Intercédez pour votre gouvernement
Dieu, dans « sa divine puissance nous a fait don de tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous apprenant à connaître Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu; grâce à celles-ci, nous avons été mis en possession des plus précieuses et des plus grandes promesses » (I Pi. 1 : 3) .Dans nos pays dotés d’une constitution, tout homme a, dans certains cas déterminés un droit de recours, un droit de présenter sa défense ou d’être défendu. Dieu d’après le verset ci-dessus nous a fait part de droits, soit ses plus précieuses et ses plus grandes promesses. Toutefois, si nous n’avons pas recours à ces droits, Dieu n’agira pas. Pourquoi ? Parce qu’il est écrit, par ailleurs : « Vous n’obtenez pas parce que vous ne demandez pas ». Un peuple chrétien, une église chrétienne, un enfant de Dieu qui ne prient pas sont un affront pour le ciel. C’est une attitude d’indépendance vis-à-vis de Dieu: on croit pouvoir faire sans LUI! Dieu pourrait alors accepter la situation et laisser faire. . sans LUI !
Un chrétien racontait une expérience de ses jeunes années. Il était alors apprenti jardinier et travaillait à quelque distance de son domicile. Son chemin longeait un champ de blé formant un triangle. Un jour de printemps, il entendit l’ouvrier du fermier dire à ce dernier: « Patron, voici une belle pièce de blé, n’est-ce pas ? » – « Oui, lui répondit-il, ce sera bien le cas, si toutefois le Tout-puissant la laisse tranquille! ». Bien que le jeune apprenti ne fût pas particulièrement pieux, il estima que c’était une réponse peu décente, peu révérencieuse et observa le champ pendant l’été jusqu’à la moisson. Le blé grandit, l’épi sembla se former, mais au temps voulu, il n’y avait pas de grain. La fleur n’avair pas été fertilisée; le Tout-puissant l’avait laissé seul !
Ce fait poussa le jeune homme à rechercher Dieu – il craignit de restrl seul, d’être perdu – à l’exemple de ce champ de blé.
Vers qui tourner les regards ?
Comme tout autre peuple ou race, Israël a passé par des périodes plus ou moins favorables. « Les peuples heureux n’ont pas d’histoire », dit-on. Dans l’Ancien Testament, nous lisons bien des pages où Dieu rappelle à Israël tout ce qu’il a reçu, toutes les bénédictions qui ont été sa part, mais aussi tous ses égarements, son abandon de la loi divine.« L’Egyptien est homme, et non dieu; ses chevaux ne sont que chair et non esprit. ..Malheur à ceux qui descendent en Egypte pour demander du secours, qui cherchent un appui dans les chevaux, qui mettent leur confiance dans le grand nombre des chars et dans la force des cavaliers, et qui ne tournent pas leurs regards vers le Saint d’Israël et ne recherchent point l’Eternel ! » (Esaïe 31 : 3 et 1). « Il n’y avait personne qui invoquât ton nom, ou qui sortît de son sommeil pour s’attacher à toi! ». C’est dans le même sens que le chrétien est averti dans le Nouveau Testament. La parabole du juge inique a été donnée dans ce but: prier toujours, sans jamais se lasser, sans faiblir. La veuve de la parabole a assiégé le juge jusqu’à lui « rompre la tête ». « Je lui ferai justice » s’exclama le juge, alors qu’il avouait franchement ne pas craindre Dieu! Doutez-vous de Dieu ?
Pour qui prier ?
