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Jésus-Christ est-il Dieu ?

Dans le numéro précédent de PROMESSES, nous avons posé la question : « Dieu existe-t-il ? ». Nous ne pouvons faire, dans notre petit cahier d’études, de très longs exposés. Mais si vous avez suivi le développement de « Dieu existe-t-il ? », vous aurez saisi que le seul chemin à suivre pour aller à Dieu est de le chercher dans le domaine où il existe, dans celui des valeurs spirituelles. « Dieu EST esprit ». Or, dans toute religion, vraie ou fausse, on a, entre autres choses, parlé à celui que l’on voulait atteindre, on a parlé à l’être supérieur. La Bible nous enseigne que l’on peut atteindre Dieu en priant. « Approchez-vous de Dieu, il s’approchera de vous ». Avez-vous essayé ?

Aujourd’hui, nous ne poserons pas la même question en ce qui concerne Jésus-Christ. Il n’y a aucun doute quant au Christ historique. Christ est venu, il a vécu, il est mort sur une potence, la croix. La religion chrétienne en est la preuve. Mais il y a une question autrement plus importante.

Cet homme était-il Dieu ?

Est-il aujourd’hui-même Dieu ? Dieu éternel ?

Jésus-Christ n’était-il qu’un homme bon, aimable ?

Il en a eu beaucoup d’autres.

Etait-il un bienfaiteur ?

Là aussi il ne serait pas seul.

Un surhomme de l’histoire ? Un prophète dépassant tous les prophètes ?

Un géant de la compréhension de la nature humaine ?
Mais alors, nous n’aurions qu’un intérêt relatif pour lui : un intérêt historique.

La Bible nous le présente comme Dieu. Aurait-il fouillé l’Ancien Testament et découvert un subtil moyen de se faire passer pour Dieu ? Aurait-il été un imposteur, un trompeur, un menteur ? Aurait-il désiré, en présentant un message et un exemple sans égal, se hisser au sommet de l’humanité ? Bien d’autres questions encore pourraient être posées à son sujet.

Jésus-christ s’est-il présenté aux hommes de son temps comme Fils de Dieu ?

On peut dire que, d’une manière générale, il a laissé le soin à ses auditeurs de découvrir eux-mêmes le fait. Par contre, il s’est présenté sous un nom inattendu, celui de Fils de l’homme. Le Fils de l’homme, le parfait représentant de l’homme, le type même de l’humanité, l’être sorti des mains du Créateur, le « second Adam ». l’homme « venu du ciel » alors que le premier homme était de la terre, poussière.

Jésus-christ ne s’est pas présenté comme Fils de Dieu. Il a accepté l’hommage de quelques prophètes, puis il a attendu que les hommes se rendent compte de la valeur de sa personne. A ce moment-là il a accepté leur foi, leur vision, leur certitude. Jean-Baptiste le voyant venir à lui, lui disait ceci : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! ». Jésus accepte la remarque de Jean-Baptiste et lui répond : « Laisse faire pour le moment ; car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice ».
Plus tard, Jean-Baptiste disait encore : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché du mande ». « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il s’est arrêté sur lui ». « Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et s’arrêter, c’est celui qui baptise d’Esprit-Saint. Je l’ai vu et j’ai rendu ce témoignage : c’est lui qui est le Fils de Dieu » (Jean 1 : 29-31) .

Nathanaël, un des disciples, lui a apporté à son tour un témoignage de première heure. «Nathanaël lui dit : d’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : avant que Philippe t’appelât je t’ai vu, quand tu étais sous le figuier. Nathanaël reprit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël » (Jean 1 .48.49) .

Pierre, un autre disciple, ne voulut, à certaine occasion, quitter Jésus. Au contraire, voici sa confession : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle, et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu » (Jean 6 : 68-70) .

Thomas, alors que Jsus lui avait assuré qu’il le prendrait dans les demeures célestes, lui pose aussi une question : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment en saurions-nous le chemin ? Jésus répondit : je suis le chemin, la vérité et la vie à nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtriez aussi mon Père ; et, dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu » (Jean 14 : 5-7). Ce même Thomas pouvait lui dire, un peu plus tard : « Mon Seigneur et mon Dieu à (Jean 20 : 28), témoignant par ces mots qu’il estimait avoir devant ses yeux plus qu’un homme, mais vraiment Dieu le Fils.

