La réalité de notre mission
A lors que depuis quelques mois des dizaines de milliers de réfugiés, issus de pays musulmans, tentent au péril de leur vie de venir en Europe, arrêtons-nous un instant pour réfléchir à la réalité de notre mission.
Jésus avait donné cet ordre aux disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (Matt 28.19-20a)
Quelques jours plus tard, à la Pentecôte, des Juifs et des prosélytes de diverses nations se sont retrouvés à Jérusalem pour célébrer la fête des moissons. C’est ce jour que le Seigneur a choisi pour envoyer son Esprit comme il l’avait promis (Jean 14.15-17). Ce même jour, Pierre, dans son discours, les encouragea à se repentir et à se faire baptiser. Le nombre des disciples augmenta en ce jour d’environ 3 000 personnes.
Aujourd’hui la mission s’est, pour ainsi dire, professionnalisée, mais qu’en dit la Bible ? Sommes-nous encore des ambassadeurs du Christ, avec une mission, témoignant du Christ aux perdus, là où nous sommes ? Alors que nous avons perdu du zèle à cette tâche et n’osons plus nous engager au péril de notre vie, des peuples nous arrivent en masse. Sommes-nous dès lors prêts à relever le défi que le Seigneur nous propose : nous envoyer dans sa moisson ? Les églises sont-elles prêtes à répondre à l’appel de cette mission ? Rappelons cette phrase attribuée à James Hudson Taylor : « Dieu ne regarde pas à des personnes ayant une grande foi, mais à des individus prêts à le suivre.