Dossier: En attendant le mariage…
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Tu peux naître de nouveau
Tu peux tout recommencer
Balayer ta vie passée
Et repartir à zéro
Avec Jésus pour berger

Si tu es tombé…

Si Dieu nous demande de nous abstenir des relations sexuelles avant le mariage, c’est pour notre bien. Gardons-nous de l’image d’un Dieu castrateur qui voudrait nous empêcher de jouir librement des plaisirs qui semblent à notre portée. Pour cela restons convaincus de la parole de l’Éternel : « Je connais les projets que j’ai formé sur vous, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance. » (Jér 29.11)

Si, séduits par les délices du péché ; si, oublieux des enseignements reçus ; si, sensibles aux sirènes du monde, ou encore, par méconnaissance de la volonté de Dieu avant notre conversion, nous nous sommes laissés emmener dans des expériences sexuelles hors du mariage, que devons-nous faire à présent ? Serait-il juste de considérer qu’une virginité perdue nous exonère de tout frein aux expériences suivantes ? N’y aurait-il pas dans ce domaine de deuxième chance ?

Il me semble que la virginité n’a de valeur en elle-même que si elle est ce cadeau que chacun doit être heureux de pouvoir offrir à son futur conjoint. Elle a la même valeur pour les garçons et les filles.

La fornication (relation sexuelle en-dehors du mariage) est considérée dans la Parole comme un péché particulier. Si tout autre péché commis par l’homme reste extérieur à son corps, l’immoralité sexuelle est un péché contre son propre corps (1 Cor 6.18).

Les conséquences du péché

Les relations sexuelles génèrent une empreinte très forte sur nous, tant sur le plan physique, qu’affectif ou émotionnel. La sexualité est le moyen donné par Dieu pour souder la relation entre un homme et sa femme. La Genèse résume les étapes de cette relation : quitter, s’attacher et ne faire plus qu’un (2.24). Mais la chronologie est d’importance car elle est instituée par Dieu. Sichem en a fait l’amère expérience (Gen 34). Il a commencé par être un avec Dina, puis s’est attaché à elle, avant de désirer qu’elle quitte sa famille. En prenant le processus divin à l’envers, il provoqua ainsi une catastrophe pour lui et son peuple.

Lorsqu’Abraham s’approcha d’Agar et commis adultère, il engendra avec Ismaël des difficultés qui perdurent aujourd’hui. En effet, nous sommes soumis à la loi des semailles et des moissons : « Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi » (Gal 6.7). Si nous devons parfois affronter les conséquences de nos actes, et même parfois vivre le restant de nos jours en les assumant, la grâce de Dieu nous permet cependant d’être délivrés de la condamnation.

Le péché sexuel a des conséquences spirituelles

Le discours du monde est paradoxal. Depuis la Grèce antique, il prétend que la sexualité peut être détachée de l’émotionnel et de l’affectif, la réduisant ainsi à une gymnastique sympathique ; mais simultanément, il en fait une idole, et cela depuis les Baals et les représentations de divinités féminines comme Ishtar (Astarté, Aphrodite, Vénus), qui étaient des idoles sexuelles.

La pratique d’une sexualité hors du cadre qui lui est consacré par le Créateur génère bien souvent des blessures sur le long terme. De plus, l’apôtre Paul souligne aux chrétiens de Corinthe : « Votre corps est le temple du St Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu » (1 Cor 6.19). Il y a donc des conséquences spirituelles négatives à la pratique sexuelle déréglée.

Le chemin vers la guérison

Beaucoup de péchés énoncés dans 1 Corinthiens 6.9-10 comme l’immoralité, l’adultère, l’homosexualité, etc. sont contre le corps et entraînent de graves conséquences. Dans le verset qui suit, nous découvrons immédiatement la réponse de Dieu :

« Mais vous avez été lavés,

Mais vous avez été sanctifiés,

Mais vous avez été justifiés,

au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. »

L’exclamation de Romains 8 est encore là pour nous : « Aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ! ». Nous nous rappelons aussi les paroles de notre Seigneur à la femme adultère : « Je ne te condamne pas, va, et désormais, ne pèche plus. » (Jean 8.11)

Si nous avons commis des fautes dans ce domaine, prenons pour nous les paroles de l’apôtre Jean : « Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » (1 Jean 2.1) En confessant notre péché, et en l’abandonnant, nous sommes pardonnés et purifiés (1 Jean 1.9). Même s’il y a chute, ou rechute, Proverbes 24.16 nous dit : « Car sept fois le juste (celui qui est justifié par le sang de Christ) tombe, et il se relève. » Prenons la décision de confesser notre péché, d’y renoncer, d’abandonner ces mauvaises habitudes, et de faire confiance au projet d’amour et de paix de notre Dieu pour nous.

La confession de notre péché à un autre (Jac 5.16) est une piste pour nous aider à renoncer à des mauvaises habitudes ou à une relation hors mariage. Cultivons notre relation avec Dieu, et de fait les œuvres de la chair perdront leur puissance (Gal 5.16). C’est ainsi que, par la grâce de Dieu, nous pourrons recouvrer la santé affective et émotionnelle, et par-dessus tout entrer dans le plan d’amour du Père en le glorifiant dans notre corps (1 Cor 6.20).

C’est une étape préalable et indispensable au mariage. Le mariage est un lieu de construction mutuelle, pas de rafistolage ! Avant toute union, il est indispensable de guérir de ses blessures du passé, d’être assuré de sa position de sanctifié et de justifié, sous peine d’entrer dans le mariage avec des valises remplies de souvenirs et de traces du passé que nous lèguerons à nos enfants.

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Gibert Hervé
Hervé Gibert est marié et père de 3 enfants. Il exerce un ministère à plein-temps dans la relation d’aide et s’implique également dans son église locale, l’Assemblée chrétienne à Aix-en-Provence.