Etude biblique
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Le sang précieux de Christ

« Sans effusion de sang il n’y a pas de pardon » (Hé. 9 : 22 b) « Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (I Jn 1 : 7 b)

Un homme venait de commettre un crime et avait été mis en prison. Dans sa cellule, il était assis, la tête dans ses mains, et pleurait, car il regrettait sincèrement sa faute. « Pourquoi donc, pensait-il, me suis-je laissé entraîner à boire ainsi ? Jamais je n’aurais commis ce meurtre si je n’avais pas été saoul ». Soudain, il entendit un léger bruit à l’intérieur de sa cellule et il releva la tête. Il aperçut une petite souris qui s’approchait de lui sans crainte. Il la regardait. Elle était maintenant tout près de lui. Alors d’un coup de talon, il écrasa la petite bête innocente. Et son sang vermeil souilla les dalles de la prison. En voyant ce sang, cet homme se souvint d’un verset de la Bible qu’il avait autrefois appris par coeur à un club du mercredi: « Le sang de Jésus nous purifie de tout péché ». Et voilà notre homme qui se compare à Jésus. « Il n’avait rien fait de mal, Lui, pensa-t-il, Il n’avait fait que le bien, alors que moi, je suis un méchant, un criminel, un coupable ». L’homme fut amené ainsi, par ce seul texte de la Bible, à une réelle et profonde repentance. Il plaça toute sa confiance dans le Seigneur Jésus et reçut le pardon de Dieu.

Personne ne peut donner une raison suffisante de l’espérance qui est en lui, s’il est un étranger au sang. L’évangéliste américain Moody donnait dans ses messages une très grande place au sang précieux de Christ et il disait aux élèves de son Institut biblique: « Dans votre présentation de l’évangile, donnez une grande place au sang précieux de Christ! »

Nous voulons donc, nous aussi, aborder ici ce sujet si important.

Dans la Bible, la doctrine du sang qui fait l’expiation (Lé. 17 : 11) est comme un fil rouge, un fil écarlate, qui court au travers de toute l’Ecriture sainte, de la Genèse à l’Apocalypse. Le sang est mentionné environ quatre cents fois dans la Parole de Dieu. Nous le rappelons: « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon de péchés » (Hé. 9 : 22).Voilà une déclaration fondamentale ! Toutefois, les innombrables sacrifices sanglants offerts sous l’Ancienne Alliance n’étaient que des « ombres », des images de l’unique sacrifice sanglant de Jésus-Christ sur la Croix.

Lisons et relisons à ce sujet la merveilleuse lettre aux Hébreux : « Nous sommes sanctifiés par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes ». Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, JESUS, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi; car, après avoir dit: « Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur, Je mettrai mes lois dans leurs coeurs et je les écrirai dans leur esprit », il ajoute: « et je ne me souviendrai plus jamais de leurs péchés, ni de leurs iniquités ». « Or, là où il y a le pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché » (Hé. 10: 10-18).

Lisons encore Ephésiens 1 : 7 : « En lul (Christ) nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés ». Et Colossiens 1 : 20 : « Jésus-Christ a fait la paix par le sang de la croix ».

Tous les vrais croyants de l’Ancien Testament se sont approchés de Dieu avec un sacrifice sanglant, celui-ci étant une image du grand et unique sacrifice de la croix de Golgotha.
Tous les vrais croyants de maintenant croient que le sang précieux de Christ, répandu à la croix, a lavé leurs péchés. Ils peuvent chanter avec une joie profonde, et une grande allégresse : « A CELUI QUI NOUS AIME ET QUI NOUS A LAVÉS DE NOS PÉCHÉS DANS SON SANG, A LUI SOIENT LA GLOIRE ET LA FORCE AUX SIÈCLES DES SIÈCLES ! AMEN! » (Ap. 1 : 5, 6). I) La merveilleuse promesse de Dieu : un Sauveur viendra, un Rédempteur sera envoyé. « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon » (Ge. 3: 15). Cette promesse brille comme une étoile à la tombée de la nuit du péché et de la mort : LE REDEMPTEUR VIENDRA! C’est LUI la postérité de la femme (Ga. 4: 4). Le Fils de Dieu paraîtra « pour détruire les oeuvres du diable » (I Jn 3: 8 b), mais IL SERA BLESSE ! Nous trouvons ici une première allusion aux souffrances de Christ, et au sang précieux qui coulera de toutes les blessures du Seigneur de gloire. Adam et Eve ont cru l’un et l’autre à cette merveilleuse promesse et ils ont mis leur confiance dans ce Sauveur promis, autrement dit, ils ont été sauvés par la foi en Christ. Ils auraient pu chanter ce petit refrain que nous aimons chanter :
« Blessé pour moi, blessé pour moi !
Oui, sur la croix Il fut blessé pour moi !
Tous mes péchés devant Dieu ne sont plus,
Car, A MA PLACE, fut blessé JESUS ! »

II) L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit » (Ge. 3 : 21).

