Dossier: Jésus-Christ
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Jésus est-il le Dieu des blancs ?

Le pasteur Dieudonné Sita Luemba a un ministère à multiples facettes. Il est évangéliste, théologien et pasteur. Il est marié à Césarine Tsimba-Kikhela et a 4 enfants. Il est né en 1952 dans la province du Bas Congo (à l’ouest de la RDC). En 1975, il a accepté Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur.

Il a obtenu une maîtrise en chimie de l’Université de Kinshasa. Il a suivi des études en théologie en Hollande, puis en Belgique. Avec sa famille, il est revenu dans son pays pour participer à sa reconstruction par la proclamation de l’Évangile. Il assume là divers ministères, comme formateur, doyen du Centre Universitaire de Missiologie (CUM). Il a exercé le ministère pastoral au sein de la paroisse protestante de l’Université de Kinshasa pendant 11 ans. Depuis mai 2003, il est l’évangéliste national de l’ECC (Église du Christ du Congo).

L’Afrique a souffert de l’esclavagisme qui a causé la perte de plusieurs de ses filles et de ses fils. Elle a souffert du colonialisme qui lui a fait perdre une bonne partie de ses richesses matérielles. Actuellement, elle souffre du néocolonialisme, du sida, du paludisme, de viols et violences sexuelles, de la prostitution, des injustices sociales, de l’exploitation des pauvres par les nantis, de la famine, de maladies de toutes sortes, de guerres fratricides, etc.

Ces multiples souffrances font dire aux dirigeants de certaines religions traditionnelles africaines que si l’Afrique a souffert et continue de souffrir, c’est parce qu’elle a abandonné les dieux de ses ancêtres et s’est attachée au Dieu des blancs : Jésus-Christ. C’est la thèse proclamée, dans mon pays, la République Démocratique du Congo, par des religions telles que Bundu dia Kongo, Vuvamu, l’Eglise des noirs en Afrique… Elles prétendent que la souffrance cesserait si l’Afrique abandonnait Jésus-Christ, le Dieu des blancs, pour adorer ses propres dieux.

Mais déjà à ce niveau, quelques questions peuvent être posées aux propagateurs de cette thèse : comment alors expliquer que les Africains qui ne croient pas en Jésus et qui sont membres de ces religions traditionnelles souffrent ? La souffrance n’est-elle pas universelle ? Jésus-Christ n’est-il que le Dieu des blancs ? Qui appelle-t-on blancs ? D’où les défenseurs des religions traditionnelles reçoivent-ils leurs certitudes ? Ont-ils pris le temps d’écouter sérieusement la Bible ?

Dans cet article, je donne 7 raisons, parmi tant d’autres, pour lesquelles je crois fortement que Dieu aime l’Afrique.

Première raison

Dieu a donné à l’Afrique, qui est un des cinq continents du monde, avec une superficie de 30 224 000 km2 et une population estimée à près de 700 millions d’habitants, plusieurs types de richesses (arts, langues, richesses du sous-sol, diversité de cultures,…), de grands fleuves, parmi les plus puissants du monde (Nil, Congo, Niger, Zambèze, etc.). Sous l’angle de ses richesses naturelles, mon pays est reconnu parmi les plus riches du monde.

Deuxième raison

Dans l’histoire biblique, Dieu a fait de l’Afrique un continent hospitalier et de refuge pour de grands noms tels qu’Abraham (Gen 12.10-20), Joseph (Gen 37-50), Jacob et sa famille (Gen 46), Moïse (Ex 2), Jérémie (Jér 43.5-7).

Troisième raison

Dieu a commencé à former la nation d’Israël sur le sol d’Afrique. Pensons à la manière dont Jacob a émigré en Egypte avec sa famille. Cette famille s’est multipliée sur le sol africain jusqu’à devenir un grand peuple qui a été conduit par Moïse de là vers la terre promise (Ex 12).

