Dossier: L'Église néo-testamentaire
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L’église d’Antioche

L’étude d’une église locale qui a existé il y a 2 000 ans est très intéressante ! Au iiie siècle av. J.-C., une importante communauté juive s’installe à Antioche, suite à diverses récompenses accordées par des rois Séleucides à leurs mercenaires juifs, sous forme de terrains.

La cité est la 3e ville importante de l’Empire romain (64 av. J.-C.). Elle devient un centre cosmopolite prospère entre le monde gréco-romain et les civilisations orientales sur les plans commerciaux, culturels, religieux et intellectuels.

A. Les débuts de l’église d’Antioche (Act 11.19-30)

1. En premier lieu, la persécution qui débute avec le martyr d’Étienne à Jérusalem (Act 7.59 ; 8.1) provoque la dispersion des convertis. Les chrétiens, hébraïques et anciens prosélytes grecs, fuient la persécution juive et se réfugient à Antioche, en Syrie.

2. En second lieu, les premiers immigrés sont majoritairement d’origine juive. Par réflexe communautaire, ils n’annoncent l’Évangile qu’aux Juifs (Act 11.19). Une minorité de langue grecque évangélise toutefois les Grecs, à cause de son origine (Act 11.19-20).

Quatre principes se dégagent de ce rapport apparemment banal :

a. Ils ont besoin des éléments de base de la vie quotidienne : logement, nourriture, emploi ;

b. Les immigrés, toutefois, semblent avoir comme principe d’évangéliser d’abord (Act 11.19) ;

c. Les convertis juifs se dirigent en toute logique vers les leurs. Leur effort est récompensé (Act 11.21) ;

d. Les convertis grecs vont aussi vers les leurs, avec les mêmes résultats. Chaque groupe s’adapte à son nouveau contexte culturel avec souplesse. Antioche est bien différente de Jérusalem ! Jusqu’à quel point sommes-nous flexibles, sans compromettre la doctrine ? Certaines églises se sont figées dans certaines pratiques héritées des siècles passés, sans reconnaître que la tâche primordiale est, non seulement la préservation de la doctrine, mais également le partage enthousiaste de l’Évangile.

Dans son évangélisation, chaque communauté s’adapte au contexte et à la culture de ses interlocuteurs :

• Les Juifs utilisent l’A.T. pour annoncer la parole messianique et prophétique – la Parole écrite ;

• Les Grecs annoncent la personne du Seigneur Jésus – la Parole vivante.

Que fait notre communauté pour l’évangélisation ? La pratiquons-nous avec l’enthousiasme que produit l’amour de Christ en nous pour les perdus ?

3. Le Seigneur, par son Esprit, opère des conversions (Act 11.21). Aucun truc particulièrement astucieux n’est utilisé, mais le zèle , l’Esprit, la Parole et le Seigneur rendent la récolte abondante. Voilà les leçons à retenir : l’obéissance des premiers croyants (notamment à l’injonction d’Act 1.8), la présence du Seigneur par l’Esprit, l’Évangile présenté et le sens de l’urgence quant au témoignage !

4. Les prédicateurs des deux ethnies présentent la même vérité avec une approche différente. De plus, ils prêchent dans les lieux populaires propres à la culture à laquelle ils s’adressent :

• les Juifs dans les synagogues où l’A.T. est lu (Act 17.17a),

• les Grecs dans les lieux publics (Act 17.17b, 21).

5. Tous sont attachés à Jésus-Christ seul comme Seigneur (Act 11.21, 23c). Il n’y a ni clan ni tradition humaine non biblique à suivre. Où en est-on dans notre assemblée ? Cherchons-nous à ne suivre que les voies du N.T. ? Notez bien que l’assemblée à Antioche, avant l’arrivée de Barnabas, n’avait aucune figure prééminente ni aucun ouvrier à plein-temps. Tous s’impliquaient, sur la base sans doute du modèle de Jérusalem (Act 2.42-48). Sommes-nous tous autant engagés (prière d’intercession personnelle, culte, étude biblique, réunions, évangélisation, aide aux autres, etc.) ?

