Dossier: Le Dieu incomparable
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Faire confiance au Dieu incomparable (És 40.12-31)

Les questions soulevées par l’épidémie actuelle soulignent encore la fragilité humaine…
La Bible n’a pas attendu ce virus pour l’affirmer !
Heureusement aussi, les réponses données dans la Parole de Dieu sont valables à toutes les époques.

Lorsqu’Ésaïe écrit, le peuple est encore dans son pays.
Mais comme il ne respecte pas l’alliance passée avec Dieu à l’époque de Moïse, les sanctions prévues dans l’alliance vont s’appliquer. L’Ancien Testament présente en effet une alliance des œuvres entre Dieu et son peuple, c’est-à-dire  que les bénédictions terrestres sont en lien avec l’obéissance.
La grâce est promise, présente même, mais pas de la même manière que dans l’alliance du Nouveau Testament. Ésaïe annonce déjà que le peuple sera envoyé en exil, déporté loin de son pays. Il anticipe les questions :
Que fait Dieu ? Peut-il vraiment nous aider ? Avons-nous des raisons de nous confier en lui ?

Nous aussi, nous rencontrons ces questions tout au long de notre vie chrétienne, le plus souvent lors d’épreuves, de difficultés ou de crises. Que fait Dieu ? Peut-il vraiment m’aider, nous aider ? Avons-nous des raisons de nous confier en lui, est-il digne de confiance ?
Ésaïe, inspiré par Dieu, nous répond. Après avoir prédit l’exil, Ésaïe a annoncé que le peuple allait revenir dans son pays, guidé par Dieu comme lors du retour d’Égypte. Est-ce possible ? Dieu va-t-il le faire ? Dieu peut-il le faire ?
Ésaïe 40 v. 12 à 31 a une structure spéciale qui fait ressortir une idée centrale. Lorsque j’envoie un courrier électronique pour un rendez-vous, et qu’il y a un changement d’horaire, j’écris en gras le nouvel horaire pour faire ressortir le changement. Mais à l’époque d’Ésaïe, ces possibilités typographiques (et toutes les autres que nous avons) n’existaient pas. Il fallait donc trouver autre chose.

Les Juifs avaient l’habitude de textes avec une structure concentrique et ils plaçaient le plus  important au centre. Un exemple connu se trouve dans le Nouveau Testament. Les chapitres 12 à 14 de 1 Corinthiens évoquent les dons spirituels. Mais le chapitre 13 ne parle que d’amour. Pourquoi ? Parce que c’est l’élément le plus important que Paul fait ressortir : les dons se vivent dans l’amour. Ésaïe structure son texte de la même manière. Il décrit le Dieu créateur (v. 12-14), puis le Dieu souverain (v. 15-17), puis il en vient au cœur, le Dieu incomparable (v. 18-20), puis il décrit encore le Dieu souverain (v. 21-24) et enfin, de nouveau, le Dieu créateur (v. 25-26).

1. Le portrait de Dieu (És 40.12-26)

Nous allons donc suivre le texte selon cet arrangement et examiner Dieu comme créateur, puis comme souverain sur ce monde et enfin le cœur du texte, le Dieu incomparable. Le but est
de respecter l’intention de l’auteur et de donner de l’importance à ce qui est important.

a. Le Dieu créateur (És 40.12-14,25-26)

