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(Re)trouver la paix en Dieu

« Éternel! je n’ai ni un coeur qui s’enfle, ni des regards hautains;
Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop relevées pour moi.
Loin de là, j’ai l’âme calme et tranquille,
Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère;
J’ai l’âme comme un enfant sevré.
Israël, mets ton espoir en l’Éternel,
Dès maintenant et à jamais! »
Psaume 131

Ce psaume découle peut-être d’un temps d’afflictions traversé par son auteur, et témoigne du changement moral produit par l’épreuve dans son cœur. Lorsqu’on se sent jugé en présence du Dieu saint et dans sa lumière (Ps 130), ou lorsqu’on ne comprend pas ce que Dieu permet, le cœur devient humble. Telles étaient probablement les expériences que David avait faites avant de rédiger les Psaumes 35 et 51.

Le passage cité plus haut nous brosse un beau tableau de la croissance de l’âme après sa délivrance des lieux profonds.

Les paroles du début de ce psaume reflètent la simplicité de l’enfance – l’orgueil est pour les adultes! En les écrivant, David avait en effet appris à devenir un enfant. Où avait-il donc appris cette attitude ? Nous pensons que ce cantique, qui fait partie des 15 cantiques des degrés, était chanté alors qu’on montait au temple. Tous ceux qui montaient à Jérusalem avaient le désir de rencontrer et d’adorer Dieu. Certainement, David a expérimenté la simplicité, l’apaisement d’un enfant sevré dans la présence de Dieu. C’est bien là que l’on apprend l’humilité, le contentement.

Un enfant sevré est un nourrisson qui vient de téter et qui se repose auprès de sa mère. Mais il peut aussi désigner un enfant qui ne se nourrit plus du lait maternel et qui, malgré ses pleurs, doit apprendre à manger d’un aliment un peu plus consistant. David avait donc appris à se comporter, en présence de Dieu, en enfant apaisé, sans projets orgueilleux, ni ambition de grandes choses.

Que chacun puisse entrer et demeurer dans la présence de notre Dieu et Père pour apaiser son âme et se contenter de se reposer dans ses bras! Alors qu’au dehors, il y a beaucoup de vent et des tempêtes, apprenons l’humilité, la simplicité, le contentement d’un enfant sevré.

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Waldmann Stefan
Stefan Waldmann est marié, père de deux garçons. Ebéniste et secrétaire comptable de profession, il exerce un ministère de missionnaire-pilote au Zaïre pendant 6 ans, après un temps de formation aux Etats-Unis. De retour en Suisse, il travaille depuis à la Maison de la Bible comme responsable du marketing et de la vente. Orateur convaincant et bouillant, Stefan intervient souvent comme animateur pour des adolescents ou des jeunes lors de camps, de week-ends ou de soirées. Avec quelques autres chrétiens, il projette de fonder une nouvelle église dans le village où il habite, à Penthaz (Canton de Vaud; Suisse).