6. Ce rassemblement, quoiqu’ethniquement hétérogène, est solidement attaché au Seigneur Jésus-Christ. Il est le ciment et le centre de tout et pour tous pendant assez longtemps (Act 11.21-22, 1 Cor 1.11-12).

7. Barnabas est la personne idéale pour aller enquêter sur ce nouveau phénomène – une œuvre commencée sans l’initiative des apôtres et à leur insu. Voici ses bonnes « lettres de créances » :

• son aptitude à faire du bien aux autres (Act 11.24a),

• sa connaissance de l’A.T. et de l’enseignement apostolique (Act 11.23c),

• sa connaissance du grec et de la culture grecque (Act 4.36),

• sa capacité à être rempli du Saint-Esprit (Act 11.24b),

• sa foi triomphante (Act 11.24),

• son discernement de l’œuvre de la grâce de Dieu (Act 11.23 ; il pouvait suivre la direction de l’Esprit au lieu d’essayer d’appliquer à la jeune église naissante le « système » qui fonctionnait à Jérusalem où il n’y avait que les juifs et prosélytes grecs sauvés – Act 11.23b. Sommes-nous aussi flexibles ?),

• sa joie de voir le Seigneur à l’œuvre et de constater l’engagement de tous auprès de lui (il n’est ni jaloux ni égoïste – Act 11.23c),

• sa vision et sa capacité à encourager les autres à suivre le Seigneur plutôt que des chefs de clan ou un « nom ». Le monde évangélique depuis la Réforme aime souvent porter la bannière de tel ou tel « grand nom » (1 Cor 1.11-13) au lieu de n’avoir que Jésus comme guide (Héb 12.2).

L’église locale naissante devient un objet de soins doctrinaux et pastoraux poussés avec l’envoi de Barnabas (Act 11.22), bien connu de tous à Jérusalem pour :

• sa connaissance biblique (Act 4.36),

• ses qualités pastorales (Act 4.36),

• sa générosité (Act 4.37),

• sa reconnaissance de l’autorité apostolique (Act 4.37).

8. Résultat de cette combinaison :

• Un corps multiracial, multiculturel, vibrant et vivant pleinement engagé dans l’évangélisation génératrice de nombreuses conversions (Act 11.24d). Notre communauté a-t-elle eu des conversions de païens ces dernières années ?

• La contribution temporaire d’un homme très capable (Act 11.24d) entraîne la croissance saine des convertis attachés uniquement au Seigneur. Le « dénominationnalisme » n’existe pas.

9. Pendant que l’œuvre de l’église locale se consolide et grandit considérablement, Barnabas reconnaît que la communauté dans laquelle il œuvre pourrait profiter avantageusement de l’aide d’autres serviteurs. Il va chercher Saul à Tarse pour en faire son partenaire dans l’enseignement.

Le fait que Barnabas puisse laisser l’assemblée, tandis qu’il entreprend d’Antioche à Tarse un voyage de plus de 250 kilomètres, démontre que le corps local pouvait bien fonctionner grâce à un enseignement sain et à sa vie sous la dépendance de l’Esprit. Une œuvre florissante peut se développer lorsque plusieurs frères capables d’enseigner et de faire des visites pastorales sont à l’œuvre et que tous participent, chacun selon son don, dans un esprit de complémentarité et non de compétition.

10. Le Saint-Esprit à travers Luc (l’auteur des Actes), met en évidence la nécessité (Act 11.26) :

• d’un enseignement constant et régulier,

• d’un nombre important de réunions régulières,

• d’un grand nombre de convertis assistant aux réunions d’enseignement, de prière et de communion fraternelle. Sans doute, les jeunes croyants de cette assemblée ont-ils besoin d’un soin particulier, de visites régulières, de réponses à leurs questions dues à leurs origines diverses et à un manque de connaissance biblique.

