faut-il comprendre cette déclaration de Paul dans 1 Corinthiens 11, verset 3 : « Dieu est le chef de Christ » ?

Dans ce passage Paul ne traite pas de la nature du Fils de Dieu, mais de l’autorité et de la soumission. Le chef (littéralement: la tête) de Christ est Dieu en ce sens que, par son incarnation, le Fils a pris volontairement une place de soumission vis-à-vis du Père. Nous lisons : « Christ, entrant dans le monde, dit: Voici, je viens pour faire ta volonté » (Hé. 10: 5-9).

Il est très important de comprendre ce qui suit au sujet de la personne du Seigneur Jésus-Christ. Il y a dans l’Ecriture, pour ainsi dire, deux lignes de pensées distinctes au sujet du Seigneur Jésus, le Fils de Dieu « Si l’on mélange ces deux facettes de la vérité par des raisonnements humains, on contredit d’autres affirmations bibliques et on s’écarte de la saine doctrine.

De nombreux passages affirment catégoriquement l’absolue divinité, ou déité, du Fils de Dieu. Il n’est pas, comme certains faux docteurs veulent faire de lui, un « dieu » créé, une sorte de petit dieu à mi-chemin entre le Créateur et la créature. Le Fils a les mêmes titres, qualités et attributs que le Père, car il est Dieu.

D’un autre côté, en devenant homme, dans son humiliation, le Fils a pris une position de dépendance et de soumission vis-à-vis du Père, ce qui explique d’autres textes qui peuvent sembler insinuer que le Fils est inférieur au Père.

Avant d’examiner ces deux aspects de la vérité, précisons qu’il n’y a pas deux personnes en Jésus-Christ, mais bien deux natures dans la même personne. Cette hérésie a été condamnée en 431, par le Concile d’Ephèse. C’est ce que les théologiens appellent l’hérésie nestorienne (de Nestorius, patriarche de Constantinople).

La divinité absolue de Jésus-Christ

Jésus-Christ est appelé Dieu :

Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Et la Parole a été faite chair… (Jn 1: 1, 14) (distincte de Dieu, mais de la même nature).

Il (Dieu) a dit au Fils: Ton trône, ô Dieu, est éternel (Hé. 1 : 8).

Le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement (Ro. 9: 5).

C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (I Jn 5: 20).

Thomas lui dit: Mon Seigneur et mon Dieu ! (Jn 20 : 28). (Jésus a accepté cette confession de foi).

Il existe en dehors du temps :

Avant qu’Abraham fût, je suis (non pas: j’étais) (Jn 8 : 58).
(Pour Dieu, le temps ne compte pas. « Je suis » est un nom de Dieu (Exode 3: 14).

… la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût (donc avant le temps) (Jn 17 : 5).

Le Fils de Dieu était à l’oeuvre avec le Père lors de la création :

Toutes choses ont été faites par elle (la Parole = Jésus-Christ), et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue (Jn 1: 3, 10).

…tout a été créé par lui et pour lui (Col. 1 : 16 et contexte).

Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel Il a aussi créé le monde (Hé. 1 : 3).

Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains; Ils périront, mais toi tu subsistes… (Hé. 1 : 10, 11). Voir aussi: I Cor. 8: 6.

Le Père et le Fils sont un dans la déité :

Moi et le Père nous sommes un (Jean 10: 30) (unité d’essence, unité dans les desseins, unité d’action).

Celui qui m’a vu a vu le Père… Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? (Jn 14: 9-10) (les prépositions « dans » et « en », comme souvent dans la Bible, doivent être prises dans un sens relationnel et non pas physique ou ontologique. Exemples : Jn 17: 21; 2 Cor. 5: 17; Eph. 1 : 4).

Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité (Col 2 9). (Darby traduit: ta plénitude de la déité corporellement).Voir aussi 1 : 19).

Le Fils est sur un pied d’égalité avec le Père :

Afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père (Jn 5 : 23) (voir aussi I Jn 2: 23).

