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Ne savez-vous pas ?

   Quelques années plus tard, Paul écrit à cette église: « Je rends à mon Dieu de continuelles actions de grâces à votre sujet, pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ » (1 Cor. 1 : 4). Et il ajoute: « Car en lui vous avez été comblés de toutes les richesses qui concernent la parole et la connaissance, le témoignage de Christ ayant été solidement établi parmi vous, de sorte qu’il ne vous manque aucun don, dans l’attente où vous êtes de la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Cor. 1 : 5-7).

   Quelle église modèle, direz-vous ! Hélas ! après cette introduction élogieuse, Paul doit exhorter ces chers croyants à « être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment », car « il y avait des divisions parmi eux » (1 Co, 1 :10 et 11:18). Il leur reproche d’être encore des « hommes charnels » (1 Co. 3 : 2). Quelques-uns, dit-il, « se sont enflés d’orgueil » (1 Co. 4:18). Un mal moral grave connu de tous était supporté dans cette église et Paul doit censurer les désordres qui y règnent. Il y avait des procès entre frères, ceux-ci allant plaider l’un contre l’autre devant des incrédules (ch. 5 et 6). L’apôtre doit encore les exhorter à « fuir l’idolâtrie » (1 Co. 10:14). Nombreux étaient ceux qui prenaient le repas du Seigneur (la Cène) indignement. « C’est pour cela, écrit Paul, qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de mala­des, et qu’un grand nombre sont morts » (1 Co. 11: 30). Quelques-uns parmi eux disaient qu’il n’y a point de résurrection des morts (1 Co. 15:12). Et même l’apôtre peut leur écrire: « Quelques-uns ne connais­sent pas Dieu, je le dis à votre honte » (1 Co. 15 : 34).

   Quant aux dons spirituels, l’apôtre leur dit: « Je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Co. 12:1). Ils avaient donc besoin d’être instruits à cet égard. Il leur enseigne qu’il y a diversité de dons, diversité de ministères, diversité d’opérations, mais que, à chacun, la manifestation de l’Ésprlt est donnée pour l’utilité commune. « Puisque vous aspirez aux dons spirituels, que ce soit pour l’édification de l’é­glise que vous cherchiez à en posséder abondamment » (1 Co. 14:12). « Lorsque vous vous assemblez, que tout se fasse pour l’édification… Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix… que tout se fasse avec bienséance et avec ordre » (1 Co. 14: 26, 33, 40).

   Au chapitre 13 de sa lettre, Paul leur montre la voie par excellence: la charité (ou l’amour): « Si je n’ai pas la charité, je ne suis rien ». Apprenons par coeur les versets 4 à 8 de ce merveilleux chapitre afin de les vivre chaque jour. « La charité ne périt jamais ».

   Enfin, au chapitre 15, l’apôtre porte les regards des croyants sur la résurrection, d’abord celle de Jésus-Christ qu’il prouve de façon irré­futable, ensuite celle de « ceux qui appartiennent à Christ » lors de son avènement. Puis il leur déclare quelque chose de plus beau encore: « Voici, je vous dis un mystère, nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un dm d’oeil ». C’est là « la bien heureuse espérance » de l’Eglise du Seigneur Jésus. Ces croyants de Corinthe (comme tous ceux des temps apostoliques) attendaient la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ A combien plus forte raison pouvons-nous attendre chaque jour la venue du Seigneur, nous qui sommes arrivés aux derniers jours de la patience divine. L’enlève­ment des croyants est plus proche que jamais.

   Avons-nous remarqué que la première épître aux Corinthiens n’est pas adressée seulement aux croyants de Corinthe, mais aussi « à tous ceux qui invoquent en quelque lieu que ce soit le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre? » Il n’y a donc là aucune limita­tion de lieu, de personnes, ni de temps. Cette épître est, d’une manière très spéciale, adressée à chacun de nous et à nous tous. On n’en trouve aucune autre dont l’adresse soit aussi générale. Toutes les exhortations qu’elle contient sont donc aussi pour nous aujourd’hui et nous en avons besoin, car nous ne sommes pas meilleurs que les Corinthiens.