Mais où sont donc ces élus qui crient à Lui jour et nuit ? Pour qui prient-ils ? I Tim. 2 : 1-6 vous le dit: « Avant tout, qu’on présente des requêtes, des prières, des supplications, des actions de grâces pour tous les hommes, pour les rois… ». Peuple de Dieu, prie donc! Si vous n’en appelez pas à LUI, en faveur des gouvernements, des autorités de tout rang, alors qui le fera ? A qui la faute si le mal s’étend ? Si vous n’apportez pas vos juges, vos tribunaux devant Dieu, qui parlera pour la justice ? La Parole valable pour aujourd’hui, dans tous les pays où le Livre est lu, est celle de Jérémie 29 : 7 : « Recherchez le bien de la ville où je vous ai fait emmener (où vous habitez), et priez l’Eternel en sa faveur, car de sa prospérité (ou de sa paix) dépendra la vôtre ». Priez pour vos gouvernements, quels que soient leur politique, leur religion, leurs buts. Apportez-les au pied du Créateur, entourez-les par vos requêtes. Et bénissez, ne maudissez pas !Les croyants pour lesquels Jérémie priait n’étaient pas appelés à gouverner Babylone ou à améliorer ses conditions sociales ou morales, mais à être des hommes de paix dans son sein et des hommes de prière pour son bien.
Intercédez !
Il en est de même aujourd’hui; le croyant fidèle n’est pas appelé à gouverner, à dominer le monde, ou à oeuvrer pour en améliorer les conditions matérielles. Sa vision va plus haut. Il est invité à oeuvrer pour la paix dans un monde en tumulte et à apporter à Dieu tous les hommes. Il ne peut être, dans cette attitude, ni trop diligent, ni trop actif.A ce propos, un point de grande importance est à remarquer. La prière présentée à Dieu doit être faite selon les règles de la Parole; elle doit être adressée au nom de son Fils, Jésus-Christ. Lors des dernières instructions à ses disciples, Jésus l’a répété plusieurs fois: « Quoi que vous demandiez en mon Nom, je le ferai ». Nous n’avons en fait aucun droit auprès de Dieu; par contre, son Fils, Celui qui a accompli toute la volonté du Père, Celui-là a de droits. C’est pourquoi nous venons au Père en son Nom. Alors, nous avons des droits !
Beaucoup d’hommes croient en Dieu (les démons aussi, d’ailleurs) (Jacques 2 : 19) .Cela n’est cependant pas suffisant. Comment demander à un chef de gouvernement de faire ce qui est contraire à ses propres lois ou à sa dignité Une croyance en l’existence de Dieu, sans une foi placée en Lui par Jésus Christ, est pratiquement insuffisante. « Vous croyez en Dieu, croyez aussi en Moi », disait Jésus aux Juifs. Les requêtes en harmonie avec le caractère et la volonté du Créateur au Nom de Celui .qui a donné sa vie pour tous le hommes donnent à la prière force et valeur sans mesure…
N’intercède pas…
De temps à autre, Dieu donne l’ordre de ne pas intercéder. « Quant à toi (il s’agit de Jérémie 7: 16) , n’intercède pas en faveur de ce peuple; ne fais pas monter vers moi, pour eux, ni supplication, ni prière, et n’insiste pas auprès de moi; car je ne t’écouterai pas ». Et plus loin: « Alors l’Eternel me dit : Quand Moïse et Samuel intercéderaient en faveur de ce peuple, mon âme ne se laisserait pas fléchir. Chasse ces impies loin de ma face et qu’ils disparaissent ». Comment comprendre cela ?Abraham (ceci concerne la ville de Sodome, Genèse 18) s’arrêta lors de s requête, à dix justes! A ce moment précis, il y avait dans Sodome la famille de Lot, soit Lot et sa femme, deux filles célibataires, des filles mariées et leurs époux. Lot alla chercher ses gendres… Ils refusèrent de le suivre !
Ce n’est que lorsque l’homme refuse les avertissements, refuse la grâc offerte que Dieu laisse agir son jugement. Les hommes qui prient Dieu, qui recherchent la paix, qui intercèdent pour leurs autorités sont un facteur de grand poids auprès de Dieu. Dieu écoute leurs interventions; c’est ce que nous enseigne la Bible.
« Je recommande donc, AVANT TOUT… que l’on prie pour tous ceux qui exercent l’Autorité… ». Dieu demande que l’on prie pour tous les gouvernement: Ils en ont besoin. Qui intercédera pour eux, si ce n’est ceux qui ont accès auprès du Créateur, auprès du Juge suprême, de l’Eternel ?