Comment décrire l’indescriptible ? Comment décrire un voyage en avion  à une mouche ou un trajet en train à une fourmi ? Le prophète utilise des images pour nous donner une idée de
la grandeur de Dieu.
Puisque nous ne pouvons pas décrire Dieu avec nos mots, la Bible utilise régulièrement des images humaines pour décrire Dieu. « Le bras de Dieu n’est pas devenu trop court pour sauver  »1 signifie que Dieu n’est pas limité pour nous porter secours. Il ne faudrait pas en déduire que Dieu a de grands bras !
Pour Dieu, l’océan est comme une petite quantité d’eau que l’on tient dans sa main, le ciel comme la largeur de sa main, toute la poussière de la terre facilement mesurable (comme des miettes ramassées sur la table), les montagnes et les collines comme des légumes achetés au marché et pesés sur une balance.
Dieu s’est révélé de la même manière à Job : « Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? » (Job 38.4-5)
Et comme dans le cas de Job, les questions posées par le texte ont pour but de nous montrer que Dieu est totalement différent de nous, bien au-delà de ce que nous pouvons même imaginer.
Les versets 13-14 soulignent que Dieu n’a pas eu besoin d’être aidé et conseillé pour créer et acquérir sa sagesse. Il n’a eu ni professeur, ni consultant, ni aîné dans la foi pour le guider. Dieu
est auto-suffisant. Il n’a pas besoin de nous, ni pour accomplir sa volonté ni même pour aimer (l’amour au sein de la Trinité est suffisant).
Les versets 25-26 posent aussi la question : à qui comparer Dieu ? Sous-entendu, à personne. Ésaïe souligne que notre Dieu n’a pas d’équivalent.
Ces éléments nourrissent notre louange :
1. Dieu est… grand. Mais pas seulement grand. Il dépasse nos limites. Il tient toute la création dans sa main. Dieu n’est pas seulement puissant, il est le Créateur de tout ce qui nous paraît humainement grand et puissant, créateur des espaces presque infinis ; il dirige même les étoiles et
les galaxies qui sont pourtant inaccessibles à notre technologie.
Nous devons donc voir Dieu comme bien plus que « grand » et « puissant ». Il existe des œuvres humaines grandes et puissantes… mais Dieu les dépasse. Dieu est plus grand que la chose la plus grande que notre esprit puisse concevoir : avec cette phrase, nous nous approchons de la réalité.

2. L’autosuffisance de Dieu est aussi remarquable. Qui sommes-nous pour contester ces plans ? Voudrions-nous être ses conseillers ? Nos critiques sont bien ridicules !
Au contraire, l’autosuffisance de Dieu rappelle qu’il n’a pas eu besoin de nous créer, qu’il n’était pas
obligé de remplir l’univers pour ne pas se sentir seul, qu’il n’était pas en train d’attendre enfin notre
louange pour se sentir mieux.
Dieu nous a créés par pur amour. Il n’aurait rien eu de moins sans nous créer. Il a malgré tout choisi de nous créer et il a choisi de nous aimer.
Cette pensée, qui peut donner le vertige, nous fait un peu plus prendre conscience de la réalité de l’amour de Dieu pour nous.
On peut parler d’un amour « pur », totalement désintéressé… et d’un amour que l’on ne peut connaître dans nos relations humaines.
Avant même d’évoquer le salut, nous pouvons nous émerveiller de l’amour de notre Dieu, de son choix de donner la vie et réaliser que nous ne vivons pas par hasard, mais parce que Dieu l’a vraiment voulu.
Avec David, nous pouvons dire : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Ps 8.5)
Dieu aime chacun de ses enfants de toute éternité.

3. Le Dieu incomparable et créateur est aussi le Dieu saint (v. 25). La sainteté est liée au culte et à la pureté. Le Dieu saint est le Dieu qui est digne de recevoir toute adoration et qui est pur de tout mal.
La relation avec un tel Dieu est donc humble ; reconnaissons notre place et la sienne !

b. Le Dieu souverain (És 40.15-17,21-24)

