Dossier: Qui sont nos modèles ?
Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page

Paul, l’anti-modèle pour aujourd’hui

Joël Prohin est marié avec Anne et père de deux filles. Il travaille dans la finance, tout en s’impliquant activement dans son église locale, en région parisienne, et en collaborant à diverses revues ou commentaires bibliques.

Rome, automne 67 1. Une sombre prison. Dans sa cellule, un homme écrit, penché sur son écritoire. Il a froid. Il est seul. Il vient d’être condamné. Il va mourir bientôt. Autrefois, il était reconnu, considéré, admiré, entouré. Il a connu des succès retentissants. Tout cela a disparu.

Cet homme a consacré sa vie à enseigner – maintenant, son enseignement est remis en question, critiqué, falsifié. Il s’est dévoué au service des autres ; il a aidé, matériellement, spirituellement, de nombreuses personnes – on l’a oublié, si même on ne s’est pas détourné de lui : à Rome, où il pouvait nommer en détail de nombreuses connaissances avant même d’y être allé, plus personne ne semble se soucier de lui. Il a été honoré – on le calomnie, on l’accuse faussement.

Que dirait-on d’un tel homme en 2007 ? C’est un « loser », quelqu’un qui a raté sa vie, un « has-been »… Mais lisons par-dessus son épaule. Qu’est-il en train d’écrire à un de ses amis les plus chers ? « Je n’ai point de honte, car je sais en qui j’ai cru. […] J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là. » (2 Tim 1.12 ; 4.7-8). Sont-ce là les paroles d’un désespéré ? En rien ! Le prisonnier du cachot romain se considère comme un vainqueur ! Certes, les apparences sont trompeuses, mais il sait voir au-delà. Il est pauvre, mais il a enrichi de nombreuses personnes en leur apportant le trésor de la vie éternelle. Son enseignement est rejeté, mais il aura une influence unique dans le monde entier. Il est seul, mais il va bientôt rejoindre la glorieuse compagnie des saints endormis en attendant une éternité avec son Seigneur et la foule innombrable de ses rachetés. Il est méprisé, mais il sait que son Maître lui a réservé une récompense bien méritée.

Paul, vu d’aujourd’hui, n’est pas précisément le genre de personne qui reviendrait souvent dans la catégorie « people » des magazines. Qui voudrait prendre pour modèle un homme qui finit si misérablement sa vie ? Et pourtant, lui-même, inspiré par l’Esprit Saint se présente à plusieurs reprises dans ses lettres comme un modèle à imiter. A partir du contexte de ces différents passages, nous allons chercher des indications sur la façon de suivre l’exemple de Paul aujourd’hui. Et ainsi, comme le disait l’auteur de l’épître aux Hébreux, faisant peut-être allusion au grand apôtre dont les thèmes sont souvent si proches des siens, nous nous souviendrons de ce conducteur qui nous a annoncé (par lettres interposées) la parole de Dieu ; et ayant considéré quelle a été la fin de sa vie, nous pourrons imiter sa foi (Héb 13.7).

1. Un modèle de vie au quotidien

« Vous savez vous-mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre. Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à la charge d’aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en ayons le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. » (2 Thes 3.7-9)

L’exemple de Paul

Les Thessaloniciens avaient connu une conversion radicale : en peu de temps, ils s’étaient tournés des idoles vers Dieu et spontanément, sans attendre, ils étaient devenus :

– individuellement, des « imitateurs [de Paul] et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup d’afflictions, avec la joie du Saint-Esprit » (1 Thes 1.6) ;
– collectivement, des « imitateurs des églises de Dieu qui sont en Jésus-Christ dans la Judée », parce que eux aussi, avaient souffert de la part de leurs propres compatriotes les mêmes maux qu’elles avaient soufferts de la part des Juifs (1 Thes 2.14).

C’est le témoignage que Paul leur rend dans la première lettre qu’il leur adresse de Corinthe en 51. Mais une mauvaise compréhension des conséquences du retour du Seigneur amène Paul à leur adresser peu de temps après (en début 52) une seconde lettre, où il est obligé, non plus de louer leur conduite, mais de se présenter comme un exemple vis-à-vis de certains Thessaloniciens. En effet, certains d’entre eux semblaient avoir arrêté de travailler, « vivant dans le désordre », peut-être dans l’attente d’un retour rapide de Jésus-Christ.

Or Paul et ses compagnons leur avaient montré l’exemple pendant les quelques semaines passées à Thessalonique : alors que comme prédicateurs de l’évangile, ils auraient eu droit à un soutien légitime de la part des membres de l’église, ils avaient préféré travailler pour leur gagne-pain tout en prêchant la Parole.

