Lettre à mon ami Jean-Louis
Mon cher Jean-Louis,
Une fois de plus, je pense à toi et reprends la plume pour t’expliquer ce que Jésus a voulu dire à ses disciples par les paroles suivantes : « II y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. » (Jean 14.2)
En s’exprimant ainsi, il a tout simplement voulu leur faire comprendre que la maison du Père est assez vaste pour que tous les élus ou rachetés y trouvent place. Depuis la mort de Jésus-Christ sur la Croix de Golgotha, suivie de sa glorieuse résurrection, les élus, les rachetés, sont ceux qui, s’étant reconnus coupables, pécheurs, perdus, se sont repentis de leurs fautes et de leurs péchés, puis ont accepté, par la foi, le merveilleux salut que Dieu offre gratuitement en Jésus-Christ.
La Bible parle de repentance (Act 17.30), de conversion (Mat. 18.3 ; Act 3.19), de foi (Act 16. 31).
Elle parle non seulement de vie éternelle, mais aussi de châtiment éternel (Mat 25.46), réservé à ceux qui refusent ou négligent le salut offert (Héb 2.3). Elle est formelle : pour être sauvé, c’est-à-dire pour être reçu dans la maison du Père, il faut avoir accepté Jésus comme Sauveur, comme Seigneur personnel, et s’être donné à lui sans retour pour l’aimer, le suivre et le servir.
Le seul chemin qui conduit au ciel passe par la croix du Calvaire. Bien plus : Jésus-Christ est lui-même ce chemin (Jean 14.6). Les deux versets suivants nous montrent clairement qu’en dehors de Jésus-Christ, il n’y a pas de salut possible pour l’homme, donc pas de possibilité d’entrer dans la maison du Père :
« II n’y a de salut en aucun autre (sous-entendu que Jésus-Christ) ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. » (Act 4.12)
« Il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ. » (1 Tim 2.5)
Bien affectueusement,
ton ami, André-Georges
(Article paru dans Promesses n° 9, janvier 1969)