Cette partie ressemble à la précédente avec des comparaisons qui utilisent des termes que nous pouvons comprendre et des questions qui ne sont là que pour montrer la grandeur de Dieu.
Si je porte difficilement un seau plein d’eau, je ne vais pas sentir de différence de poids parce qu’une goutte est tombée. Lorsque je pèse des fruits au marché, le minuscule grain de pollen qui se dépose sur le plateau ne va pas complètement fausser la balance et faire s’envoler le prix.
Les nations sont tellement petites devant Dieu. Elles ne peuvent rien pour lui… même le fait d’offrir en sacrifice tous les animaux du Liban en faisant brûler toutes les forêts ne suffirait pas à lui rendre un culte acceptable.
Le but du texte est clairement de montrer que même lorsque les êtres humains s’assemblent et s’organisent, ils restent tout petits devant Dieu. Même les nations les plus puissantes ne peuvent rivaliser avec Dieu.
Donc lorsqu’il est dit que les nations ne sont que néant (v. 17) et ressemblent à des sauterelles (v. 22), le texte n’affirme pas que Dieu ne tient pas compte des humains ou qu’ils n’ont pas de valeur
devant lui. Toute la Bible affirme au contraire la grande valeur donnée à toute vie humaine. Le texte souligne simplement que la force des nations est ridiculement faible face à Dieu.
Par conséquent, Dieu n’est pas dépassé par la puissance des nations.
Ésaïe écrit par avance pour un peuple déporté en promettant leur retour. Il rappelle la grandeur du Dieu qui dirige les nations et même les rois. Salomon l’avait écrit deux siècles plus tôt : « Le cœur du roi est [comme] un courant d’eau dans la main de l’Éternel ; il l’incline partout, où il veut » (Prov 21.1).
Le plus grand roi de l’empire babylonien, Nebucadnetsar, a aussi dû douloureusement le reconnaître : « Moi, Nebucadnetsar, je levai les yeux vers le ciel, et la raison me revint. J’ai béni le
Très-Haut, j’ai loué et glorifié celui qui vit éternellement, celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération. Tous les habitants de
la terre ne sont à ses yeux que néant ; il agit comme il lui plaît avec l’armée des cieux et avec les habitants de la terre, et il n’y a personne qui résiste à sa main et qui lui dise : Que fais-tu ? »
(Dan 4.34-35)
J’en tire trois conséquences :
1. Si Dieu veut faire revenir son peuple d’exil, aucune armée, aucune force, aucun roi ne pourra s’y opposer. Il donnera d’ailleurs au roi Cyrus l’idée de faire rentrer le peuple d’Israël dans son pays.
2. Les grands oppresseurs du peuple de Dieu à travers l’histoire ont disparu. L’empire babylonien et l’empire romain n’existent plus. Tous ceux qui voulaient faire disparaître la foi et ruiner les promesses de Dieu ont échoué. Dieu a même accompli son plan grâce à la méchanceté des
Romains et des Juifs qui ont mis à mort le Messie !
3. À l’échelle de l’histoire humaine, les grands empires ont une vie brève, mais le temps passe lentement pour celui qui souffre… Il serait cruel et totalement faux de minimiser la souffrance
de nos frères et sœurs persécutés. Continuons à prier pour eux et reconnaissons la valeur de
leur foi dans un tel environnement.
La souveraineté de Dieu sur les nations rappelle néanmoins que rien n’arrive sans la volonté de Dieu. Les oppresseurs sont responsables de leurs actes et devront en répondre. Mais rien n’échappe à Dieu qui intervient comme il le veut quand il le veut.
C’est ce qui doit aujourd’hui nous rassurer face à la montée des persécutions. Nous continuons à prier, à nous indigner, à secourir lorsque c’est possible. Mais nous ne perdons pas confiance en Dieu, comme Ésaïe invitait un peuple déporté à des milliers de kilomètres de chez lui, prisonnier de la plus grande puissance de l’époque, à ne pas perdre courage car Dieu tient ses promesses. Et ce sera le cas !

c. Le Dieu incomparable (És 40.18-20)