Le modèle pour aujourd’hui

Notre premier devoir chrétien est de soigner notre conduite dans la vie quotidienne. N’arrive-t-il pas qu’on soit déçu de constater qu’un serviteur de Dieu, qui prêche avec éloquence, est loin de mettre en pratique ses belles paroles dans le cadre de son foyer ? Une conduite irréprochable doit aller de pair avec le service pour le Seigneur et Paul a toujours été très attentif d’allier les deux (cf. par ex. 2 Cor 6). Ne croyons jamais être autorisés à compenser nos défaillances dans nos relations conjugales, parentales, familiales ou professionnelles par une activité « spirituelle » ; au contraire, mettons en règle notre vie à la maison et au bureau avant de chercher un service plus loin.

Un autre enseignement de ce texte tient à l’équilibre de la vie de Paul : il travaille « paisiblement » pour sa subsistance (v. 12) et il sert le Seigneur en même temps. Dans notre société occidentale, il est de plus en plus difficile de mener les deux de front : les exigences économiques font qu’on demande toujours davantage des travailleurs et que le temps disponible pour le Seigneur, pour l’église, pour l’évangélisation, s’amenuise ; alors on laisse cela aux « spécialistes » à plein temps. Ce n’est pas l’exemple que Paul nous donne ici. Revisitons nos priorités !

2. Un modèle de renoncement

« Soyez tous mes imitateurs, frères, et portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous. » (Phil 3.17)

L’exemple de Paul

C’est de sa première captivité romaine que Paul écrit à l’église de Philippes une lettre au ton très personnel (début 63). Dans le chapitre 3 de cette lettre, il rappelle ce qu’il a été autrefois : « quelqu’un de bien », un Juif impeccable, avec toutes les lettres de créance possibles (v. 4-6). Il en était même venu à persécuter l’Eglise… Mais tout cela, d’une part, il l’a laissé de côté, considérant tous ses anciens privilèges comme « une perte », « de la boue » (v. 7-8) ; d’autre part, il se tourne chaque jour résolument vers Christ pour avancer dans sa connaissance et sa communion (v. 8-14).

Pensons à ce que Paul a laissé de côté : le confort d’une position reconnue de rabbin juif, avec les émoluments afférents, la possibilité d’une vie de famille « normale », la fidélité à ses racines, etc. Tout cela pour suivre un Juif méprisé, crucifié, dont lui-même avait été autrefois un des plus vifs opposants ! D’aucuns auraient jugé qu’il avait lâché la proie pour l’ombre. Mais il a devant lui un prix à gagner – plus encore, une personne ressuscitée à qui s’attacher !

Mais tous – y compris parmi les Philippiens – n’avaient pas les mêmes objectifs ou les mêmes motivations (cf. 1.18) et Paul est obligé de constater des différences d’opinion (2.1-5 ; 3.15-16), des disputes entre sœurs (4.2), des conduites charnelles (3.18-19 ; 2.21). C’est pourquoi il se présente comme un exemple pour tous.

Toutefois Paul est conscient de ne pas être le seul à suivre fidèlement le Seigneur et après Timothée (2.19-22) ou Epaphrodite (2.29-30), il évoque d’autres chrétiens qui sont déjà ses imitateurs (3.17). Paul n’est jamais tombé dans le syndrome d’Elie qui s’était cru le seul à être resté fidèle (1 Rois 19.14).

Le modèle pour aujourd’hui

Ce chapitre 3 est riche de multiples enseignements pour nous. Pour avancer dans notre vie chrétienne, comme Paul, il est nécessaire de se libérer de certaines entraves ; citons-en trois :

– Renoncer aux privilèges de naissance : Il est facile de penser au rang social, car l’évangile est d’abord annoncé pour (et surtout reçu par) les pauvres. Mais on peut également y ranger les privilèges « ecclésiastiques » : qu’il est facile de se glorifier d’une ascendance chrétienne, de son assiduité à l’église, de sa connaissance livresque… Ces « acquis » sont tout aussi bons que pouvait l’être la connaissance de l’A.T. reçue par Paul aux pieds de Gamaliel, mais quand ils deviennent une gloriole, il faut savoir ne plus s’y attacher.

– Renoncer aux ombres du passé : Qu’aurait-on conseillé aujourd’hui à un ex-persécuteur ? Certainement de suivre une thérapie approfondie pour se libérer de ses sentiments de culpabilité, pour se sentir accepté inconditionnellement par Dieu, etc. Or Paul a préféré laisser tout cela « en arrière » (v. 13). Faisons comme lui et évitons autant que possible de remuer les fantômes d’un passé auquel nous ne pourrons rien changer de toute façon. Et tournons-nous vers le but, l’avenir.