Le sang a dû être répandu dans le jardin d’Eden afin qu’Adam et Eve puissent être revêtus de peaux de bêtes. Nous trouvons ici une deuxième allusion au sang. D’emblée nous voyons ici l’innocent souffrant et mourant à la place du coupable – la grande doctrine de la substitution – dans le jardin d’Eden.

Dieu agit avec grâce avec Adam avant d’agir en châtiment. Il vint en AMI à Adam et à sa femme pour leur donner un moyen de salut. Après cela, Il les mit hors du jardin d’Eden. Et là, Adam pouvait dire à Eve: Bien que le Seigneur nous ait fait sortir d’Eden, IL NOUS AIME; ces vêtements sont un gage de Son amour.

III) « Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Eternel une offrande des fruits de la terre; et Abel, de son côté, en fit une des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. L’Eternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande; mais il ne porta pas un regard favorable sur Caïn et sur son offrande (Ge.4 : 3 à 5).

Lequel des deux était le meilleur ? Abel ou Caïn ? Abel n’était pas meilleur que Caïn! Tous deux étaient pécheurs. Mais Abel est « celui qui a cru » et Caïn « celui qui n’a pas cru ». Abel a cru à la promesse divine de l’envoi d’un Sauveur et il a mis sa confiance dans ce Sauveur promis. Autrement dit, il a été sauvé par la foi en Christ. On voit cela par l’offrande qu’il présente: un sacrifice sanglant, image et préfiguration de L’UNIQUE SACRIFICE SANGLANT DE JESUS-CHRIST SUR LA CROIX.

Caïn et Abel furent élevés hors d’Eden. Ils avaient les mêmes parents, ils ont reçu la même éducation; ils ont eu le même enseignement quant à la manière de s’approcher du Dieu saint. Abel s’approcha de Dieu comme il fallait le faire. Caïn, au contraire, voulut s’approcher de Dieu à sa façon, selon ses propres idées. Caïn se dit en lui-même : « Je ne vais pas apporter un agneau ensanglanté. Voici des fruits splendides que j’ai produits par mon travail. Je suis sûr que cela vaudra mieux que du sang. Je ne vais pas apporter de sang. Aujourd’hui, Caïn a beaucoup d’imitateurs. Ils préfèrent ce qui est agréable à l’oeil et n’aiment pas la doctrine du sang de l’expiation (Lé. 17: 11). Or, on ne peut pas aller au ciel sans le sang de Christ !

IV) « Noé bâtit un autel à l’Eternel; il prit de toutes les bêtes pures, et de tous les oiseaux purs, et il offrit des holocaustes sur l’autel » (Ge. 8: 20).

La première chose que fit Noé en sortant de l’arche, fut de construire un autel et d’y égorger des animaux purs – mettant ainsi le sang entre lui et son péché. La première dispensation, celle d’avant le déluge, avait été fondée sur le sang. Cette deuxième dispensation, après le déluge, fut également fondée sur le sang. Ces animaux égorgés illustrent la nécessité absolue de l’effusion du sang. V) « Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils » (Ge. 22: 13). Ce bélier fut égorgé à la place d’Isaac! Dieu aimait tellement Abraham qu’il épargna Isaac son fils. Mais il a tellement aimé te monde qu’Il n’a point épargné Son propre Fils, mais qu’Il l’a livré pour nous tous! Quel amour !

VI) Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d’Egypte » (Ex. 12: 13).

Dieu n’avait pas dit: « Quand je verrai vos bonnes oeuvres » ou « comment vous avez prié et pleuré » ! Non! mais il avait dit: « QUAND JE VERRAI LE SANG », le sang vous servira de signe. Qu’est-ce qui a sauvé ces Israélites ? Etait-ce leurs bonnes résolutions ? leurs bonnes oeuvres ? NON! CE FUT LE SANG!

Le sang de l’agneau pascal était aspergé sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons, à l’extérieur. Pas de sang par terre, sur le seuil. Il aurait pu être piétiné. Hélas! C’est exactement ce que le monde fait aujourd’hui: « Il méprise et piétine le précieux sang de Christ! Peut-être les Egyptiens se sont-ils moqués des Israélites! Peu importe! Le premier-né de la famille était en sécurité: il était à l’abri du sang de l’agneau pascal !