Nous arrivons au cœur de ce passage.
Dieu est le Dieu incomparable. Audessus de toutes les idoles, de toutes les représentations humaines, de tous nos calculs et de tous les systèmes de pensée.
Il est le Dieu transcendant. Il dépasse la création. Il est le Tout-Autre, le Dieu incomparable dont le règne est absolu. Même l’univers ne peut l’enfermer.
Même le temps lui est soumis.
Les idoles ne sont que des créations : les astres sont créés par Dieu (ils étaient largement adorés à l’époque) ; les statues sont des créations humaines ; les divinités païennes sont des créations d’êtres eux-mêmes créés !
Les êtres humains que nous craignons ne sont eux-mêmes que des êtres créés. Nous mettons aus
si parfois des priorités démesurées dans des loisirs qui appartiennent à un monde provisoire, condamné et bien limité pour nous combler.

2. La confiance en un tel Dieu (És 40.27-31)

Dieu peut-il m’aider dans ma situation ? Ésaïe répond tout d’abord par ce rappel concernant la personne de Dieu. Il en vient maintenant aux conséquences dans la suite du texte (v. 27-31).
Par son prophète Ésaïe, Dieu s’adresse au peuple d’Israël qui sera bientôt en exil. Un peuple déraciné qui pense peut-être : nous ne reviendrons plus jamais, Dieu nous a oubliés, les divinités babyloniennes sont plus fortes, mon sort n’intéresse personne, les promesses de Dieu ne s’appliquent plus ou sont oubliées.
Dieu n’est pas seulement le Dieu transcendant (celui qui est au-dessus de tout, le Tout-Autre). Il est aussi le Dieu immanent : il est proche, concerné par  ce qui se passe dans la création et il peut intervenir au sein de cette dernière.
Dieu est suffisamment proche pour agir dans ce monde comme il le veut et suffisamment puissant pour le faire. Dieu est suffisamment grand pour dominer tout l’univers mais il est aussi le Dieu d’amour qui n’abandonne aucun des siens.
Dieu n’a pas oublié son peuple, et il ne l’oubliera pas. Même dans les situations terribles, Dieu n’est pas absent, lointain, désintéressé. Le renouvellement vient de lui.
La traduction « jeunes gens » et « robustes gaillards » (version Semeur) semble faire mieux justice au texte que « adolescents » qui peut avoir une connotation négative (un âge où on est parfois apathique). Le texte dit que même les humains qui sont au moment où les forces physiques sont
au plus haut finissent par se fatiguer.
Mais Dieu ne se fatigue jamais. Ceux qui viennent vers Dieu retrouvent une nouvelle motivation, de nouvelles forces intérieures.
Dieu redonnera la vie à son peuple.
Un tel Dieu ne peut être mis en échec, même par l’exil du peuple, même par les soldats babyloniens (qui se fatiguent et se lassent). Dieu accomplira ses promesses comme il le veut.

3. Quelques applications

a. L’incapacité des faux dieux

Toutes les constructions humaines sont totalement inefficaces pour remplir notre vie. Elles proviennent d’êtres humains faibles, faillibles, imparfaits et limités. Comment une grande théorie humaine pourrait-elle répondre parfaitement à nos aspirations, comment des humains si faibles et limités pourraient-ils créer une société idéale, déterminer de la bonne manière le bien
et le mal, trouver et mettre en place ce qui est le meilleur pour l’humanité ?
La question est importante. Toutes les grandes idéologies
— capitalisme, marxisme, socialisme, etc;
— tout ce qui promet le bonheur;
— les idées actuelles sur la sexualité et le genre, la recherche personnelle du bonheur à travers des ouvrages de psychologie, de développement personnel, de sagesse humaine millénaire ou de découvertes récentes; — les promesses de la science ou des sociétés traditionnelles, sont toutes forcément très limitées.
Il peut y avoir des principes sages et bons, des choses à examiner, dans ces disciplines, bien sûr.
Simplement, laissons-les à leur place, soumises à l’Écriture.
Je ne sais pas ce qui est bon hors de l’Écriture bien comprise, éclairée par l’Esprit de Dieu et par l’enseignement de ceux que Dieu a équipés par son Esprit pour instruire les chrétiens de tous les
temps. Par conséquent, mes principes et mes idées doivent être soumis à l’Écriture.