Après quoi, Jésus lui fit remarquer : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ! Heureux ceux qui n’ont pas vu, mais qui ont cru ! ».

Les disciples mis à part, comment Jésus fut-il reçu par ses concitoyens ? Pour la plupart, Jésus était un prophète. « Tous croyaient que Jésus était véritablement un prophète » (Marc 11: 32). « Cependant il y en eut plusieurs qui crurent en Jésus ; mais. à cause des pharisiens, ils ne l’avouaient pas, de peur d’être chassés de la synagogue » (Jean 12 : 42).

De ceux-là était Nicodème qui vint vers Jésus, un soir. « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3 : 1-16).

D’autres encore étaient persuadés que, véritablement, Jésus était le Messie. Mais ils ne voulaient, ils ne pouvaient accepter d’en tirer la conclusion. Une force inconnue les obligeait même à la repousser ! C’étaient des anciens du peuple, des chefs des prêtres et des scribes, des membres du Sanhédrin (voir Luc 22 : 66-71).

Lors de cette séance mémorable, on demanda à Jésus : « Si tu es le Christ, déclare-le-nous ». Il leur répondit : Si je vous le disais, vous ne le croiriez pas. Mais désormais le Fils de l’homme sera assis à la droite du Dieu tout-puissant ». Ils lui dirent tous : « tu es donc le Fils de Dieu ? ». Il leur répondit : « vous mêmes, vous dites que je le suis ! ». Par ces mots, Jésus leur montrait qu’il connaissait leur pensée intime, profonde, leur persuasion. Jésus leur a laissé le soin de trancher eux-mêmes la question.

Il n’a eu qu’à faire constater leur propre question, laquelle était en même temps une affirmation : « Tu es donc le Fils de Dieu ? ». C’est ainsi sur la base de cette conclusion, faite par les chefs du peuple, que Jésus-christ a été condamné, condamné à mort pour blasphème.

Jésus-Christ était-il DIEU ?

Nous avons vu (PROMESSES d’octobre 71) que la foi en Dieu s’établit dans le domaine de l’Esprit. Il en est de même en ce qui concerne Jésus-christ. « L’Esprit vient en aide à notre faiblesse ».

La foi en Dieu le Fils est cruciale, de toute importance.

Tout ce qui a été créé a eu un commencement, une durée d’existence, puis une fin. L’homme est dans ce cas. Pour lui, il est important de connaître ce qui était avant et sera après.

Qui est à la base du commencement ?

Quelle est cette intelligence surnaturelle ?

A titre de conclusion

Dans l’Evangile de Jean, au chapitre 1, verset 1 , nous lisons le mot « était », verbe qui a, dans l’original, une valeur passée et présente : il était et il est ; il existait et il existe. Avant qu’il y eut un commencement, la Parole existait et elle existe.
Puis « la Parole », a été faite « chair », c’est-à-dire qu’elle s’est présentée à l’homme.

La « Parole » était et est avec Dieu, mais momentanément, elle a habité parmi nous.

La « Parole » était et est avec Dieu ; mais nous l’avons vue, pleine de grâce, d’amour et de vérité.

Jamais personne n’a vu Dieu ; c’est bien exact, mais en Jésus-Christ et par Jésus-Christ, nous en avons acquis une connaissance très profonde, très émouvante : nous avons appris à le connaître.

Une explication très précieuse nous est donnée dans Héb. 1 : 2 : « il a fait les âges ». Pas seulement le monde, les mondes, mais les « âges ». Avant que notre univers fût, le Fils de Dieu était présent et dans le cadre de l’éternité, il a créé le « temps », des périodes de temps, ce que la Bible dénomme des « âges ».

« Ce Fils (de Dieu) est le rayonnement de sa gloire: l’empreinte même de sa personnalité, et soutient tout de sa parole puissante. Après avoir accompli la purification des péchés, il s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Héb. 1 : 3-4) . « C’est toi, Seigneur, qui. au commencement, as fondé la terre ; les cieux sont l’ouvrage de tes mains » (Héb.1 : 10) .

Ce Jésus-Christ est, était et demeurera DIEU.

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