Les Juifs incrédules comprenaient ce que le Seigneur Jésus voulait dire: Il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu (Jn 5: 18).

Le Seigneur Jésus possède les attributs de la déité :

1. Il est omniscient:

Il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme (Jn 2 : 24-25).

Il savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point, et qui était celui qui le livrerait (Jn 6 : 64). Jésus connaissant leurs pensées dit: Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cceurs ? (Mt. 9 : 4).

Voir aussi: Jn 13 : 3; 16 : 30; 21 : 6, 17 ; Actes 1 : 24.

2. Il est omnipotent : Sur la matière – Jn 2 : 1-11 ; Mt. 14 : 1,7-21 ; 15 : 33-38.
Sur les forces de la nature – Mt. 8 : 23-27; 14: 24-32.
Sur les démons – Mt. 17: 18; Marc 1 : 27; 5: 8; 7: 29; Luc 4: 35, 41.
Sur les malades – Mt. 8: 14-17; Luc 5: 17-26; 13: 10-17; 17: 11-19 ; 18: 35-43.
Sur la mort – Marc 5: 35-43; Luc7: 11-17; Jn 11: 17-44; 10: 17, 18.

L’adoration qui revient à Dieu seul est accordée au Fils :

Lors de sa venue ici-bas – Mt. 2 : 2, 11 ; Héb. 1 : 6.
Lors de son ministère – Mt. 8: 2; 9: 18; 14: 33; 15: 25; 20: 20; Marc 5: 6; Jn. 9: 38.
Après sa résurrection – Mt. 28: 9, 16, 17; Luc 24: 52.

Il faut noter que le verbe grec « proskuneò » (de pros = envers et kuneò = baiser, embrasser) est traduit parfois: se jeter sur sa face, se prosterner ou adorer; dans la version Darby : rendre hommage. Ce verbe exprime l’adoration qui revient à Dieu seul (voyez: Actes 10: 25-26; Apoc. 19: 10; 22: 8-9). Dans le Nouveau Testament, on trouve au moins seize doxologies (expressions de louange à la gloire de Dieu). Neuf sont adressées au Père, deux au Père et au Fils (Apoc. 5: 13; 7: 10) et cinq sont adressées au Fils (I Tim.6 : 16; 2 Tim. 4: 18; Hé. 13: 21; 2 Pi. 3: 18; Apoc. 1: 6).

L’examen attentif de tous les passages cités ci-dessus met en évidence le fait que le Seigneur Jésus-Christ est adoré comme Dieu, car il est Dieu.

Les écrits de l’apôtre Jean

On pourrait se demander pourquoi un bon nombre de textes qui affirment la déité de notre Seigneur Jésus-Christ se trouvent dans l’évangile de Jean. Cela tient du caractère de son évangile. Jean nous fait connaître le Dieu invisible (Jn 1 : 18; 14: 9; cp. 1 Tim. 1 : 17; 6: 16). Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le Dieu invisible s’est montré dans la personne de Jésus-Christ.

Dans l’évangile qui porte son nom, Jean a pour objectif primordial de démontrer la relation entre le Père et le Fils, pour conclure que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu (20 : 31). D’une façon générale, si l’on considère aussi ses épîtres, Jean traite plus particulièrement de la nature de Dieu, alors que Paul expose plutôt les conseils de Dieu.

CONCLUSION

Il n’y a aucune divergence doctrinale entre l’enseignement de Jean et de Paul. Les deux se complètent dans l’harmonie la plus parfaite. En écrivant aux Colossiens, qui, sous l’influence de la philosophie gnostique, rabaissaient la personne du Fils de Dieu au rang d’un être créé, Paul écrit à propos du Seigneur Jésus: « En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité » (2 : 9). A Timothée, il affirme: « Sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair » (I Tim 3 : 16, version Darby et Segond revue 1975). En d’autres mots, c’est l’équivalent de ce que le Seigneur a dit de lui- même: « Je suis dans le Père et le Père est en moi » (Jn 14: 10).

(A suivre)
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