AUJOURD’HUI, QUICONQUE A PLACE SA CONFIANCE EN JESUS-CHRIST SE TROUVE A L’ABRI DU SANG DE L’AGNEAU DE DIEU. Voilà le point important! C’est le sang qui fait l’expiation, non pas mes prières, ni mes bonnes résolutions, ni ce que j’ai fait, mais ce qu’UN AUTRE (JESUS-CHRIST) a fait pour moi !

VII) « Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l’âne; et, si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque » (Ex. 13 : 13).

Tout premier-né de l’âne devait être racheté au prix de La mort d’un agneau. Sinon, il devait être mis à mort. Ici encore nous trouvons une illustration de notre rachat – UNE REDEMPTION ETERNELLE! – par lia mort de l’Agneau de Dieu! » Nous avons la rédemption par son sang » (Ep. 1 : 7).

VIII) « Moïse égorgea le bélier, prit de son sang et en mit sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le gros orteil de son pied droit » (Lé. 8 : 23).

Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous ne pouvons vraiment entendre la voix de Dieu (oreille) avant d’être à l’abri du sang précieux de Christ. Nous ne pouvons pas vraiment travailler pour Dieu (mains) avant de nous être placés à l’abri du sang de l’Agneau de Dieu, Nous ne pouvons pas vraiment marcher avec lui (pied) avant de nous être placés à l’abri du sang de Jésus.

IX) La merveilleuse histoire du cordon de fil cramoisi attaché à la fenêtre.

« Ces hommes lui dirent : Voici de quelle manière nous serons quittes du serment que tu nous as fait faire. A notre entrée dans le pays, attache ce cordon de fil cramoisi à la fenêtre par laquelle tu nous fais descendre, et recueille auprès de toi dans ta maison ton père, ta mère, tes frères et toute la famille de ton père » (Jos. 2: 17-18). « Jéricho était fermé et barricadé devant les enfants d’Israël. Personne ne sortait et personne n’entrait » (Jos. 6 : 1). Mais Rahab avait recueilli dans sa maison toute sa famille, après avoir attaché à sa fenêtre le cordon de fil cramoisi, belle figure du SANG PRECIEUX DE CHRIST. AUJOURD’HUI, QUICONOUE A MIS SA CONFIANCE EN JESUS-CHRIST SE TROUVE A L’ABRI DU SANG DE L’AGNEAU DE DIEU.

X) Sans le sang précieux de Christ, il ne peut y avoir ni paix avec Dieu (Col. 1 : 20) ni pardon de Dieu (Hé. 9 : 22), ni accès auprès de Dieu (Hé. 10: 19).

Mais la perdition sera la part éternelle de tous ceux qui sont souillés par le péché et n’auront pas été lavés dans le sang de l’Agneau.

XI) Par le sang précieux de Christ :

1) Nous sommes justifiés (Ro. 3 : 23-25 et 5 : 9).

2) Nous sommes sauvés de la colère divine (Ro. 5 : 9).

3) Nous sommes rachetés (Ep. 1 : 7 – I Pi. 1 : 18-19).

4) Nous avons été rapprochés de Dieu : « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Ep. 2 : 13).

5) Nous avons la paix avec Dieu (Col. 1 : 20).

6) Nous avons une libre entrée dans le sanctuaire céleste, un libre accès auprès du Père. « Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire… approchons-nous » (Hé. 10 : 19 à 22).

7) Nous sommes purifiés de tout péché. « Le sang de son Fils nous purifie de tout péché » (I Jn 1 : 7).

8) Nous sommes lavés (ou délivrés) par le sang de Christ. « A Celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… à lui soient la gloire et la puissance aux siècles des siècles! Amen ! (Ap. 1: 5-6).

9) Nous avons la victoire par le sang de l’Agneau. « Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » (Ap. 12: 11) -Satan hait la prédication du précieux sang de Christ !

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Un vieux serviteur de Dieu était sur son lit de mort. Toute sa vie, il avait été fidèle au Seigneur qu’il avait servi avec zèle. Dans la contrée où il avait travaillé, tous l’estimaient et rendaient de lui un bon témoignage. Une voisine, qui n’était pas chrétienne, mais qui avait de l’affection pour le mourant, vint lui rendre visite et lui dit : « Oh! Monsieur, vous qui avez été si fidèle et qui avez fait tant de bien durant votre vie, vous avez bien mérité le paradis! » Le vieillard eut encore la force de réagir. Il dit: « Apportez-moi ma Bible et mettez le doigt sur ce verset : 1 Jn 1 : 7 : « LE SANG DE SON FILS (JESUS-CHRIST) ME PURIFIE DE TOUT PÉCHÉ! »

« Voilà mon unique passeport pour le ciel! ».
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