Ils feront une arche en bois d’acacia »
Une grande partie des objets du tabernacle de Dieu dans le désert était fait d’un bois particulier, appelé « shittim » en hébreu et souvent traduit par « acacia ». Les botanistes nous disent qu’il s’agit d’un arbre poussant dans les régions désertiques de l’Égypte et du Sinaï, bien différent de l’arbre appelé « acacia » en Europe occidentale (qui est en fait un robinier). L’acacia biblique est plus proche de notre mimosa. C’est ce bois que Dieu indique pour fabriquer l’arche de l’alliance. Il offre des propriétés remarquables, qui nous donnent quelques indications sur celui dont l’arche n’était qu’un symbole, Jésus Christ.
- Le bois d’acacia est solide : Sa texture est serrée, il se prête bien au travail et ne casse pas Cela peut nous faire penser à la fermeté de Jésus. Tout d’abord sa fermeté morale dans toute sa vie, où rien ne laissait prise à la critique (Jean 8.46). Sa fermeté aussi dans l’accomplissement de la mission que Dieu lui avait confiée (Luc 9. 51). Et pourtant il savait ce qui l’y attendait…
- Le bois d’acacia est médical : Il était reconnu pour ses tanins et ses gommes utilisées dans la pharmacologie antique. Jésus a opéré de nombreuses guérisons lors de sa venue, mais surtout par sa mort, il a libéré ceux qui l’acceptent comme leur Sauveur de la « maladie » du péché.
- Le bois d’acacia est imputrescible : Le mot grec utilisé pour traduire « shittim » signifie précisément cela. Cette qualité évoque le Psaume 16, cité deux fois à propos de la résurrection de Jésus : « Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption » (Ps 16.10). Même mort, le corps de Christ n’a pas été atteint par la pourriture car il était sans péché. Il a été, il est et il reste « le Saint de Dieu ».
Contrairement aux Israélites dans le désert, tout chrétien a accès au lieu très saint (Héb 10.19-22) pour contempler Jésus et la grandeur de son caractère, dont l’acacia présente quelques facettes. ■