b. Le virus actuel a réveillé certaines inquiétudes

Il ne faut pourtant pas confondre le fait de s’attendre à des difficultés et des inquiétudes sans fondement.
Ésaïe écrit à un peuple qui connaîtra l’exil. Dans la première partie du livre (chapitres 1-39), il annonce de grandes épreuves.
Dans notre humanité, dans un corps qui n’est pas encore régénéré, nous affrontons des souffrances : santé, âge qui avance, épreuves. Il est normal d’être attristé, d’exprimer sa tristesse, sa souffrance. Il est normal de tenir compte de notre faiblesse (précaution face aux maladies en général, médicaments antidouleurs, assurances pour nous protéger en cas de coup dur…).
Dieu veut que nous soyons responsables de ce qui est à notre portée.
Mais je remarque qu’en général, dans ma vie, mes questions, mes doutes, mes inquiétudes proviennent de l’oubli de la personne de Dieu.
Dieu peut-il m’aider ?
Les réponses de Dieu sont-elles adaptées à ma situation, à notre époque, à ce que je vis moi ? Même si longtemps après la rédaction de la Bible ?
Dieu peut-il garantir que ma vie va encore avoir un sens après telle ou telle épreuve ?
Dieu peut-il protéger le témoignage évangélique dans un monde qui semble le rejeter chaque jour un peu plus ? Dieu peut-il encore sauver dans ce monde matérialiste, athée et opposé aux chrétiens ?
Dieu peut-il garantir ma résurrection et que la vie dans sa présence sera vraiment celle que je désire vivre tout au fond de moi ?
Dieu peut-il vraiment me donner les moyens de vivre cette difficulté à sa gloire ?
Dieu peut-il agir non seulement dans ma vie, mais aussi en moi, pour la transformation de mon caractère, de ma manière de penser, d’agir, de réagir ?
Toutes ces questions (et bien d’autres du même style) trouvent leur réponse dans Ésaïe 40.12-26, dans la description du Dieu saint, créateur et souverain.
Nourrissons notre foi de tels textes.
Apprenons à méditer, pas seulement sur nos difficultés mais aussi sur la personne de Dieu, sur ce que nous pouvons en connaître.

c. Dieu renouvelle nos forces

« C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. […] Nous savons, en effet, que si cette tente où nous
habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme.
Aussi gémissons-nous dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste » (2 Cor 4.16 ; 5.1-2).
Je n’ai pas beaucoup d’illusions sur nos forces physiques. Le texte d’Ésaïe 40 montre les limites humaines, même des plus forts. Mais nous savons que nous pouvons reprendre courage et espérance dans notre Dieu qui nous relève et nous soutient, qui renouvelle notre joie et notre force.
Nous savons aussi que notre ultime espérance est une vie avec un corps nouveau qui ne sera plus soumis à la fatigue, à la douleur, au vieillissement et à la mort.

d. La transcendance et l’immanence de Dieu se rencontrent en Jésus-Christ

Nous pouvons nous approcher de Christ qui est notre réconfort et notre soutien, lui qui a partagé
notre condition humaine et qui reste homme pour l’éternité.
Christ est aussi celui qui envoie son Esprit pour nous transformer.
Enfin, il est celui qui garantit notre pardon et une vie dans sa présence, lui qui nous y prépare une place. Dieu, créateur, souverain et saint, est seul digne de toute notre confiance. ■

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  1. És 59.1,21
Dossier : Le Dieu incomparable
 

Charvin Olivier
Olivier est né à Annecy (France). Il est ingénieur en sciences des matériaux, diplômé de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il a ensuite suivi la formation de l’Institut Biblique de Genève. Il est pasteur d’une église Action Biblique des Montagnes neuchâteloises.