Une nouvelle dynamique se crée grâce à l’attachement de plusieurs à Jésus-Christ comme seul Sauveur et Maître. La ville en est grandement influencée. La nécessité de l’enseignement et ses conséquences sont primordiales pour que l’église puisse envoyer des missionnaires sans affaiblir l’œuvre locale (Act 11.22-26 ; 13.1-3).

11. L’assemblée idéale est sensible à la parole de Dieu et sait agir en conséquence dans le domaine des offrandes. Les membres de l’assemblée sont issus de différents niveaux de vie et classe sociales (Act 11.27-30).

B. L’envoi de missionnaires depuis Antioche (Act 13.1-3)

1. Un seul corps local existait : l’unité régnait ! La communauté de croyants convertis était une entité solide parce qu’elle était centrée sur Jésus-Christ (Act 11.26 ; 13.1). Il semble que 11 ans se soient passés entre le début des conversions en 37 et l’envoi missionnaire en 48.

2. Le texte ne mentionne pas l’existence des anciens et des diacres mais insiste sur le ministère de la Parole (par les prophètes et par des docteurs), sur le ministère d’évangélisation et sur celui de l’enseignement. Nous avons besoin d’un retour aux pratiques de cette église néo-testamentaire : la prédication de la parole et l’évangélisation accompagnées par l’onction de l’Esprit.

3. Arrêtons-nous un instant sur les cinq hommes mentionnés dans Actes 13.1, car quelques leçons spirituelles en découlent :

Barnabas. Juif de Chypre devenu chrétien, lévite fin connaisseur de l’Ancien Testament, instruit par les apôtres à Jérusalem. Quelqu’un d’important avec de grandes qualités spirituelles et un bon sens pratique (Act 4.36-37 ; 11.22-26).

Siméon. Appelé Niger (un surnom latin signifiant « noir » ou de couleur de peau très foncée) met en évidence la belle harmonie régnant dans cette assemblée malgré la différence de race.

Lucius de Cyrène. Son exemple met en évidence la capacité de travail de frères d’autres origines et d’autres « nationalités » (Act 11.20).

Manahen (Menahen : « consolateur »). Homme cultivé, de bonne éducation en latin, en grec et en hébreu, faisant partie de l’élite de sa culture d’origine mais aussi de la culture romaine. Un jour, le Seigneur Jésus-Christ entre dans sa vie et il devient quelqu’un d’apprécié pour ses dons spirituels pour édifier la communauté des rachetés à Antioche.

En y ajoutant Saul, nous constatons que ces quelques frères fonctionnaient en une équipe solidaire, unie. Quelle bénédiction pour l’œuvre de Dieu, pour le Seigneur : harmonie, efficacité, amour, communion fraternelle ! Sans doute exerçaient-ils leur ministère à plein-temps (Act 13.2).

4. Le verbe « servaient » (leitourgountôn, qui a donné « liturgie ») est unique ici par le fait qu’il combine l’idée de service en tous genres et pour toutes sortes de personnes (Phil 2.25, 30 ; Rom 13.6). Il inclut aussi l’idée de service comme une adoration et une louange rendues à Dieu.

D’après le contexte, l’adoration du Seigneur dans la vie spirituelle des cinq frères semble être la base de leur service envers les autres (l’adoration sans service d’aide et sans évangélisation est un non-sens et pourrait même être hypocrite !). L’œuvre à Antioche est un exemple à suivre. La Parole, la prière, et l’évangélisation, le Saint-Esprit et des gens capables : quelle combinaison exquise !

Le jeûne occupe une place importante dans leur conception de leur activité pour le Seigneur et pour l’église locale. Ces hommes n’ont que Dieu pour ressource.

5. Ils témoignent généralement par le « un à un », là où se trouvent les croyants (motivés par l’amour de Christ, selon 2 Cor 5.14-15). Le texte ne parle pas des évangélistes, mais de tous ceux qui évangélisent (Act 11.19-21). Sommes-nous prêts à nous inspirer de la « méthode » d’Antioche ?

