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Jésus, victime expiatoire ?

La valeur du sang

Les questions qui se posent…
  1. Pourquoi Dieu met-il tant l’accent sur la vie ?
  2. Pourquoi Dieu a-t-il basé l’expiation sur le sang d’une victime ?
  3. Pourquoi Dieu défend-il de manger le sang ?
  4. Pourquoi Dieu a-t-il émis une loi si stricte ?

Dieu, qui a créé l’homme, lui a accordé une belle intelligence et de ce fait la capacité de comprendre ses oeuvres et ses lois. Lorsqu’il ordonna à Israël d’offrir des sacrifices sanglants, il en expliqua le motif et la valeur (Lé. 17). Précédemment, Dieu avait donné l’ordre de ne pas manger de chair avec son sang, car, dit-il, le sang est la vie de la chair. Cette interdiction de manger le sang est répétée sept fois dans les livres de Moïse. Israël devait en être exactement informé, car il avait l’obligation de maintenir et d’observer les lois de Dieu. Cette loi est de première importance aux yeux de Dieu; mais à ce moment-là les autres nations l’avaient depuis longtemps délaissée. Il était écrit en toutes lettres que « je (Dieu) tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple » (Lé. 17: 10). Et voici les versets qui suivent:

« Car la vie de la chair est dans le sang (11).
Car la vie de toute chair, c’est son sang qui est en elle,
Car la vie de toute chair, c’est son sang » (14).

Après quelques millénaires de recherches, les hommes ont découvert qu’en effet le sang et la vie sont inséparables. De même, il semble bien qu’il y a quelque réalité physique dans le fait que le sauvage qui buvait le sang de son ennemi devenait en quelque sorte le détenteur de sa vigueur et de son courage. La transfusion sanguine est une preuve de plus que le sang et la vie sont un.
Quand, certaine nuit d’Egypte, le sang fut répandu sur les linteaux des portes du peuple israélite, il fut bien certain que la mort avait passé dans tous les foyers pour procurer une telle masse de sang ! Ainsi la sentence de mort avait été prononcée et le jugement exécuté. La jus­tice divine était satisfaite ! Dans toutes les maisons de l’Egypte, la mort avait fait son oeuvre. Mais par la foi, le peuple d’Israël avait été épargné.
Pour cela, il était donc de toute nécessité que la preuve de la mort du substitut présenté par Dieu fût apportée et cela d’une manière incon­testable. Sans une certitude positive de ce fait, on ne saurait être cer­tain du paiement de la dette.
Les récits de la crucifixion apportent des preuves distinctes et préci­ses de la mort de Christ; elles ne laissent pas place à des supposi­tions qu’il serait tombé dans le coma et aurait été emporté, apparem­ment mort, au tombeau. Si cela avait été le cas, il n’y aurait ni mort expiatoire, ni résurrection apportant la vie.
Les détails donnés dans la Bible excluent cette notion:

Au moment de sa mort, le Seigneur Jésus était un homme solide et plei­nement conscient, car il « cria d’une voix forte » (Mt. 27: 50: Mc. 15: 37; Luc 23: 46).
Il remit son esprit au Père par un acte de sa propre volonté, disant: « Père, entre tes mains Je remets mon esprit » (mêmes références).
Et, « baissant la tête, il rendit l’esprit ». Sa tête ne s’affaissa pas, comme s’il s’évanouissait (Jean 19 : 30). En voyant le Crucifié abaisser sa tête, le centenier fut convaincu que cette mort présentait un fait surnaturel. Souvent la mort avait passé devant ses yeux, mais Jamais de semblable façon (Marc 15 : 39).
La preuve finale de la mort du Sauveur a été apportée lorsque le soldat perça son côté et que du sang et de l’eau s’en écoulèrent (Jean 19 : 34). Jean affirme avec force qu’il a vu ce fait de ses yeux et qu’il en a été témoin. Plus tard, dans son épître (I Jean 5: 6), il renouvela son explica­tion, disant : « C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang ».

Il va sans dire que Dieu, qui est omniscient, n’avait pas besoin qu’on lui apportât une preuve que des agneaux avaient été mis à mort dans les maisons des Israélites, et que, d’autre part, Jésus fût réellement mort. Jésus lui avait remis son esprit, et sans esprit, la vie de l’homme ne peut être maintenue.
Mais il est un fait dont nous ne nous rendons pas suffisamment comp­te. Le Créateur de l’univers administre et dirige sa création sous l’oeil critique d’hommes et d’anges, et une bonne part des uns et des autres sont ses ennemis. Il ne doit se trouver dans son gouvernement aucun motif de la part de ses créatures de trouver autre chose qu’une par­faite justice.
L’homme naturel, ainsi que les anges « qui ont abandonné leur premier état » (qui se sont détournés de Dieu), sont prompts à s’insurger con­tre le Créateur. C’est ce que fit Adam. A peine tombé, il suggéra que Dieu était à blâmer: La femme que tu m’as donnée m’a conduit hors du bon chemin ! (Ge. 3:12). Ses descendants sont toujours empressés à accuser le Tout-puissant quant à la direction de ses affaires. Satan n’hésite pas à prétendre que Dieu avait favorisé Job outre mesure, lui rendant la vie trop agréable (Job 1: 9-11).
En particulier, il ne faut laisser à Satan aucune occasion de se plaindre ou d’intervenir, lorsqu’un homme est retiré de sa sphère d’action, lors d’une conversion à Dieu et à Christ. En effet, selon Hébreux 2 : 14, il est (le Diable) celui qui avait le pouvoir de la mort ». Il posséde encore certains droits que Dieu ne lui a pas retirés. Mais à la croix, Christ a vaincu celui par qui la mort est entrée dans le monde. Virtuellement, ce jour-là, il a aboli la mort, même si, et nous le constatons, elle reste un fait jusqu’au jour où Christ viendra prendre en mains direction la de son Royaume.
En Egypte, le sang sur les portes apportait la preuve que la sentence avait été prononcée et le jugement exécuté. Ainsi, le Destructeur n’a aucun droit de s’interposer, car

LE SANG DE CHRIST DELIVRE LE CROYANT
de la main et de la juridiction du Méchant. Le croyant est transféré de la sphère d’autorité du Prince des Ténèbres au Royaume du Fils de Dieu (Col. 1:13). Il devient « enfant de Dieu ».
Dieu a estimé la valeur du sang divin de son Fils à un prix qui surpasse le montant de la dette de tous les hommes, dette envers Dieu. Ainsi à cause de cette mort et de ce sang répandu, Christ a rendu nulle la puissance de Satan sur la race humaine. Ceux qui croient en Christ qui mettent leur confiance en Lui, sont « délivrés de la crainte de la mort » (I Th. 4:14). Le sang de la victime – Christ – est la preuve de sa mort et par conséquent de la punition réelle du péché. L’exécution publique sur la Croix lui permet ainsi d’être proclamé notre garant, notre garantie envers Dieu le Père.
Le sang répandu sur la terre, aux yeux de nombreux témoins, est la preuve de la mort de Christ. Sa mort nous délivre – nous croyants -de la mort et nous avons part à la vie éternelle.

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