Témoignage
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Virginité? Amour libre?

Un jeune couple qui reçoit le journal illustré «Parents» a pris son courage à deux mains et lui a écrit à propos d’articles parus en 1988. Il y a encore des jeunes qui osent témoigner de leur adhésion à la morale chrétienne bien comprise! – Nous reproduisons ici le texte de cette lettre telle qu’elle nous est parvenue.

Chers «Parents»,

Nous aimerions écrire quelques lignes au sujet des articles parus en mai et juillet 1988:

«Qui se marie vierge en 1988?»

«L’amour la première fois»

«Quelle contraception la première fois?»

Car nous, jeune couple, ne pouvons garder le silence sur des écrits qui nous ont profondément choqués (a-t-on encore le droit de l’être aujourd’hui?). Malheureusement, ils ne sont que l’image parfaite de notre société actuelle corrompue qui a perdu toute ligne directrice et toute morale (un mot qui fait tellement peur, et pourtant…).

Il va sans dire que ces articles ne veulent présenter aucune morale; mais ils ne font finalement qu’imposer une morale à eux, et ceci de quel droit et sur quelle base?

Nous voulons poser une question, tout d’abord, concernant les textes «Spécial adolescents» de juillet: A qui sont-ils adressés? – Sûrement pas à des parents, qui sont sensés être informés! Alors aux adolescents qui sont naturellement avides de savoir et qui trouvent le journal dans un coin? Si c’est le cas, quel affront pour ces jeunes de les mettre devant ce spectacle érotique gratuit (nous nous référons à l’article «L’amour la première fois»), qui ne peut faire que vibrer les cordes déjà si sensibles et tendues d’un adolescent, et qui par surcroît ne leur est d’aucune aide. Car les inviter à la débauche ne va certainement pas résoudre leurs problèmes!

L’amour nous est continuellement présenté comme un jeu. Quel adulte réfléchi peut-il ainsi prendre l’acte sexuel à la légère, en ajoutant que l’âge du premier rapport n’a aucune importance? Il semble aussi banal de coucher ensemble que de se serrer la main!

Quelle tromperie que de faire croire à l’adolescent que tout est si facile et que le nombre d’essais n’est pas important! Quelle dangereuse sécurité que de croire qu’à force d’essayer, tout ira pour le mieux!

Si cet amour «libre» est si merveilleux, pourquoi tant de déceptions et de divorces, sans compter les problèmes psychologiques dus à des relations sans nombre: à chaque fois une rechute amère, une blessure plus profonde.

La seule base à l’amour (mot qui n’a pas son vrai sens ici) que l’on nous présente dans ces lignes est désignée par les mots suivants, je cite: «le désir», «la curiosité», «le besoin impérieux de s’unir à quelqu’un» (= simple instinct sexuel), «la délicieuse certitude d’aimer» (quand on connaît la personne à peine ou pas du tout? s’il vous plaît!). Pouvez-vous dire honnêtement que ce sont là des bases solides?

L’auteur, quand tout est dit, nous fait entendre que l’ignorance est la pire des choses; malheureusement, ce n’est pas un exposé de ce genre qui informera l’amateur sur le sens du véritable amour.

Aucun de ces articles ne propose la réalisation d’une relation stable qui serait le meilleur garant d’une sexualité épanouie et responsable, d’un amour conjugal fidèle et sincère «dans les bons comme dans les mauvais jours». Au contraire, les auteurs prônent l’amour libre (autre manière de décrire ce que l’on nommait adultère, fornication et promiscuité en des temps où l’on osait donner à ces actes d’immoralité leurs vrais noms).

Pour dire les choses très crûment: ces pages semblent plutôt adressés à des animaux, incapables de comprendre l’honneur, la chasteté, la fidélité, la vertu, la discipline, l’abstinence, le contrôle de soi. Il est alors vrai que pour le bétail il faut des barrières…

Si nous voulons des adolescents qui grandissent de façon responsable, aidons-les dans cette direction. Laisse-t-on un aveugle se jeter dans un précipice parce qu’il est libre d’aller où il veut? Nos enfants ne connaissent pas l’amour; ils rêvent d’un romantisme illusoire, c’est différent! Guidons-les donc, plutôt que de nous dérober à nos responsabilités pour suivre la mode.

Je m’arrête là (à votre grand soulagement!), bien que tout un livre pourrait être écrit sur ce sujet. Si cette lettre est très critique, c’est dans l’espoir que le résultat en soit bénéfique.

Nous vous envoyons, chers «Parents», nos meilleures salutations.

Malcolm et Béatrice Allan
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