6. L’Esprit commande que les responsables mettent à part deux hommes. L’appel consiste à évangéliser en terre étrangère (terrain vierge de l’Évangile). L’emploi du mode moyen (en grec) signifie que c’est l’Esprit qui prend l’initiative. Pourquoi l’Esprit appelle-t-il ceux-là plutôt que d’autres ? Peut-être pour les raisons suivantes :

• Ils ont déjà travaillé ensemble ;

• Ils sont probablement célibataires ou veufs, donc disponibles pour le travail de missionnaires itinérants et pionniers ;

• Ils connaissent bien les Écritures, la prière, l’activité de l’évangélisation, et la soumission à l’Esprit ;

• Ils vont bénéficier de l’accord de toute l’assemblée.

Ils ont été formés de maintes manières avant d’être « lâchés dans la nature ». Un « envoyé » doit avoir plus qu’un appel. Il a besoin de formation biblique et pratique et avoir fait ses preuves avant.

7. Au travers de trois frères, c’est l’église locale qui impose les mains sur Barnabas et Paul (Act 11.20-26). L’imposition des mains dans le N.T. est un acte d’identification, de solidarité, d’amitié, de confiance. Cet acte ne confère pas de bénédiction surnaturelle spéciale, car :

• Barnabas a déjà été envoyé comme missionnaire (Act 11.22) ;

• Paul a vu le Seigneur ressuscité et a déjà reçu un appel spécial (Act 9.15-16). L’église à Antioche n’a rien à ajouter, excepté le témoignage par tous les convertis qu’ils acceptent la volonté du Saint-Esprit et qu’ils se sentent solidaires avec Barnabas et Paul pour leur voyage missionnaire.

8. Une fois de plus, jeûne et prière vont de pair (Act 13.3). Deux activités intimement liées mais si peu vécues en Occident. Trop enfoncés dans la facilité du matérialisme et trop habitués au confort, savons-nous encore jeûner et prier ?

9. L’église locale « laisse partir » Paul et Barnabas : c’est l’Esprit qui les envoie.

C. Le retour à Antioche de Paul et Barnabas (Act 14.26-15.29)

De retour à Antioche, l’équipe missionnaire formée de Paul et Barnabas rend compte de l’œuvre du Seigneur par l’Esprit pendant leur voyage. Par la suite, ils montent ensemble à Jérusalem pour traiter une importante question de doctrine.

1. Toute l’église locale est réunie (Act 14.27) pour entendre le rapport missionnaire du voyage qui a probablement duré d’avril 48 en septembre 49.

2. Barnabas et Paul reprennent leurs activités locales avant de repartir en voyage (Act 14.28).

3. J’aime la présence du mot « disciples » (Act 14.28). La conception du discipulat semble floue et peu actuelle en Occident. Nous avons besoin d’un retour aux récits de l’Évangile et aux Actes pour découvrir ce qu’est la vie de disciple.

4. Paul et Barnabas avaient été « recommandés » (Act 14.26). Le vrai missionnaire biblique est :

• recommandé par une église locale, même par plusieurs si possible (Act 16.1-2),

• recommandé pour une œuvre spéciale ou précise (attention au risque de « lâcher » un missionnaire comme un électron libre !),

• reconnu comme ayant atteint l’objectif déterminé (Act 14.27) :

–  annoncer la parole (Act 13.5),

annoncer la doctrine du Seigneur (Act 13.12 ; 26-41),

annoncer le pardon des péchés et la justification par la foi (Act 13.38-41),

annoncer la lumière aux nations (Act 13.46-48 ; 14.15).