Quatrième raison

Dieu a fait de l’Afrique une terre d’accueil et de refuge pour l’enfant Jésus quand Hérode cherchait à le massacrer (Mat 2.13-15). A part l’Asie, l’Afrique est le seul continent à avoir été visité par Jésus-Christ, quoiqu’il fût encore bébé à ce moment-là !

Cinquième raison

Dieu, dans sa souveraineté, a permis que l’Afrique soit le deuxième continent, après l’Asie, à recevoir l’Evangile. Pensons à la conversion de l’intendant éthiopien (Act 8.26-40). La première personne à être convertie en Europe fut une femme du nom de Lydie (Act 16.14) et cette conversion eut lieu après l’histoire rapportée en Actes 8. N’oublions pas que, dès l’Antiquité et jusqu’au Moyen Âge, l’Afrique a donné à l’Église de grands théologiens tels que Tertullien, Cyprien, Augustin, pour ne citer que ces trois parmi tant d’autres.

Sixième raison

Beaucoup d’études missiologiques confirment que c’est en Afrique que le nombre de chrétiens connaît la croissance la plus spectaculaire. Au total, on parle de plus de 300 millions de chrétiens, toutes Eglises confondues. Cette croissance a fait dire à un penseur : « Si le christianisme est une chance pour l’Afrique, l’Afrique est aussi une chance pour le christianisme. »

Septième raison

La Bible confirme que Dieu a envoyé son Fils unique Jésus-Christ pour être le Sauveur non pas d’une race, mais de toutes les races, du monde entier. Dieu a dit à Abraham : « … et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Gen 12.3). Toutes les familles d’Afrique sont aussi incluses dans le « toutes les familles de la terre ». Les Samaritains à qui la femme samaritaine avait parlé de Jésus lui ont déclaré, selon Jean 4.42 : « Ce n’est plus à cause de ce que tu as dit que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons qu’il est vraiment le Sauveur du monde. » Remarquez « Sauveur du monde » et non Sauveur d’une race ou d’une partie de l’humanité. Dans 1 Jean 2.1-2, l’apôtre Jean a écrit : « Mes enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. Il est lui-même la victime expiatoire pour nos péchés, et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Remarquez une fois de plus l’expression « monde entier ». Dans Apoc 7.9 nous lisons : « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l’Agneau, revêtus des robes blanches, et des palmes dans leurs mains. » Les gens décrits dans ce verset sont issus de tous les coins du monde, même de nations et de peuples d’Afrique.

Le christianisme ne se présente pas comme une religion parmi tant d’autres. Non. Le christianisme se présente comme la Bonne Nouvelle de Dieu pour le monde, Afrique incluse. Cette Bonne Nouvelle est que le Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est venu dans ce monde pour, entre autres raisons, nous révéler le cœur paternel du seul vrai Dieu, le Dieu révélé en Père, Fils et Saint-Esprit. Il est venu pour donner sa vie en sacrifice pour le pardon des péchés de quiconque, blanc et noir, se repent de sa vie de péché et se tourne vers lui en l’acceptant dans sa vie comme son Sauveur personnel. Dans Hébreux 10.43, il est écrit : « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. »

La Bible confirme que Jésus-Christ est l’unique Sauveur, le seul Seigneur, le meilleur Maître, le Modèle par excellence, le juste Juge, le Roi qui revient bientôt. L’Afrique a besoin d’expérimenter l’amour et le pardon de Dieu. Cette expérience ne se fera pas à travers les religions traditionnelles africaines. Elle ne peut se faire que par Jésus-Christ, qui est le seul pont entre toute l’humanité et Dieu. Oui, Dieu aime l’Afrique. Pour que cet amour nous soit profitable dans notre vie de chaque jour, nous devons vouloir connaître et vivre la Parole de Dieu, car elle démasque et combat toutes les anti-valeurs qui détruisent nos sociétés, tant en Afrique que partout ailleurs dans le monde.

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