   Il y avait beaucoup de choses que ces chrétiens savaient, mais beau­coup d’autres qu’ils ignoraient. Dix fois nous entendons Paul qui s’é­crie: « NE SAVEZ-VOUS PAS ? » Passons en revue ces dix questions, voulez-vous ? Peut-être nous apprendront-elles quelque chose à nous aussi.

1. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?

que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » (1 Co. 3:16). Nous formons une « maison spirituelle », une habitation de Dieu par l’Esprit. Cette maison est composée de « pierres vivantes », c’est-à-dire d’hommes et de femmes régénérés, nés de nou­veau, nés de l’Esprit. Le fondement de ce temple spirituel est Jésus-Christ Lui-même (1 Co. 3:11). Mais qu’édifions-nous sur ce fonde­ment ? De l’or, de l’argent, des pierres précieuses ? (autrement dit de vrais croyants) ou du bois, du foin, du chaume (c’est-à-dire des person­nes non régénérées) ? « Que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus ». On peut « édifier » ou « détruire ». « Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira; car le temple de Dieu est saint (mis à part) et c’est ce que vous êtes » (1 Co. 3:17).

2. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?

qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? » Faites disparaître le vieux levain afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchance­té, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité (1 Co. 5:6-8). Dans la Parole de Dieu, le levain est un symbole du mal, qui doit être ôté du milieu des croyants. Le temple de Dieu est saint; nous de­vons donc « nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Co. 7:1). L’inceste de Corinthe devait être ôté du milieu de l’église (1 Co. 5 : 2). Dans quel but ? Afin qu’il soit perdu à jamais ? Pas du tout! Afin qu’il soit amené à la repentance et à la restauration et que la pureté de la maison de Dieu soit maintenue. « Qu’un tel homme soit livré à Satan pour la destruction de la chair, dit Paul, afin que l’esprit soit sauvé au Jour du Seigneur Jésus » (1 Co. 5 : 5).

3. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?

que les saints (les chrétiens) jugeront le monde ? » (1 Co. 6 : 2). Tiens, direz-vous peut-être, je n’avais jamais fait attention à cela! Est-ce bien possible ? Mais oui, c’est une chose certaine. Tout d’abord qui sont ces saints qui jugeront le monde? Ce sont ceux qui ont été « sanctifiés en Jésus-Christ » (1 Co. 1 : 2), tous les enfants de Dieu ». L’épître leur est adressée. Ils seront associés à Jésus-Christ, Juge des vivants et des morts, « lorsqu’il viendra, en ce jour-là, pour être glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru » (2 Th. I :10). Les saints glorifiés, aux côtés du juste Juge, recevront aussi le pouvoir de juger (Ap. 20 4). Quand le Seigneur s’assiéra sur le trône de sa gloire pour juger les nations, ils seront associés avec Lui dans ce jugement. Ami lecteur, êtes-vous une « pierre vivante » de l’édifice spirituel que bâtit le Seigneur? Etes-vous « né de nouveau », « enfant de Dieu », « saint en Christ »? Sinon, ce ne sera pas aux côtés du Juge que vous vous trouverez un jour, mais bien devant Lui pour être jugé par Lui et enten­dre votre condamnation. Aujourd’hui encore Jésus est le Sauveur qui dit à tous : « Venez à Moi ! Je ne vous repousserai pas. Je vous donnerai du repos ».

4. « NE SAVEZ-VOUS PAS ?

que nous jugerons les anges ? » (1 Co. 6 : 3). Cela est encore plus ex­traordinaire! Les anges sont des créatures supérieures aux êtres hu­mains. S’agit-il ici des « anges qui ont péché », mentionnés en 2 Pi. 2:4 et Jude 6? Non! « Le Seigneur a réservé pour le jugement du grand jour, enchaînés éternellement par les ténèbres, les anges qui n’ont pas gardé leur dignité, mais qui ont abandonné leur propre demeure ».