 5. Ceux qui ont la capacité de contrer la mauvaise doctrine légaliste doivent le faire (Act 15.1-2a).

6. L’église avait une équipe de frères responsables mais discrets (pas de Diotrèphe, semble-t-il), qui conduisaient sainement la communauté (Act 15.2b). Sur une importante question de fond, l’église (Act 15.3a) envoie Paul et Barnabas à Jérusalem avec son équipe de témoins pour régler ce conflit doctrinal (Act 15.2c). Il existe ici un principe dans le cas où une assemblée est confrontée à une question de doctrine importante et que ses délibérations ne parviennent pas à satisfaire tout le monde : il est sage de chercher l’opinion neutre et objective de frères qui possèdent des références solides et ancrés dans l’enseignement biblique (Act 15.5-29) qui jugeront avec équité.

D. Le retour du concile de Jérusalem (Act 15.30-40)

Après avoir participé au concile doctrinal à Jérusalem, Paul et Barnabas reviennent à Antioche. Ce qu’ils font ensuite suit probablement ce schéma chronologique :

Première étape (Act 15.30-34)

• La lettre émanant de la communauté de Jérusalem est lue à toute l’assemblée (Act 15.30-31a).

• Tout le monde en ressort encouragé. Son contenu s’impose à tous car il est profondément ancré dans la vérité biblique (Act 15.31b).

• Jude et Silas, reconnus pour leur ministère prophétique, ajoutent à cette lecture plusieurs prêches d’encouragement (Act 15.32).

• La délégation de Jérusalem comprend que son ministère à Antioche arrive à sa fin et retourne à Jérusalem. Silas est le seul à sentir que sa présence pourrait être encore utile et reste à Antioche (Act 15.33-34).

Deuxième étape (Act 15.35)

Des frères connus et moins connus se rassemblent pour un même objectif : former une équipe d’enseignants. Tous enseignent et tous évangélisent en employant les paroles du Seigneur lui-même.

Troisième étape (Act 15.36-39)

L’équipe de Paul et Barnabas connaît une rupture à cause d’un différent. Barnabas veut récupérer son cousin Jean-Marc en lui donnant une seconde chance après son abandon peu glorieux lors du premier voyage (Act 13.13). Paul juge inopportun le choix de Barnabas. Le désaccord est tel que l’équipe d’origine est dissoute. Barnabas quitte Antioche et entame ainsi son propre second voyage missionnaire, avec Jean-Marc.

Quatrième étape (Act 15.40-41)

Une nouvelle équipe composée de Paul et Silas se met en place pour le deuxième voyage missionnaire. Les responsables expriment l’accord de toute l’église locale et bénissent au nom du Seigneur cette nouvelle équipe.

E. Fin du voyage missionnaire et début du troisième (Act 18.22-23)

À la fin de leur deuxième voyage missionnaire, Paul et Silas se rendent à Antioche (Act 18.22). Paul exerce son ministère d’enseignant probablement 6 mois (hiver 52 – printemps 53) à Antioche (Act 18.23). Paul et son équipe partent ensuite pour le troisième voyage missionnaire, lequel va durer environ 4 ans (53-57) et se terminer avec son arrestation au printemps 57 à Jérusalem.

Ainsi se termine les rapports étroits du grand apôtre Paul avec les frères et sœurs d’Antioche. Pendant plus de 10 ans, ils auront été en contact proche de Paul, d’automne 47 à mai 57.

Antioche est la première église pionnière mixte dont nous avons une référence dans le N.T. Une assemblée constituée de convertis d’origine juive et païenne. Il semble que l’Esprit a choisi l’église d’Antioche comme un « bon exemple » de ce que doit être un rassemblement efficace et digne pour représenter Christ devant les païens.

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Dossier : L'Église néo-testamentaire
 

McCarty Scott
Scott McCarty a fait ses études en théologie au Dallas Theological Seminary, aux États-Unis. Il exerce un ministère d’enseignement biblique en France depuis 1971. Cofondateur du Centre d’information à l’évangélisation et à la mission à Grenoble, il est membre de Promesses et auteur de nombreux articles.