– Renoncer au perfectionnisme : Paul sait qu’il n’a atteint ni le but, ni la perfection. Pour autant, cela ne l’empêche pas « d’en vouloir » et de chercher à grandir encore et toujours dans sa vie chrétienne. Imitons ce désir, en renonçant au mythe inaccessible d’une perfection atteinte sur la terre, tout comme à la satisfaction d’avoir atteint ce qu’on estimerait être un niveau « suffisant ».

3. Un modèle de dévouement

« Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. Car, même si vous aviez dix mille maîtres en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ par l’évangile. Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. » (1 Cor 4.16)

L’exemple de Paul

Les Corinthiens se divisaient : les uns se réclamaient de Paul, d’autres de Pierre, d’autres encore d’Apollos, etc. L’apôtre qui, d’Ephèse où il se trouvait (en 56), avait eu vent de la situation, remet donc les choses au point :

– Les uns et les autres ne sont que des serviteurs2, au service du même Maître (v. 1).

– Les jugements que l’on porte sur la terre sont imparfaits : Dieu seul, qui lit dans les cœurs, peut apprécier valablement le travail de chacun (v. 2-7), qui ne sera de toute façon que le produit de ce que Dieu a donné à chacun par grâce.

– La conduite des apôtres, de Paul en particulier, était en total contraste avec celle des Corinthiens. Au lieu de se disputer pour des leaders, mieux valait pour eux les imiter un peu plus.

– Enfin, les Corinthiens avaient été évangélisés par Paul lui-même et, de même qu’un jeune garçon cherche à imiter son père, ils auraient dû davantage chercher à ressembler à leur père spirituel. D’où le ton pressant de Paul : « Je vous en conjure donc, soyez mes imitateurs. »

le modèle pour aujourd’hui

Dieu n’appelle pas forcément chacun de nous aux mêmes renoncements que l’apôtre, dont l’appel et le service étaient tout à fait particuliers. Cela étant, Paul nous donne un modèle de dévouement pour le service du Seigneur qu’il est utile de méditer.

– Paul avait renoncé au confort matériel. Or qui, en Occident, connaît pour Christ « la faim, la soif, la nudité » (v. 11) ? Ne devons-nous pas reconnaître, au contraire, que nous sommes esclaves de notre recherche effrénée de toujours plus de confort ? Le matérialisme est sans doute un des plus graves dangers que court l’Eglise dans nos pays nantis : on sacrifiera beaucoup de temps et d’énergie pour acquérir le dernier gadget à la mode, alors que l’œuvre du Seigneur est délaissée…

– Paul s’appuyait sur des actes, pas sur de belles paroles (v. 19-20). Un chrétien fidèle devrait être tout sauf une chiffe molle, un indécis ou un vantard. Faire plus qu’on ne dit pourrait être une règle d’or.

– Paul savait que les dons qui pouvaient le distinguer n’étaient que dons de Dieu (v. 7). A une époque où mettre en avant « ses expériences avec le Seigneur », ce qu’on a fait, vécu, construit, etc., prend parfois le pas sur la simple « dispensation » de la Parole (v. 1-2), il est bon de rappeler que tout ce que nous avons pu faire pour Dieu, c’est au fond lui qui l’a fait par nous.

Mais Paul savait aussi que ce dévouement aurait sa récompense. Ce n’était pas maintenant le temps du règne, mais il viendrait un jour où le juste Juge saurait reconnaître publiquement ses serviteurs fidèles. Quel encouragement aussi pour nous !

4. Un modèle d’amour pour les autres

« Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. […]
Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ. » (1 Cor 10.31-11.1)

L’exemple de Paul

Une seconde fois dans cette lettre, Paul se présente comme un modèle. Il vient de faire un long développement sur le sujet des viandes et, plus largement, sur la liberté chrétienne (ch. 8 à 10). Il a eu soin de rappeler que notre liberté s’arrête là où commence la faiblesse de notre frère « pour lequel Christ est mort » (8.11) ; aller au-delà est grave : c’est pécher « contre Christ », rien moins !

En conclusion, il rappelle une série de garde-fous de notre liberté. Non qu’il faille la restreindre : « Tout est permis », dit-il clairement (1 Cor 6.9-12 ; 10.23). Mais le privilège du chrétien est justement d’être libre de choisir le meilleur, ce qui fait du bien à mon frère, non par contrainte, mais par amour. Alors, il restreindra librement le champ des possibles en examinant si ce qu’il se propose est 1° utile, 2° édifiant (v. 23), 3° dans l’intérêt d’autrui (v. 24-29), 4° fait avec actions de grâces (v. 30), 5° pour la gloire de Dieu (v. 31).

