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Jésus-christ, surhomme ou Seigneur ?

Phil. 2 : 5-11

Le surhomme est une invention de l’athéisme. Quand l’homme supprime Dieu, le Dieu de Jésus-christ, il se fabrique une divinité à sa mesure. Il se fait lui- même dieu et c’est l’humanisme prétentieux et vide. Ou bien l’homme imagine un colosse humain, une sorte de synthèse à la fois humaine et surhumaine. c’est la science-fiction qui, sur les traces de Nietzche, annonce l’apparition prochaine de cet être monstrueux. Le biologiste Jean Rostand pense qu’il sera bientôt possible, par des piqûres hormonales, de créer une race nouvelle, une race de surhommes, de demi-dieux, sinon de dieux.
A la lecture ou à l’écoute de cette étrange littérature, on se croirait revenu au jardin d’Eden, au jour où Satan proposait à nos premiers parents de s’emparer du fruit défendu : « Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux »(Genèse 3 : 5).
Pendant des siècles, l’homme, affranchi de la tutelle de son créateur, a cru qu’il arriverait à être dieu par la force. Aujourd’hui il pense y parvenir par la science. Franchir le mur du son, conquérir le cosmos ne lui suffisent plus. Il lui faut arriver à créer la vie, à transformer les sexes, à fabriquer des surhommes.
Quelle folie ! Nietzche est mort fou. Le mythe arien du nazisme a conduit ses chefs à la démence et leur peuple à la ruine.
Nos conquêtes prodigieuses sur le cosmos, sur l’espace et le temps, nous apportent-elles plus de sécurité, plus de bonheur ? L’horizon international est-il plus serein aujourd’hui qu’hier ? Avons-nous supprimé le problème de la mort ? Si généreux que soient les hommes entre les mains de Satan, ils ne peuvent impunément se moquer de Dieu et tirer un trait sur les conséquences du péché ou sur la réalité de la vie de l’esprit.
Ce que Dieu veut faire de nous, c’est tout simplement des hommes. Comme Paul l’écrivait aux Corinthiens, il nous l’écrit à nous : .« Soyez des hommes » (1 Corinthiens 16 : 13). Il nous a créés pour cela. Hommes à son image, mais des hommes. La notion du surhomme est une notion satanique, totalement étrangère à l’Evangile.
Et parce qu’il voulait faire de nous, victimes de Satan, des hommes vrais, des créatures à Son image, Dieu a envoyé Jésus-Christ dont Pilate pouvait dire avec vérité : « Voici l’homme ! » (Jean 19 : 5).

Jésus-Christ. Fils de Dieu, est le type de l’homme véritable

Dans les Evangiles, trois faits soulignent expressément l’humanité du Christ : la crèche de Bethléem, le baptême et la croix :

LA CRECHE. – Noël, c’est le mystère de l’incarnation par laquelle le Fils de Dieu devenait Fils de l’Homme, prenant par là la condition qui lui permettait de sauver l’humanité en s’identifiant à elle.
Comme nous sommes loin ici du surhomme dominateur, écrasant ! Noël, c’est l’abaissement du Fils éternel mais aussi de Dieu-même, car « Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui » (2 Corinthiens 5 : 19).
Noël, c’est l’acceptation délibérée de notre condition terrestre, de ses dangers, de ses douleurs, pour révéler à l’homme perdu l’amour insondable du Dieux de Jésus-christ qui vient à lui pour le sauver.

LE BAPTEME. – S’il était un rite auquel le Christ n’avait pas à se soumettre, n’était-ce pas le baptême de Jean, symbole de la repentance, de la confession des péchés, lui qui était sans péché ? Aussi bien, en acceptant de s’y soumettre, Jésus nous dit que le Fils de l’Homme prend sur lui tout le poids du péché des hommes. A preuve le nous employé par Christ lorsqu’il proteste devant Jean-Baptiste de l’opportunité de son baptême : «Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste » (Matthieu 3 : 13-15).
Pour ôter le péché du monde, Jésus-Christ devait d’abord prendre sur lui ce péché.