   Associés au grand Juge, les rachetés de Christ jugeront donc aussi des anges. L’apôtre en conclut: « A combien plus forte raison ne juge­rons-nous pas les choses de cette vie? » Quand donc vous avez des difficultés pour les choses de cette vie, ce sont des gens dont l’Eglise ne fait aucun cas que vous prenez pour juges ? Je le dis à votre honte. Ainsi il n’y a parmi vous pas un seul homme sage qui puisse prononcer entre ses frères. Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant les infidèles? (1 Co. 6 : 4-6).

5. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? » (1 Co. 6: 9). Pour bien comprendre ce texte, lisons les versets 1 à 11. L’Ecriture déclare: « Il n’y a point de juste, pas même un seul (Romains 3 :10). Tous les hommes sont donc des injustes et ne peuvent hériter le royau­me de Dieu. Cependant Dieu veut que tous les hommes soient sauvés. Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Et Dieu justifie (c’est-à-dire déclare juste) celui qui a la foi en Jésus (Ro. 3 : 26). Pour voir le royaume de Dieu et pour y rentrer, la nouvelle naissance est indispensable (Jn 3 : 3-7), car « tous ont péché et sont privés de la gloi­re de Dieu », mais ils sont « gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Ro. 3 : 23-24). Si nous sommes nés de nouveau, nous avons été justifiés par la foi en Jésus-Christ, nous sommes devenus des « justes », des « saints », des « en­fants de Dieu »: nous avons la paix avec Dieu (Ro. 5:1), et il n’y aura pour nous ni jugement, ni condamnation (Jn 5: 24 – Ro. 8:1).

  Deux familles composent donc l’humanité: « Les injustes et les saints » (1 Co. 6:1), les « justes et les injustes » (Ac. 24:15), les « enfants du diable et les enfants de Dieu »(1 Jn 3:10). Comment pouvons-nous les distinguer? Par leur conduite! « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Mt. 7:15-20). C’est donc avant tout par notre vie et par nos actions que nous montrons que nous sommes des « justes ». « Quicon­que ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère » (1 Jn 3:10).

   Or à Corinthe, il y avait des saints en procès les uns avec les autres. Quelle honte! Paul doit reprendre les deux parties. Il s’adresse d’abord à « ceux qui étaient dépouillés par leurs frères » et leur dit: « Pour­quoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller? » Ensuite il reprend ceux qui « dé­pouillaient leurs frères » leur disant: « C’est vous qui commettez l’in­justice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte? » Et c’est alors qu’il ajoute: « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? » Si vous avez été justifiés par la grâce de Dieu, montrez maintenant que vous êtes « justes » en pratiquant la justice envers vos frères.

   Quelle leçon pour nous, chrétiens du 20e siècle – ce siècle si maté­rialiste, voué au culte de Mammon ! Ne voit-on pas trop souvent, hélas, des frères s’entre-dévorer quand ils ont un héritage à partager? Si nous attendons la bienheureuse espérance du retour prochain de Jésus­Christ, apprenons à vivre sobrement (quant à nous-mêmes), justement (quant aux autres) et pieusement (quant à Dieu) (Tite 2:11).

6. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que vos corps sont des membres de Christ? » (1 Co. 6:15). (Lisons ici encore le contexte: I Co. 6:12-20). Bien-aimés rachetés du Sei­gneur, à notre conversion, nous sommes devenus « membres de son corps » (Ep. 5 : 30). Nous formons donc un seul corps en Christ: Lui est la Tête glorifiée dans le ciel; nous, nous sommes tous membres les uns des autres (Ro. 12 : 5). Nous sommes donc maintenant liés à Christ et les uns aux autres, indissolublement. Ne l’oublions pas ! Re­lisons et méditons I Co. 12:12 à 27 et veillons à ce qu’il n’y ait pas de division dans le corps. Nos corps sont donc pour le Seigneur. « Offrons donc nos corps comme un sacifice vivant, saint, ageéable à Dieu, ce qui sera notre part dans un culte raisonnable » (Rom 12:1)

7. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? » Prendrai-je les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée? Loin de là! Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps (1 Co. 6:15 à 18). Si les croyants de Corinthe avaient besoin de telles exhortations, il est évident que nous en avons besoin tout autant qu’eux aujourd’hui. Souvenons-nous donc des textes ci-après : « Le corps n’est pas pour l’impudicité » (1 Co. 6:13). « Fuyez l’impudicité » (1 Co. 6:17). « Abstenez-vous de l’impudicité » (Ac. 15:20 et 29; I Th. 4: 3, etc.). N’en parlez même pas: « Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté… ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints » (Ep. 5 : 3). Bien-aimés, demeu­rons attachés au Seigneur de tout notre coeur!

8. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? » Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps (1 Co. 6:19-20). Quel privilège et quelle responsabilité! Chaque vrai chrétien est « né de l’Esprit » (Jn 3 : 8) et sait que l’Esprit demeure en lui. Paul écrivait à Timothée: « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 TI. 1 :14). Prenons garde de ne pas attrister cet Hôte divin (Ep. 4 : 30) et, pour cela, « efforçons-nous d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes » (Ac. 24:16). « SOYONS REMPLIS DE L’ESPRIT! » De quelle manière ? « En nous entretenant par des psaumes, par des hymnes et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout notre coeur les louanges du Seigneur; rendant continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, nous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Ep. 5:18-21).

9. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le tem­ple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre l’Evan­gile » (Lisons I Co. 9: 1 à 14). Il semblerait que les croyants de Corin­the avaient un peu oublié que celui qui annonce l’Evangile a le droit de manger, de boire, d’être vêtu correctement et d’élever une famille, tout comme les autres chrétiens. Paul doit leur écrire: « Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si noûs moissonnons vos biens temporels? » (v. 11). « Que celui à qui l’on en­seigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l’enseigne» (Galates 6: 6). N’avons-nous pas besoin aujourd’hui des mêmes exhor­tations ? Savons-nous qu’il y a des serviteurs et des servantes du Sei­gneur, en France, en Italie, ou ailleurs, qui ont de la peine à nouer les deux bouts ? Il est vrai qu’un serviteur de Dieu doit être digne et fidèle, éprouvé avant d’être approuvé. Mais s’il est fidèle, est-ce convenable que nous le laissions souffrir de la disette ou de la faim? Par contre, il y a de faux ouvriers ou des serviteurs infidèles qu’il ne faut pas aider. Ayons donc du discernement et de la sagesse pour soutenir largement et fidèlement ceux qui en sont vraiment dignes.

10. « NE SAVEZ-VOUS PAS

que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul rem­porte le prix? Courez de manière à le remporter » Tous ceux qui com­battent dans les jeux publics (course, lutte, pugilat) s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corrup­tible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe (dans l’exercice du pugilat, on luttait à coups de poing), non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté (en grec: désapprouvé), après avoir prêché aux autres (I Co. 9 : 24-27). La question 9 souligne la responsabilité des croyants à l’égard de ceux qui annoncent l’Evangile. La fin du même chapitre mon­tre la grande responsabilité des serviteurs de Dieu. Ceux qui pratiquent les sports s’imposent toute espèce d’abstinences; et nous qui servons le Seigneur, veillons sur nous-mêmes! Paul écrivait à Timothée: « Veil­le sur toi-même et sur ton enseignement. Sois un modèle pour les fidè­les, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté » (I Ti. 4:16 et 12). Et à Tite: « Montre-toi toi-même à tous égards un modèle de bonnes oeuvres, et donnant un enseignement pur, digne, une parole saine, irréprochable, afin que l’adversaire soit confus, n’ayant aucun mal à dire de nous » (Tite 2 7-8).

   Aux croyants de Corinthe, l’apôtre Paul a du répéter dix fois cette question: « NE SAVEZ-VOUS PAS ? »

   Si nous, nous savons ces choses, lisons en conclusion Jean 14:17: « SI VOUS SAVEZ CES CHOSES, VOUS ETES HEUREUX, POURVU QUE VOUS LES PRATIQUIEZ ».

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