Le modèle pour aujourd’hui

Nous vivons dans un siècle qui prône l’individualisme. Il faut d’abord chercher à « se réaliser soi-même », à « prendre du temps pour soi ». L’autre sera, au mieux, un faire-valoir ou un ingrédient de mon propre bonheur, au pire un rival ou un obstacle à écarter. Quel contraste avec la tendre délicatesse de Paul pour des chrétiens peu matures qui n’avaient pas compris que les viandes ne devaient pas être un critère de vie spirituelle ! Il est prêt à renoncer à manger pour ne pas scandaliser.

Les viandes ne sont peut-être plus aujourd’hui un sujet « chaud » comme elles l’étaient à Corinthe3 , mais il est facile de trouver d’autres applications très actuelles, comme les loisirs, l’habillement, etc. Ces textes ne doivent pas être pris comme un moyen de pression de la part de chrétiens légalistes pour imposer leurs vues étroites, mais comme un encouragement à vivre les situations de la vie de chaque jour en prenant en compte ce que ressent, ce que comprend, ce que vit mon frère, ma sœur. C’est cela, au fond, vivre cette unité de l’Eglise de Jésus Christ si bien représentée par le seul pain de la cène (v. 17). Cherchons donc un peu plus à nous adapter à tous et demandons un peu moins aux autres de s’adapter à nous (v. 33, Semeur)…

Conclusion

Pourquoi Paul nous demande-t-il à quatre reprises de l’imiter, lui, et non pas d’imiter directement notre Seigneur ? Après tout, notre modèle est Jésus Christ, pas un homme comme Paul qui a eu ses faiblesses comme les autres !

Tout d’abord, nous avons à imiter Paul car lui-même cherchait à imiter le Christ : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis moi-même de Christ », dit-il clairement dans le quatrième texte cité. Si on nous fait un procès injuste, il est certain que nous aurons plus de profit à imiter notre Seigneur devant Caïphe et Pilate, que Paul devant le sanhédrin (Act 23). Mais, au-delà des quelques manquements de l’apôtre, il nous laisse le témoignage d’un homme qui a suivi son Maître de tout son cœur.

De plus, il est bien conscient qu’il n’est pas le seul à imiter Christ et à pouvoir se présenter comme modèle : les Thessaloniciens avaient aussi vu Silvain (Silas) et Timothée, que Paul s’associe ; les Philippiens avaient d’autres croyants fidèles qui marchaient déjà selon le modèle de Paul ; aux Corinthiens, Paul envoie Timothée, dont il souligne les qualités. Chaque chrétien a sa façon particulière d’imiter son Seigneur et nous avons besoin de plusieurs modèles pour nous inspirer. Sachons relever chez chacun ce qui en lui reflète Christ pour chercher à notre tour à le reproduire. Cette imitation ne sera pas du mimétisme, mais plutôt une inspiration à mieux vivre tel ou tel aspect de la vie chrétienne4.

Enfin, les exhortations de Paul sont encourageantes : le Seigneur pourrait nous paraître inaccessible dans sa perfection. Or il y a eu un homme qui a pu, sans orgueil déplacé, se présenter comme un imitateur de Christ, en se sachant encore faillible, mais néanmoins en se portant devant, comme guide pour des générations de lecteurs. Oui, suivons Paul, cet « anti-modèle », pour mieux suivre Jésus !

Notes
1 La chronologie de la vie de l’apôtre Paul peut varier d’un ou deux ans, selon les hypothèses retenues. Les dates mentionnées dans cet article correspondent à la chronologie dite « longue », qui me semble mieux coller avec les divers déplacements de l’apôtre. Pour une étude plus complète du sujet et des indications bibliographiques, voir A. Kuen, Introduction au Nouveau Testament, Les épîtres de Paul, éd. Emmaüs, p. 45-52.
2 Le terme grec utilisé signifiait à l’origine « rameur de second rang ». Il semble avoir la connotation de serviteur d’un rang particulièrement humble.
3 Bien que le sujet de l’usage (modéré) de boissons alcoolisées soit encore chaudement débattu…
4 L’auteur de l’épître aux Hébreux enjoint d’imiter la foi des conducteurs et de se rappeler la Parole qu’ils ont annoncée, mais pas de reproduire leurs tics !

Share on FacebookShare on Google+Tweet about this on TwitterShare on LinkedInEmail this to someonePrint this page
Dossier : Qui sont nos modèles ?
 

Prohin Joël
Joël Prohin est marié et père de deux filles. Il travaille dans la finance en région parisienne, tout en s'impliquant activement dans l’enseignement biblique, dans son église locale, par internet, dans des conférences ou à travers des revues chrétiennes.