LA CROIX enfin. – Au baptême, Christ a pris sur lui l’écrasant fardeau du péché des hommes. A la croix, il a pris sur lui la malédiction qui pesait sur eux, et il a subi la mort, salaire du péché.
A la croix, en acceptant la mort physique, Jésus-Christ acceptait la mort spirituelle, la plus redoutable : la séparation d’avec Dieu. Saisissons-nous le sens de cette mort ? Que l’homme pécheur, coupable, incrédule, soit séparé de Dieu et qu’il connaisse ainsi l’enfer, après tout, c’est justice. Mais que Jésus Fils de Dieu, doive être séparé de son Père, même pour un temps ! Qu’il doive connaître l’enfer ! N’est-ce pas indiciblement injuste et scandaleux ?
Et c’est pourtant ainsi que les choses se sont passées. Pour nous sauver de l’enfer, Christ a connu l’enfer. il a été séparé de son Père, séparé de Dieu. Souvenez-vous de son cri suprême : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ! » (Matthieu 27 : 46) .

Surhomme, Jésus ! Non. Le fils de Dieu devenu homme, le Fils de Dieu venu du Ciel pour exprimer aux hommes, dans une chair semblable à la leur, l’amour insondable de Dieu.

Comment pourrions-nous résister à un tel amour ? Amour qui s’immole et amour qui accepte de laisser s’immoler ce qu’il a de plus cher sur la terre et dans le ciel !

Si grand que soit ce sacrifice, si Christ avait achevé sa carrière terrestre la croix, c’eût été l’échec de son ministère, la ruine de ses promesses.
Mais précisément, Jésus n’est pas resté sur la croix. Il a vaincu la croix. Il a vaincu la mort. Aucune autre religion ne peut revendiquer un tel prodige, une telle apothéose.

Saint-Paul écrit : « Il a été déclaré Fils de Dieu avec puissance par la résurrection d’entre les morts » (Romains 1 : 4). Par la résurrections Christ n’a pas été déclaré homme plus grand que les autres, homme extraordinaire, génie humain, surhomme. Il a été déclaré Fils de Dieu de manière visible, spectaculaire, avec puissance. Dieu a remis à Christ, par la résurrection d’entre les morts, la capacité de faire reculer ici-bas l’empire de Satan. Il lui a conféré le titre de Seigneur du ciel et de la terre.

Dieu soit béni ! Jésus n’est pas un génie, ou un monstre parmi beaucoup d’autres. Il est l’unique Seigneur, l’unique souverain des cieux et de la terre dont le nom est au-dessus de tout nom. Il n’est pas le plus grand, il est le seul grand, le vainqueur, celui aux pieds duquel toute puissance doit plier (Eph. 1 : 20-22).

Jésus est le Seigneur parce que « toute puissance (tout pouvoir) lui a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Malt. 28 : 18).

Dieu nous aurait-il trompés ? Jésus-Christ, la Bible nous auraient-ils trompés ? Ce n’est pas possible. Mais alors, cette seigneurie sera visible et incontestée demain, dans le ciel (sans doute) mais aussi sur la terre quand Christ reviendra, non pour être à nouveau crucifier, mais pour régner (1 Corinthiens 15 : 24-25)

Tel est le message de la Bible, le message de Christ, le Seigneur.

Mais dans l’attente des actualisations prophétiques, la seigneurie du Christ doit s’actualiser en tout croyant, et. par lui, rayonner sur le monde. La conversion ne suffit pas. Dieu nous appelle à la sanctification (1 Thessaloniciens 4 : 3, 7) , c’est-à-dire à vivre Christ, notre vie. Autrement dit : Christ ne doit pas être seulement notre Sauveur, il doit être notre Seigneur.

C’est-à-dire que ce n’est pas une place à partager avec d’autres maîtres que Christ nous appelle à lui donner dans nos coeurs ; c’est toute la place. Et Il sera le Seigneur de tout, ou il ne sera pas le Seigneur du tout ,,, écrit avec juste raison Oswald Smith.

Il ne saurait y avoir de vraie conversion sans l’acceptation de la maîtrise de Christ sur la vie tout entière. Cette domination lui est indispensable pour établir son trône dans nos coeurs. Et il ne saurait avoir son trône sur la terre avant d’avoir son trône dans mon coeur.

Quelle est notre position à cet égard ? Comme Thomas, convaincu par les plaies de son Maître crucifié et ressuscité, pouvons-nous nous écrier devant Jésus-christ : « Mon Seigneur et mon Dieu » !
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