Cinq conséquences positives de l’élection
1. Un réconfort :
Dieu m’a élu avant que le monde existe. Quel encouragement et quelle assurance extraordinaires quand je vois la réalité de mon cœur, ses méandres, ses difficultés, sa complexité à vivre la foi chrétienne. Je n’ai aucun mérite, je ne peux que recevoir une grâce qui m’est donnée librement, gratuitement, parce que Dieu désire le faire ainsi : notre salut dépend de Dieu.
2. Une louange :
Je suis émerveillé par l’amour de Dieu pour moi, par le fait qu’il m’ait choisi. J’ose dire que, si j’étais Dieu, je ne me serais pas choisi. Mais Dieu a manifesté sa grande bienveillance envers moi, tel que je suis. À lui la gloire !
3. Une intercession active :
L’élection suscite une prière active pour ceux et celles qui nous entourent et ne connaissent pas encore Jésus-Christ. C’est précisément parce que nous croyons que Dieu œuvre dans les cœurs pour susciter la foi que nous lui demandons d’agir. Nous pouvons donc prier, intercéder pour tous les hommes et supplier Dieu d’intervenir.
4. Une évangélisation possible :
L’évangélisation n’est possible que parce que Dieu en est l’acteur principal. Comme nous ne savons pas qui Dieu a élu, il a décidé que nous serions les porte-paroles de son Évangile, en incarnant ses valeurs, en parlant de notre foi, et que cela attirerait un certain nombre d’individus — ceux-là mêmes que Dieu a destinés à la vie éternelle.
5. Des relations humaines saines :
Je peux aimer très librement mon voisin, mon prochain, mes connaissances, qui ne sont pas chrétiens, parce que je sais que ce n’est pas en faisant pression sur eux qu’ils viendront au Seigneur. Je vais bien sûr saisir toutes les opportunités pour être témoin de Christ, mais sans la tension intérieure qui me rendrait responsable de leur salut.