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Savoir s’ils sont de Dieu (4)

Extrait de « Impact et crédibilité du christianisme » de Francis A. Schaeffer, page 26. Edition La Maison de la Bible.

La Bible insiste très fortement sur la nécessité d’un contenu qui fasse appel à l’intelligence.

Par exemple, la première épître de Jean nous montre quelle doit être notre attitude si un esprit ou un prophète s’approche de nous. Comment savoir s’il vient de Dieu ou non ? Après ce que nous avons vécu à « l’Abri », en fait de luttes avec les puissances spirituelles, je ne sous-estime pas les forces occultes. Si un esprit ou un prophète se présente, par quel critère le jugerez-vous ? Jean nous dit: « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez à ceci l’Esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu » (I Jean 4: 1-2).

Voilà une règle très sûre. Elle comporte deux éléments. Tout d’abord l’indication de la préexistence éternelle de Jésus en tant que seconde Personne de la Trinité, et ensuite celle de sa venue en chair. Quand un prophète ou un esprit vient à nous, le critère par lequel nous devons l’accepter ou le rejeter ne réside pas dans l’expérience qu’il nous apporte, ni dans l’intensité de l’émotion que nous ressentons, ni dans aucune manifestation extérieure particulière. La base sur laquelle nous acceptons l’esprit ou le prophète – qui est aussi celle de la communion chrétienne -est la doctrine biblique.

Il n’y a aucun autre critère décisif. Sur le plan de l’expérience, Satan est capable de toutes les contrefaçons, et il ne manquera pas d’y recourir.

Je ne m’attaque pas à l’émotion en soi. Certes, elle est naturelle. Je veux dire que nous ne devons pas nous fier à nos émotions, ni à leur intensité, ou encore à l’euphorie ressentie en présence d’un esprit ou d’un prophète. Tout cela ne nous permet pas le moins du monde de juger s’il parle de la part de Dieu, de Satan, ou de son propre fond. La même règle s’applique au domaine de la communion chrétienne. Dans les deux cas, l’épreuve décisive doit se situer, selon la Parole de Dieu, sur un terrain où l’intelligence entre en jeu, c’est-à-dire celui de la doctrine chrétienne.

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