Série: Chronique de livre - Livres
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Une Oeuvre du Saint-Esprit: ses vrais signes (Jonathan EDWARDS)

Editeur: Europresse, B.P. 505, 71322 Chalon-sur-Saône cedex, France

Comment suivre l’exemple apostolique et se faire tout à tous (1 Cor 9.20-23) dans une société qui veut surtout être amusée et séduite? Comment servir Dieu fidèlement parmi une génération qui ne croit plus à l’existence de la vérité ou des valeurs absolues? Est-ce que Paul nous donne carte blanche pour l’évangélisation ? Approuverait-il toute forme d’excitation religieuse?

Confronté d’une part à la transformation de nombreuses vies et parfois de villes entières, et d’autre part aux critiques de fidèles serviteurs de Dieu, le pasteur Jonathan Edwards écrivit cet essai pour exposer les événements du Grand Réveil à la lumière de la parole de Dieu. Son examen se fait par une explication et une application de 1 Jean 4.1.

S’il commence en soulignant que l’apôtre Jean nous met en garde contre deux dangers, d’une part une crédulité exagérée et d’autre part l’existence de nombreuses contrefaçons, Edwards n’est pas fermé à la possibilité que Dieu fasse de nos jours des choses nouvelles. Au contraire, il affirme (page 28) que « les prophéties de l’Ecriture nous encouragent à penser que Dieu a des choses à accomplir que personne n’a encore jamais vues ».

Bien sûr, nouveauté n’est pas garantie d’authenticité; spectaculaire n’est pas synonyme de spirituel. Le premier chapitre est donc consacré à ce qui ne prouve rien, ni d’un côté, ni de l’autre. Edwards examine avec beaucoup de sagesse les arguments des opposants au Réveil et nous rappelle que, si Dieu est parfait, ses serviteurs ne le sont pas. L’imperfection caractérise tout notre service ici-bas.

De la connaissance de l’homme et de ses égarements, l’auteur passe, au chapitre 2, aux preuves bibliques d’une ouvre du Saint-Esprit. Combien il est nécessaire de retrouver ces critères aujourd’hui! Le vrai Jésus est exalté; les intérêts de Satan sont combattus; le respect pour les Ecritures est accru; l’erreur est exposée; l’amour pour Dieu et le prochain augmente.

Le dernier chapitre est consacré à l’application des principes tirés de 1 Jean 4.1. Edwards donne quelques avertissements aux adversaires comme aux amis du Réveil. Aux premiers il dit, page 103, qu’ « il n’y a encore jamais eu une seule grande manifestation de Dieu dans le monde sans que de nombreuses difficultés ne l’accompagnent ». Tandis qu’aux amis, après avoir insisté sur le fait que selon 1 Cor 13, les grâces ordinaires sont de loin plus excellentes et glorieuses que les grâces extraordinaires (page 111), il dit qu’il préférerait « jouir pendant un quart d’heure seulement des douces influences du Saint-Esprit, plutôt que d’avoir des visions et des révélations prophétiques pendant toute une année » (page 115).

De nos jours, où critiquer est souvent regardé comme un des sept péchés mortels, ce livre nous aidera à exercer notre discernement avec vigilance et humilité. Edwards fait l’aveu (page 121) : « . je suis aujourd’hui à la fois plus charitable et plus intraitable que je ne l’ai été naguère. D’une part, je trouve chez les hommes impies de plus en plus de choses qui peuvent contrefaire la piété et en donner une belle apparence. A l’inverse, la corruption qui continue de résider chez les vrais croyants me semble posséder de plus en plus de manières de les faire apparaître comme des hommes charnels, à la foi morte, comme des hypocrites plongés dans la mort ».

Tony HYNES


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